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Verdun : « une personne butée et compliquée », selon le procureur
NDLR : S'agirait-il d'un quelconque drame de mouroir à relations parent-enfant ?
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"A New Fabris, on n'a pas ressorti les bonbonnes de gaz et on n'est pas des voyous"
LEMONDE.FR | 23.07.09 | 20h34
Pris en otages à Verdun, deux fonctionnaires libérés par le GIPN
De Robert KOCH et Jean-Christophe VERHAEGEN (AFP) – Il y a 5 heures
VERDUN (Meuse) - Deux fonctionnaires du conseil général de la Meuse, un homme et une femme, ont été séquestrés pendant près de cinq heures jeudi à Verdun (Meuse) par un homme non armé en butte à un problème familial, avant d'être libérés sains et saufs par le GIPN.
L'assaut du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) de Strasbourg a été donné vers 19H20 et le preneur d'otages a été maîtrisé en quelques minutes, selon un photographe de l'AFP sur place. Il a été emmené au commissariat de Verdun où il devait être mis en examen en soirée pour "séquestrations et dégradations volontaires".
Une très forte déflagration, vraisemblablement provoquée par le tir d'une grenade assourdissante, a retenti au moment de l'assaut lancé depuis les toits de l'immeuble du centre-ville où s'était retranché le forcené, selon un photographe de l'AFP qui se trouvait sur place.
Les policiers du GIPN, au nombre d'une dizaine, ont ensuite arraché un volet roulant du 1er étage, qui avait été baissé, avant de briser une fenêtre pour pénétrer dans le bureau où se trouvait le preneur d'otages.
"L'opération a été très bien menée, avec rapidité et efficacité, sans causer de dommages aux personnes", s'est félicité le procureur de Verdun, Alexandre de Boschère, lors d'une conférence de presse donnée après l'opération.
L'intervention du GIPN a été décidée par les autorités après plusieurs heures de palabres entre le forcené, un homme de 33 ans décrit comme "une personne butée et compliquée" par le procureur, et une policière, formée à la négociation lors de prises d'otages,
L'homme, qui a un travail et qui vit séparé de son épouse, était venu se plaindre vers 14H30 à l'unité territoriale d'action sociale (Utas) du conseil général du rythme des visites de ses trois enfants de cinq, six et huit ans.
"Nos services connaissaient ce Monsieur", a indiqué le directeur de cabinet du président de l'assemblée départementale, Pascal Babinet. "Sa situation familiale est difficile mais elle était gérée", a-t-il ajouté.
Le ton serait alors rapidement monté et l'homme a séquestré, avec des menaces verbales, le directeur de l'Utas, sa plus proche collaboratrice et une jeune stagiaire d'été. Cette dernière a été rapidement libérée par le preneur d'otages qui s'est ensuite barricadé dans un bureau.
Le quartier de la rue du Brachieul, où se trouve l'Utas, a rapidement été bouclé sur l'ordre du directeur des polices urbaines de Verdun, Jean-Luc Petitbois, par des policiers casqués et équipés de boucliers.
"Nous n'avons jamais eu de revendication claire et nous ne connaissions pas exactement la nature de la menace", a-t-on indiqué au cabinet du préfet de la Meuse. "C'est pour cela qu'il a été fait appel au GIPN", a-t-on précisé de même source.
Pendant la prise d'otages qui a duré près de cinq heures, deux affichettes avaient été collées par le ravisseur sur les fenêtres du bureau où il s'était retranché avec ses deux otages. Sur la première, il avait écrit "La justice et le système prennent les citoyens pour des cons" tandis que sur l'autre, on pouvait lire "Ils m'ont volé mes enfants".
Meuse : les otages sains et saufs
Créé le 23/07/09 - Dernière mise à jour à 19h58 - Europe 1
Deux employés du conseil général de la Meuse ont été séquestrés dans l'après-midi. Le ravisseur a été maîtrisé.
Le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) a libéré deux employés du conseil général de la Meuse séquestrés jeudi pendant près de cinq heures par un homme à Verdun. La sous-préfecture a précisé que ces deux personnes étaient saines et sauves.
L'assaut a été donné peu après 19h00 et le preneur d'otages a été rapidement maîtrisé et emmené au commissariat de Verdun. Une très forte détonation a retenti au moment de l'assaut, lancé depuis les toits de l'immeuble où s'était retranché le forcené.
L'homme, dont la police s'est refusée à dire s'il était ou non armé, avait pris les deux employés en otage à la suite, semble-t-il, d'un problème "d'ordre familial". Il s'agirait d'un problème de garde d'enfants. "Nous ne connaissons pas exactement la nature de la menace", avait déclaré le cabinet du préfet.
Une troisième employée, une jeune stagiaire, avait été libérée un peu plus tôt par le ravisseur à la suite de l'intervention de la police, précise l’Est Républicain.
Le quartier de la rue du Brachieul, où se trouve l'unité territoriale d'action sociale (UTAS) du conseil général, avait été bouclé par des policiers casqués et équipés de boucliers.