« Dati nie être intervenue en faveur des présidents africains | Les étranges communiqués de Rachida Dati » |
Justice : Dati « a gâché toutes ses chances » selon Guigou
Justice : Dati et Guigou s'affrontent par bilans interposés
[ 13/05/09 ] Les Echos
Candidate aux européennes, Rachida Dati essuie un feu de critiques. Après Daniel Cohn-Bendit, qui a douté que l'actuelle ministre de la Justice aille régulièrement au Parlement européen lorsqu'elle sera élue, c'était au tour d'Elisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux socialiste, de critiquer son bilan hier : « Elle a gâché toutes ses chances, qui étaient grandes au départ. Par désinvolture, par autoritarisme mal placé, par incompétence aussi. » Et d'ajouter, « elle n'a pas assez travaillé ». En guise de contre-attaque, Rachida Dati a stigmatisé « l'arrogance d'Elisabeth Guigou, révélatrice de l'attitude hautaine de certains socialistes ». Et elle a dénoncé le bilan de la ministre socialiste, parlant de « taux record de suicides en détention » et de « taux inacceptable de détentions provisoires ».
Justice: Dati "a gâché toutes ses chances" selon Guigou
Il y a 21 heures
PARIS (AFP) — L'ancienne Garde des sceaux socialiste Elisabeth Guigou a estimé mardi Rachida Dati avait "gâché toutes ses chances" au ministère de la Justice, par "désinvolture", "autoritarisme" et "incompétence".
"J'avais beaucoup de sympathie et d'estime pour elle, c'est fini", a déclaré Mme Guigou, interrogée par Europe 1 sur le bilan de la ministre de la justice, numéro deux de la liste UMP en Ile-de-France aux européennes.
"C'est quelqu'un qui, malheureusement, a gâché toutes ses chances, qui étaient grandes au départ. Par désinvolture, par autoritarisme mal placé, par incompétence aussi", a ajouté Mme Guigou. "Elle n'a pas assez travaillé. Elle n'est plus à son ministère, ou quasiment plus".
Concernant le protocole d'accord mettant fin au conflit des surveillants de prison, la députée de Seine-Saint-Denis a jugé que "c'est une bonne chose que ce conflit puisse s'arrêter, et que le gouvernement ait pu créer ces emplois supplémentaires".
"En même temps, le problème de fond demeure, qui est celui de la surpopulation", a-t-elle ajouté. "Ce qui est scandaleux dans les prisons, c'est l'inflation des détentions provisoires".
"Quand j'étais à la chancellerie, entre 1998 et 2001, nous avons fait baisser le nombre de détenus de 55.000 à 47.000, c'était uniquement par la baisse de la détention provisoire", a-t-elle ajouté.