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Le débat sur la prévention de la violence à l'école se poursuit
Bordeaux - Ecoliers interpellés : MAM veut une enquête
TF1-LCI - le 22/05/2009 - 13h27, extrait
Pour sa part, le directeur départemental de la sécurité publique de Gironde, Albert Doutre, a assuré les policiers de son soutien, évoquant une "affaire complètement banale qui prend un tournant polémique surprenant". Selon lui, les enfants ont été interpellés "très judicieusement un peu à l'écart du groupe scolaire" après la fin de la classe, avant d'être conduits "sans menottes ni rudoiement" au commissariat. Et tout a été fait, assure-t-il, dans le cadre "des lois de la République". Il a aussi rappelé qu'une personne avait déposé plainte et que les policiers "ont des comptes à rendre au parquet". Albert Doutre a enfin précisé que l'enfant de six ans avait "reconnu avoir emprunté le vélo". Pour le deuxième, "l'enquête se poursuit".
France
Gironde. Deux enfants interpellés à la sortie de l'école [Video]
22 mai 2009 - Le Télégramme, extrait
Mardi, deux véhicules de police et six fonctionnaires du commissariat voisin de Cenon ont été mobilisés pour interpeller à la sortie des cours les deux «délinquants présumés», suite à la plainte d'une mère disant avoir «reconnu des vélos - l'un dérobé la veille, l'autre disparu depuis deux ans - aux mains des deux garçonnets. Les deux enfants interpellés ont alors passé deux heures au commissariat. «Les mineurs ont été entendus (respectivement) une heure trente et deux heures» et un compte-rendu a été fait «à deux substituts du procureur», a précisé le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Albert Doutre, qui «assume de bout en bout» cette intervention menée, selon lui, avec «tact et discernement».
Le directeur «scandalisé»
Au terme de l'audition, il s'est avéré que le plus jeune des mis en cause avait effectivement «emprunté», selon ses dires, le vélo disparu la veille, alors que «l'enquête se poursuit» pour déterminer à qui appartient le second, a précisé le responsable policier. Reste que les méthodes employées par les policiers ont provoqué l'indignation de parents et d'enseignants.
TopNews Reuters
Le débat sur la prévention de la violence à l'école se poursuit
REUTERS | 23.05.2009 | 13:26, extraits
PARIS (Reuters) - Les idées de Xavier Darcos pour lutter contre la violence à l'école, qui suscitent un tollé syndical et politique, doivent être "précisées" mais il est "judicieux" de faire de la prévention à l'intérieur des établissements scolaires, estime la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.
Le ministre de l'Education a suggéré cette semaine l'installation de portiques de détection de métaux à l'entrée des écoles ainsi qu'une fouille des élèves par une "force mobile d'agents" spécialement formés.
Ces différentes mesures seront discutées mercredi prochain au ministère de l'Education nationale avec des représentants des chefs d'établissements, de parents d'élèves et de collectivités locales. Le lendemain, Nicolas Sarkozy réunira à l'Elysée les "principaux acteurs de la sécurité, de la chaîne pénale et de l'Education nationale".
[...] Le principal syndicat de l'enseignement professionnel déplore des "mesures-paillettes" en réponse à des "faits extrêmement graves" que sont les agressions d'enseignants ou de proviseurs.
[...] Dans l'édition de samedi du Journal du dimanche, la ministre de l'Intérieur explique qu'on "ne va pas installer des commissariats dans les écoles, ni morceler les forces de police pour créer une brigade spéciale pour chaque problème".
Cependant, "faire de la prévention à l'intérieur des établissements par des personnels de l'Education nationale me paraît judicieux", ajoute Michèle Alliot-Marie.
[...] Elle dit ne pas croire à une "généralisation des portiques dans toutes les écoles" mais elle y voit un "outil de dissuasion dans certains établissements".
"Un de mes doutes sur les portiques, c'est qu'ils sont un adjuvant à la peur. Je veux que l'école soit le sanctuaire de la connaissance. Je ne veux pas l'enfermer dans une protection artificielle même si dans certains cas, la sécurisation est nécessaire", souligne-t-elle.