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Des salariés reclassés en Inde... pour 69 euros par mois
Faits divers
Des salariés reclassés en Inde... pour 69 euros par mois
Le Parisien | 08.05.2009, 09h29 | Mise à jour : 10h19, extrait
On leur promet un salaire mensuel de 3500 à 4500 roupies soit.... 53 à 69 euros par mois ! Voilà la proposition de reclassement qui a été faite à neuf salariés-licenciés de l'entreprise de textile Carreman, à Castres, dans le cadre d’un plan de reclassement. Cette proposition a déclenché la colère et l'indignation des syndicats comme des élus locaux.
Les deux patrons du groupe, Eric Baïsse et François Morel, estiment, eux, agir dans le cadre de la loi.
«C'est la loi française qui nous oblige à faire par écrit une proposition de reclassement si on dispose d'autres sites, même si c'est en Papouasie ou au Bengladesh. Je suis conscient que c'est stupide, mais c'est la stupidité de la loi», explique François Morel, dans une interview au journal la Dépêche du midi.
Résultat pour les neufs salariés malheureux, sur les 90 que compte le site Castrais : un travail d’opérateur de couture sur machine dans une usine en Inde, située à Bangalore dans l’une des unités du groupe Carreman. Salaire brut : 69 € avec un 13e mois, une assurance médicale et une caisse de prévoyance pour 8h de travail par jour, 6 jours sur 7 en application de la législation locale du travail.
«Nous sommes dans un milieu très concurrentiel avec des clients qui ne sont pas toujours très loyaux et qui veulent acheter de plus en plus loin pour payer de moins en moins cher, alors qu'ils revendent toujours au même prix, poursuit le PDG. On a été obligé de délocaliser, sinon c'était la fin».
Faits divers
Disparue d'une clinique en 2006, elle est retrouvée morte dans le jardin
Le Parisien | 08.05.2009, 10h23 | Mise à jour : 10h30, extrait
D'importants moyens avaient été déployés pour retrouver la trace de cette retraitée souffrant de troubles psychologiques. Une enquête pour «disparition inquiétante» avait été ouverte, des gendarmes aidés d'un chien pisteur avaient ratissé les environs de la clinique, des retenues d'eau situées à proximité avaient été sondées et des démarches dans l'ensemble de l'Hexagone avaient été entreprises.
Faits divers
Créteil : trois ans ferme pour avoir empoisonné son «grand amour».
Le Parisien | 08.05.2009, 09h44 | Mise à jour : 10h34, extrait
Il la connaissait depuis l'enfance. Il l'aimait. Mais elle ne l'aimait pas. Un sexagénaire a été condamné dans la nuit de jeudi à vendredi à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, par le tribunal correctionnel de Créteil pour avoir empoisonné à l'arsenic son «grand amour».
De l'arsenic dans le pot de confiture
Cet homme décrit unanimement comme «gentil, honnête, travailleur, serviable» avait mis en juillet 2006 de l'arsenic dans un pot de confiture au domicile de son amie, une infirmière de 59 ans, point d'orgue d'une longue liste de dégradations et de lettres anonymes menaçantes.
Autant d'actes qui étaient une façon de «se rendre indispensable» auprès de celle qui a gardé de graves séquelles de cet empoisonnement.