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Le mobile séduit de plus en plus de Français
NDLR : Justine était équipée « à l'auvergnate », elle attend son téléphone « à clavier ».
Le mobile séduit de plus en plus de Français
Le Figaro, 06/08/2009 | Mise à jour : 09:55, extrait
59 millions de Français possédaient un téléphone mobile, fin juin 2009, selon les chiffres publiés par le régulateur des télécoms, l'Arcep. Ce qui porte le taux d'équipement à 91,8 % de la population. En Ile-de-France, Paca et Corse, ce taux d'équipement dépasse même les 100 %. En revanche, en Auvergne, le taux n'est que de 69,6 %.
En pleine crise économique, la téléphonie mobile continue de séduire. Ainsi, au deuxième trimestre, 678 600 nouveaux clients se sont équipés, contre 230 800 pour le trimestre précédent. Le plus surprenant est que les clients optent davantage pour les forfaits (+ 8,2 % sur un an) que pour les cartes prépayées (- 0,8 % sur un an). Les clients veulent maîtriser leur budget. La preuve, ils plébiscitent les formules «SMS illimités». Le multimédia mobile est également en plein essor. Selon les chiffres de l'Arcep, 19,8 millions de Français possèdent ce type de mobile (en hausse de 18,7 % sur un an).
Pour Marc Gentilini, on assiste à une "pandémie de l'indécence"
LEMONDE.FR | 06.08.09 | 20h18 • Mis à jour le 06.08.09 | 21h43, extrait
Le professeur Marc Gentilini, spécialiste des maladies infectieuses, est membre de l'Académie de médecine et l'ancien président de la Croix-Rouge.
Comment jugez-vous la gestion de la grippe A ?
Le poids qu'on attribue à la grippe A est indécent par rapport à l'ensemble de la situation sanitaire dans le monde. C'est une pandémie de l'indécence. Quand je regarde la situation de la planète, j'ai honte de voir tout ce qui est entrepris pour éviter cette grippe dont on ne sait que peu de chose.
Chaque semaine dans le monde, près de 200 000 enfants meurent de maladies. La plupart auraient pu être sauvés s'ils avaient eu accès à des médicaments ou à des programmes de prévention. Chaque année, 1 million de personnes meurent du paludisme dans l'indifférence quasi générale, dont 20 à 30 cas importés dans notre pays. La grippe A n'a provoqué qu'un décès discutable en France. Cette pauvre fille de 14 ans est probablement morte d'une autre cause. Mais un mort ici compte beaucoup plus que des milliers ou des millions ailleurs.
Les pouvoirs publics ont quand même le devoir de prévoir les risques sanitaires...
Il ne s'agit pas de jeter la pierre aux décideurs politiques qui sont piégés par leur "principe de précaution". Le désastre de la canicule de 2003, politiquement, les hante.
Les recommandations de porter un masque, de se laver les mains ou de nettoyer les poignées de porte ne coûtent pas cher. Tout cela a été bien fait par les pouvoirs publics et cette campagne ne coûte pas cher. Parler de "grippette" [terme évoqué par le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche] n'est pas sage. Pour l'instant c'est une grippette, mais pour demain, les pouvoirs publics ont raison d'envisager une dégradation sans céder au terrorisme sanitaire de certains "experts".
En une du Libé du 1er août, des jeunes « pas forcément pessimistes, malgré la crise »