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Briey : le nouveau combat de Mireille Millet
NDLR : Voir aussi Faut-il supprimer le juge et l'instruction ?
De l'article du Républicain Lorrain... « Je vais instruire la plainte normalement », assurait hier Marie-Madeleine Alliot. La procureure rappelle que « les services travaillent sur ce dossier, mais la situation est complexe car la mère de l’enfant est aussi suivie par le juge de l’application des peines ». Sans s’exprimer plus, Mme Alliot lâche : « Je n’ai pas envie qu’on connaisse un deuxième dossier Millet. »
JUSTICE briey
Le nouveau combat de Mireille Millet
Publié le 10/06/2009, le Républicain Lorrain, par Emmanuelle DE ROSA
Après Sébastien, Mireille Millet multiplie les interventions pour Albane… sa petite-fille âgée de 30 mois.
Des années de combat pour récupérer la garde de Sébastien, en vain. Le garçon est aujourd’hui majeur, mais voilà que la grand-mère, infatigable, mène un autre combat. « C’est un courrier que j’ai reçu par erreur en 2007, qui signifiait la fin d’un dossier d’assistance éducative. Sinon, je n’aurais pas su qu’il y avait un deuxième gosse. » Albane est aujourd’hui âgée de 30 mois et vit avec sa mère, placée sous curatelle.
« Ma fille est malade, d’où ses troubles comportementaux, elle doit être aidée », estime la grand-mère qui alerte la justice depuis 2007, multipliant les courriers au procureur de la République à Briey. « Il a fallu attendre mars 2009 pour que le parquet saisisse le juge des enfants en assistance éducative », reprend Me Alexandre Bouthier. L’avocat de Mireille Millet a déposé, hier matin, au tribunal de Briey, une plainte contre X pour omission de porter secours à personne en péril. « On la tient dans l’ignorance alors qu’elle est la seule famille autre que la mère d’Albane et qu’elle se propose d’accueillir l’enfant si une mesure de placement devait être prononcée. »
Ignorance anxiogène
Me Bouthier déplore l’ignorance anxiogène dans laquelle on tient la grand-mère et estime que « la situation est différente d’avec Sébastien : cette fois, il n’y a pas de père. En droit français, on doit toujours privilégier la famille avant les institutions. Dans le cas contraire, je voudrais une enquête des services sociaux disant que ma cliente peut ou pas accueillir la petite. » Allusion à la seule lettre du juge des enfants qui explique ne pas envisager de confier l’enfant à sa grand-mère pour éviter « une répétition de l’histoire familiale concernant la confusion des rôles de la mère et de la grand-mère ».
« Bien sûr qu’on doit trouver des solutions en priorité avec la mère, mais on ne voit rien venir ! On est extrêmement inquiets », ajoute Me Bouthier à l’appui de sa plainte contre X qui vise ainsi tout autant l’autorité judiciaire que les services sociaux.
Mireille Millet est un peu moins diplomate… « Vous préférez laisser ma petite-fille pour ne pas reconnaître que des magistrats ont eu tort, ont détruit mon petit-fils et maintenant, c’est au tour de sa petite sœur », a-t-elle écrit aux magistrats briotins. « Tout le monde veut rester sur l’appréciation que dans l’affaire Sébastien, elle en a trop fait, reprend son conseil, mais aujourd’hui, il revient chez elle ! Pour la justice, c’est un constat d’échec total et on veut lui faire payer au travers de décisions graves pour l’enfant. »
« Situation complexe »
« Je vais instruire la plainte normalement », assurait hier Marie-Madeleine Alliot. La procureure rappelle que « les services travaillent sur ce dossier, mais la situation est complexe car la mère de l’enfant est aussi suivie par le juge de l’application des peines ». Sans s’exprimer plus, Mme Alliot lâche : « Je n’ai pas envie qu’on connaisse un deuxième dossier Millet. »
Mireille Millet a été condamnée pour l’enlèvement de son petit-fils qu’elle affirmait vouloir protéger, elle a perdu contre l’Etat qu’elle avait assigné à travers le procureur de l’époque estimant que des rapports sociaux en sa faveur avaient été dissimulés. Plus récemment, en appel, les magistrats ont confirmé sa première peine en s’appuyant par erreur sur le casier judiciaire de sa fille. L’affaire est en cassation.
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France Info - 16:15, extrait
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