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Dans la foulée de la burka, le burkini
Seine-et-Marne - Le burkini, halal mais pas à l'eau
Mis à jour le 12/08/2009 - 19h29 - TF1-LCI, extrait
Une jeune femme a été interdite de baignade fin juillet à la piscine d'Emerainville car elle portait un "burkini", maillot de bain islamique.
C'est un mélange de burqa et de bikini. C'est un compromis entre conviction religieuse et désir de faire du sport. Et ce n'est pas du goût de tout le monde : le burkini refait surface. Le mot avait fait son apparition en 2007 quand une créatrice australo-libanaise avait lancé ce maillot de bain, mariage entre le traditionnel une-pièce et le tout aussi traditionnel hidjab. Composé de deux à cinq pièces et disponible dans un arc-en-ciel de couleurs, il permet à la musulmane de se jeter à l'eau tout en respectant strictement les principes de l'Islam. Le mufti d'Australie, qui comparait les nageuses en maillot une-pièce à de "la viande découverte" l'a, en tout cas, approuvé.
Parmi les sites le commercialisant, Vetislam promet à la vacancière ou sportive vêtue du burkini un "très grand confort de mouvements", précisant qu'il ne tient pas chaud et qu'il sèche rapidement. A condition de pouvoir l'utiliser ailleurs que sur la plage. Car s'il est autorisé dans les bassins allemands ou néerlandais, en France, au même titre que le caleçon long pour les hommes, le burkini ne passe pas.
Damas joue un rôle actif auprès de Téhéran pour tenter de faire libérer Clotilde Reiss
LE MONDE | 14.08.09 | 15h08 • Mis à jour le 14.08.09 | 18h35, extrait
Beyrouth Correspondante
En intervenant auprès de Téhéran pour tenter de faire libérer Clotilde Reiss, la jeune universitaire française accusée d'avoir pris une part active aux manifestations contestant l'élection présidentielle iranienne, la Syrie scelle avec la France des retrouvailles amorcées de façon chaotique en 2007, mais qui n'ont cessé de s'intensifier.
Nicolas Sarkozy, a exprimé, mardi 11 août, sa "reconnaissance aux pays de l'Union européenne et aux autres pays amis, comme la Syrie, qui nous ont apporté leur soutien dans cette première phase". Le président français faisait allusion à la libération sous caution, le même jour, de Nazak Afshar, employée irano-française de l'ambassade de France à Téhéran, jugée en même temps que Clotilde Reiss.
La phase suivante souhaitée par l'Elysée est une libération rapide sous caution de Clotilde Reiss, puis une libération définitive. Damas semble déterminé à y prendre part activement.
Une femme interdite de piscine pour cause de "burqini"
LeMonde.fr avec AFP | 12.08.09 | 19h36 • Mis à jour le 12.08.09 | 20h15, extrait
"Je comprends que ça puisse choquer. Surtout que nous sommes en France. Mais ce qui m'ennuie, c'est qu'on m'a fait comprendre qu'il s'agissait d'un problème politique", a confié Carole au Parisien. A ses yeux, il s'agit d'une affaire de "ségrégation" et elle souhaite porter plainte auprès du procureur de Meaux et saisir des associations comme le MRAP et SOS-Racisme.
"LE SYMBOLE POSE PROBLÈME"
Le maire d'Emerainville, Alain Kelyor, réfute vigoureusement cette hypothèse. "Tout cela n'a rien à voir avec l'islam, car le règlement intérieur des piscines refuse que l'on se baigne tout habillé, pour des principes d'hygiène, comme c'est le cas pour les caleçons", a-t-il déclaré. Daniel Guillaume précise que Carole avait déjà pu se baigner une première fois dans la piscine en "burqini" avant de se voir refuser l'accès à la piscine, le 27 juillet.
Le cas de cette jeune femme intervient un mois et demi après la mise en place d'une mission d'information parlementaire sur le port de la burqa et le vif débat national qui s'en est suivi. Plusieurs de ses membres n'ont pas manqué de réagir à cette affaire.