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Durance : le père veut porter plainte
Durance: le père veut porter plainte
AFP, 04/08/2009 | Mise à jour : 14:00
Mourad Houas, père de la fillette de 11 ans morte samedi noyée dans la Durance (Hautes-Alpes) lors d'une sortie en hydrospeed a affirmé ce matin à l'AFP qu'une fois le temps du deuil passé, il entendait porter plainte. "On va porter plainte pour que toute la lumière soit faite, il ne faut pas que ça se reproduise avec d'autres enfants", a déclaré M. Houas. "On a envie de se battre pour elle, pour savoir la vérité".
Les obsèques d'Anissa doivent avoir lieu vendredi à 15H00 au cimetière Saint-Martin d'Etampes. "Elle pleurait, elle ne voulait pas y aller, elle a dit j'ai peur, c'est dangereux", a-t-il affirmé. "Ils ont envoyé un enfant surveiller nos enfants", a-t-il déploré, faisant allusion au jeune âge (19 ans) du moniteur de l'école de sports nautiques qui encadrait la sortie. "Comment un enfant peut surveiller nos enfants... un stagiaire...", a-t-il poursuivi, en larmes.
Sabrina Azza, 20 ans, cousine d'Anissa et animatrice qui encadrait la colonie de vacances organisée par la ville d'Etampes, a affirmé au téléphone à l'AFP que le groupe ne pensait pas que le moniteur de 19 ans était stagiaire.
Gardé à vue pour une "tape" sur le maire
AFP, 04/08/2009 | Mise à jour : 12:38
Un homme d'une quarantaine d'années a passé 24 heures en garde à vue pour avoir administré une petite "tapette" derrière la tête au maire de Nancy, André Rossinot (UMP-Radicaux), a-t-on appris mardi de source judiciaire.L'incident s'est produit vendredi, devant l'Hôtel de ville, alors que le maire sortait d’un déjeuner en ville. Pour une raison inconnue, l'agresseur a frappé légèrement l'édile derrière la tête avant de prendre la fuite.
M. Rossinot a alors porté plainte pour violences.
Retrouvé deux heures plus tard sur la place Stanislas, à quelques mètres du lieu de l’incident, l'homme a été placé en garde à vue, avant d’être déféré devant le parquet de Nancy, samedi matin."La longue durée de la garde à vue tient au fait qu’on n’a pas pu obtenir une expertise psychiatrique", a précisé le parquet qui a engagé des poursuites pour "violences n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sur personne dépositaire de l’autorité publique", un délit passible de trois ans d’emprisonnement.
L’homme, placé sous contrôle judiciaire, est convoqué le 11 août prochain à une expertise psychiatrique. Il comparaîtra le 2 septembre devant le tribunal correctionnel de Nancy.