« Sarkozy commémore le 8 mai en Provence | L'experte psychologue n'avait pas ses diplômes » |
Affaire Gravaud : Ramiz Iseni fait appel
Suicide d'un détenu à Rennes
AFP, 07/05/2009 | Mise à jour : 22:10, extrait
Un détenu de la maison d'arrêt de Rennes s'est suicidé mercredi par pendaison, a-t-on appris jeudi auprès du parquet. Cet homme de 38 ans, mis en examen pour l'assassinat en avril 2008 d'un couple de gérants d'une société de transport à Guignen (Ille-et-Vilaine) où il était employé, avait fait l'objet de plusieurs expertises psychiatriques ayant conclu à son irresponsabilité pénale, a-t-on précisé de même source. "Il semble qu'il n'ait pas supporté cette notification d'expertise", qui signifiait son internement d'office en milieu psychiatrique, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Rennes Hervé Pavy.
Affaire Gravaud: Ramiz Iseni fait appel
AP, 07/05/2009 | Mise à jour : 20:18
Ramiz Iseni, condamné le 30 avril par la cour d'assises de Loire-Atlantique à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'enlèvement, la séquestration et la mort de Sophie Gravaud en avril 2007, a décidé de faire appel de cette condamnation, a-t-on appris auprès du parquet de Nantes. Ce dernier indique avoir à son tour fait appel. Le procès pourrait avoir lieu à Rennes début 2010.
"Je suis complètement anéantie", s'est désolée Martine Rolland, la mère de Sophie Gravaud. "Je voulais tourner une page" et "je ne m'attendais pas à cela", a-t-elle dit à l'Associated Press. "Le jury ne lui avait pas infligé de période de sûreté justement pour qu'il ne fasse pas appel. Mais qu'est-ce qu'il s'imagine?! Qu'il va sortir de prison? Il rêve", assène-t-elle. "C'est son souhait", a sobrement commenté Me Jérôme Stéphan, l'avocat de Ramiz Iseni. "Il a l'espoir d'avoir moins, c'est sans doute possible", juge-t-il, "puisqu'il a pris le maximum de la peine encourue".
Actualité Valenciennes
Saultain : une mère indigne condamnée
Lundi 27.04.2009, 04:45 - La Voix du Nord
Alcoolisée, elle traversait une passe très noire de son existence et son fils d'une dizaine d'années était livré à lui-même : le tribunal correctionnel a condamné jeudi cette mère indigne de trente-trois ans à dix-huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, avec pour première obligation de se soigner.
Elle était « abrutie par l'alcool ». Chez elle, les partenaires défilaient, avec lesquels elle avait des rapports sexuels à la vue de son enfant. Cet enfant, un garçon de moins de dix ans qui, dans cette atmosphère quotidienne délétère, a été « la première victime des dommages collatéraux », comme l'a décrit l'avocat de la partie civile, agissant au nom du conseil général. Il voyait des inconnus chez lui, devait préparer les repas et n'allait plus à l'école. Mais, par-dessus tout, il souffrait de voir sa mère dans cet état, veillant sur elle pendant qu'elle dormait en « craignant qu'elle ne fût morte ». C'est dire s'il l'aimait, en dépit de cette image d'enfant « indésirable » qui lui était renvoyée. Et c'est un enfant « complètement déstructuré », ne sachant plus tenir en place, que son père avait récupéré. Un enfant qui avait la maturité d'un adulte, qui aurait voulu « sauver sa mère ».
Peine d'avertissement
Devant cette « multitude de formes de maltraitance », la représentante du ministère public requit une peine d'avertissement de trente mois.
Si « rien n'excuse un tel abandon », l'avocate de la défense estima qu'on n'était pas là « pour excuser, mais pour comprendre ». La maman avait été très éprouvée par le décès de sa soeur jumelle. Me Jacquelin invita le tribunal à prendre avec précaution les déclarations de l'enfant, comme celle-ci : « Maman buvait déjà lorsque j'étais dans son ventre. » La Saultinoise est aujourd'hui suivie par médecin et psychiatre, et son évolution personnelle traduit « une envie de s'en sortir ». En outre, elle « exécute déjà une peine », celle de ne plus voir ses enfants (elle en a un second, plus jeune, né d'un autre père). La défense reprit enfin le constat de la partie civile : l'aîné « aime sa maman »... • B. D.