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Iran : l'ambassadeur de France a rendu visite à Clotilde Reiss
Politique
Iran : l'ambassadeur de France a rendu visite à Clotilde Reiss
Le Parisien | 14.08.2009, 17h08 | Mise à jour : 17h11, extraits
Signe d'espoir? Détenue en Iran depuis le 1er juillet, Clotilde Reiss a reçu la visite de l'ambassadeur de France dans la prison d'Evin à Téhéran vendredi. «L'ambassadeur de France, Bernard Poletti, qui effectue quotidiennement des démarches en vue de la libération de Clotilde Reiss l'a rencontrée cet après-midi à la prison d'Evin», a déclaré Romain Nadal, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. [...] La France a accepté qu'elle réside à l'ambassade de France à Téhéran jusqu'à ce qu'un verdict la concernant soit rendu. Elle a aussi accepté de verser une caution de plusieurs centaines de milliers d'euros aux autorités iraniennes. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a refusé de dire si la caution avait été effectivement versée. «Les autorités françaises font le nécessaire pour obtenir la libération de Clotilde Reiss», a-t-il dit.
Banques / Crise financière / Banquiers / Bonus
Les banquiers n'ont peur ni de l'opinion, ni des politiques
Slate.fr, vendredi 14 août 2009
Les menaces et les rodomontades n'effraient personne dans le monde de la finance. L'impunité et l'arrogance règnent.
[...] Et puis soudain, les beaux slogans sont remballés, les marchés repartent à la hausse, les financiers reprennent les bons vieux principes du passé. Plus aucune envie finalement de changer quoi que ce soit. La belle époque n'est pas si loin, le souvenir reste encore trop palpable de cette période bénie où les bonus coulaient à flots, difficile d'y échapper. On ne change pas un système qui rapporte si facilement. Le principe de la finance de marché est imparable: les banquiers placent l'argent des autres et se rémunèrent grassement sur les bénéfices engendrés par ces placements. Et si les marchés reculent ? et bien in fine, c'est le client qui perd.
Reste que les dégâts dans notre économie sont bien présents eux aussi, le chômage est reparti de plus belle, le niveau de vie global se dégrade, les perspectives économiques sont moroses. Alors tout ça... pour ça? Difficile de se dire que les banquiers sont sortis d'affaire aussi facilement et rapidement, alors que la facture qui se présente à l'économie réelle commence par être bien pesante. Si les recommandations du G20 n'ont servi à rien, peut-on espérer l'émergence d'une nouvelle prise de conscience internationale avec des mesures concrètes? A ce stade, seule la pression citoyenne pourra faire bouger les lignes et encore, il est clair que la volonté politique, si elle existe, n'y suffit plus.
Économie, 14/08/2009 à 09h08, Libé, extrait
74.100 destructions nettes d'emplois au deuxième trimestre
Ce chiffre semble marquer un infléchissement, puisque l'économie française avait détruit environ deux fois plus d'emplois lors du premier trimestre 2009.