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Julien Coupat dénonce sa détention
Julien Coupat dénonce sa détention
AP, 25/05/2009 | Mise à jour : 13:12, extrait
Julien Coupat, présenté comme le chef d'une cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF, qualifie de "petite vengeance" la prolongation de sa détention, dénonçant dans "Le Monde" une "fable médiatique" à son encontre.
[...] Par ailleurs, Julien Coupat nie être l'auteur du livre "L'insurrection qui vient", versé au dossier d'instruction, dont il dit être "un lecteur". "Il n'y a pas d"affaire de Tarnac', pas plus que d"affaire Coupat'", poursuit-il. "Ce qu'il y a, c'est une oligarchie vacillante sous tous rapports, et qui devient féroce comme tout pouvoir devient féroce lorsqu'il se sent réellement menacé".
+50% pour rapts parentaux d'enfants
AFP, 25/05/2009 | Mise à jour : 13:52
Le nombre d'enlèvements parentaux d'enfants signalés à SOS Enfants disparus a augmenté de 50% en 2008, constituant près d'un tiers du total des nouveaux dossiers, ont annoncé ce matin la Fondation de France et l'Inavem, qui chapeautent ce dispositif.
Les deux organisations s'exprimaient à Paris à l'occasion du lancement en France du numéro d'appel unique européen, le 116 000, qui trouve son origine dans une directive de l'Union européenne de 2002 et est déjà mis en place dans huit pays.
Ce numéro proposant une écoute téléphonique aux parents d'un enfant disparu, et dont la gestion a été confiée par le gouvernement à SOS Enfants disparus, est opérationnel depuis ce matin 9H00, a déclaré Sandrina Belluci, directrice de l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem).
En 2008, 907 dossiers de disparitions d'enfants ont été ouverts par SOS Enfants disparus et 850 dossiers clos, certains de ces derniers concernant des affaires signalées les années précédentes, selon des chiffres rendus publics ce matin. Sur les 907 nouveaux dossiers, 286 concernaient des enlèvements parentaux, soit une augmentation de 49 % sur un an, 225 des fugues, 155 des disparitions non expliquées, le reste étant constitué de demandes diverses.
Dans les cas des enlèvements parentaux, de plus en plus d'enfants sont emmenés de France vers un pays étranger, et on note "une radicalisation des moyens" employés par les "parents rapteurs", a souligné Mahrez Abassi, magistrat spécialiste de cette question au ministère des Affaires étrangères.