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La Belgique secouée par un scandale judiciaire
Actu-Match | Jeudi 6 Août 2009, par Sylvie Santini, extrait
Frédéric Lefebvre lui aussi avait eu un malaise vagal
Lui aussi a fait son malaise vagal. « Un vrai de vrai. » Il y a quelques semaines, en faisant son jogging bihebdomadaire. « C’est peut-être pour cela que j’ai vécu plus intensément que d’autres celui du président. » Pour cela aussi qu’il a gaffé, Frédéric Lefebvre, en parlant d’accident cardiaque ? « Mais non, j’ai juste dit que, « si on ne se préoccupait pas de ce type d’alerte cardiaque, alors, de quoi fallait-il se soucier ? » Lassé d’avoir à se justifier pour la énième fois, le porte-parole plutôt atypique de l’UMP : « Avec moi, tout devient un drame. C’est à n’y rien comprendre. »
La Belgique secouée par un scandale judiciaire
Mathieu Szeradzki (lefigaro.fr)
14/08/2009 | Mise à jour : 18:33, extraits
Des magistrats du royaume sont soupçonnés d'avoir mis en place un système de corruption et de faux en écriture. Une affaire qui ne semble pas étrangère à celle du scandale Fortis.
La Belgique est-elle à l'aube d'un scandale judiciaire sans précédent ? C'est en tout cas toute la justice belge qui vacille après les révélations du quotidien économique flamand De Tijd. Le journal rapporte dans son édition de jeudi que la police judiciaire soupçonne des hauts magistrats du royaume d'avoir mis en place un système de corruption et de faux en écriture. Elle accuse aussi le parquet de Bruxelles et celui de la Cour de cassation de vouloir entraver son enquête pour protéger ces magistrats, raison pour laquelle le ministre de la Justice a été directement saisi.
[...] Visée en premier lieu, Francine de Tandt a assuré au Standaard être l'enjeu d'une mise en scène et n'être au courant d'aucune des accusations portées contre elle. Robert Peeters, l'avocat suspecté de fraude, s'est lui aussi vertement défendu au micro de RTL.be : «C'est ridicule, ce sont des allégations qui arrangent bien certaines personnes, qui veulent mettre en cause des jugements que Mme De Tandt a rendus», explique-t-il. Selon lui, les décisions de justice prononcées par Francine De Tandt et qui n'ont pas fait l'objet d'appel, pourraient bénéficier d'une réouverture, si la présidente est reconnue coupable des faits aujourd'hui mis à l'instruction.
La révélation en décembre que des membres de cabinets ministériels avaient pris contact avec des magistrats impliqués dans les dossiers Fortis, tant en première instance qu'en appel, avait entraîné les démissions du premier ministre Yves Leterme et du ministre de la Justice, Jo Vandeurzen. En mars, une commission d'enquête parlementaire avait conclu qu'en agissant de la sorte, ces collaborateurs avaient bien «mis en péril» le principe de la séparation des pouvoirs entre le judiciaire et l'exécutif. Le terme de corruption n'avait toutefois jusqu'ici jamais été prononcé.