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Dieudonné : le ratage du gouvernement
Supportez-vous de ne pas boire d'alcool durant 24 heures ?
LEMONDE.FR avec AFP | 25.05.09 | 19h37 • Mis à jour le 25.05.09 | 21h02, extrait
Supportez-vous "sans aucun problème de vie personnelle ou professionnelle et sans aucun état de manque apparent" de ne pas boire d'alcool pendant 24 heures ? En ce cas, il n'est pas nécessaire de changer votre consommation de boissons alcoolisées. Vous pouvez continuer à enchaîner les apéritifs printaniers à votre rythme habituel avec l'aval de l'Académie nationale de médecine.
26 mai 2009
Dieudonné et la menace d’interdiction, beaucoup de bruit pour rien
Le couperet est tombé le 25 mai à 18 h 47 : parmi les 161 listes déposées au ministère de l’intérieur pour les élections européennes du 7 juin, une seule n’a pas été validée, celle du Rassemblement pour l’initiative citoyenne présentée en Ile-de-France et qui fait encore l’objet d’un contentieux.
Autorisée, donc, la “liste antisioniste” emmenée par l’humoriste Dieudonné. Et oubliées les menaces d’interdiction lancées le 3 mai par Claude Guéant. Ce jour-là, le secrétaire général de l’Elysée avait indiqué sur Radio J que “les pouvoirs publics sont en train de voir si ces initiatives tombent sous le coup de la loi”. “Est-ce qu’on peut se présenter aux élections avec un programme ouvertement antisémite”, s’interrogeait le bras droit de Nicolas Sarkozy.
Le lendemain, sur RTL, il précisait qu’une “étude” avait été commandée aux “services des ministères compétents en l’espèce, c’est-à-dire les ministères de l’intérieur et de la justice”. Puis, le blackout. ...
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Les forçats de l'info
LE MONDE | 25.05.09 | 16h06 • Mis à jour le 26.05.09 | 19h10, extraits
On leur a déjà trouvé un surnom : "Les OS de l'info." C'est Bernard Poulet qui a lancé la formule dans son livre choc paru en janvier, La Fin des journaux et l'avenir de l'information (Gallimard). On dit aussi "les journalistes "low cost"", ou encore "les Pakistanais du Web". "Ils sont alignés devant leurs écrans comme des poulets en batterie", constate, effaré, un journaliste de L'Express, en évoquant ses confrères du site Web Lexpress.fr.
[...] Les témoignages abondent, le plus souvent sous anonymat. Ces jeunes journalistes ont encore leur carrière devant eux et ne souhaitent pas la compromettre. C'est le cas de cette jeune femme de 24 ans, qui a travaillé de 2006 à 2008 en contrat de professionnalisation au Nouvelobs.com. Elle décrit un travail bâclé, le copier-coller de dépêches d'agence "en reformulant vaguement, sans jamais vérifier, faute de temps".
La logique est d'être les premiers à mettre en ligne l'information afin d'être repérés par Google. "La plupart d'entre nous étaient inexpérimentés et n'avaient pas fait d'école de journalisme, se souvient-elle. Si on voulait passer un coup de fil pour vérifier l'information, on nous laissait faire. Mais ce n'était pas ce qu'on nous demandait. Le plus important était de faire le boulot à toute vitesse."