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Pannes en série dans une nouvelle prison [privée ?] près de Lyon
NDLR : Une « société privée constructeur et propriétaire de la prison » ?
Voir aussi, entre autres, Garde d'enfants : bataille(s) autour d'une promesse
Pannes en série dans une nouvelle prison près de Lyon
Jean-Marc Leclerc
Le Figaro, 31/08/2009 | Mise à jour : 09:41, extrait
Les problèmes rencontrés par l'établissement ultramoderne de Corbas (Rhône) concernent notamment l'ouverture à distance des portes.
Des grilles qui s'ouvrent intempestivement plusieurs fois par jour, des sèche-mains qui prennent feu, des évacuations d'égout défectueuses. L'administration pénitentiaire essuie les plâtres dans sa nouvelle prison supermoderne de Corbas (Rhône). Un syndicat de gardiens assure que les pannes du système d'ouverture automatisé des portes ont duré une semaine. Les serrures électriques commandées à distance par écran tactile ont cessé de fonctionner, empêchant la circulation de prisonniers, gardiens et visiteurs à l'intérieur de la prison. «Nous avons pu ouvrir les grilles grâce au bon vieux trousseau de clefs, mais cela prend beaucoup plus de temps, on a dû annuler certains parloirs, des activités, et les repas sont arrivés en retard», déplore un délégué du personnel.
La situation est apparemment rentrée dans l'ordre après une intervention de la société privée constructeur et propriétaire de la prison. «Il y a eu des difficultés au niveau de l'informatique et de l'ouverture de certaines portes», a reconnu l'administration pénitentiaire évoquant un «incident mineur, qui n'a pas eu de conséquence sur la détention» .
Mais, selon l'Ufap, le problème est plus sérieux : les grilles s'ouvrent de façon aléatoire dans une zone «névralgique» de la prison, où de nombreux prisonniers circulent entre les cellules, les équipements sportifs et les ateliers.
À l’aube des élections législatives du 30 août, les dirigeants japonais tirent la sonnette d’alarme : la population aura diminué de 20 % en 2050. Malaise économique ou blocages culturels, les femmes en âge de procréer renoncent ou tardent à enfanter. Écrivain et correspondante à Tokyo pour l’AFP, Karyn Poupée décrit un état d’esprit bien éloigné des préjugés occidentaux.
Paru le 28.08.2009, par Marine Deffrennes, Le Figaro/madame, extrait
Coup de projecteur : pourquoi les japonaises ne font-elles pas d'enfants ?
Lefigaro.fr/madame. – Comment expliquer le faible taux de fécondité des femmes japonaises (1,37 enfant par femme en 2008), parmi les plus bas du monde ?
Karyn Poupée. - Les Japonaises font moins d’enfants qu’elles ne le désireraient. Quand on les interroge, dans l’idéal, elles en auraient deux ou trois. Dans la réalité, elles en ont beaucoup moins ou pas du tout. Mais avoir un bébé hors mariage est quasi impensable ici. Or l’âge du mariage recule sans cesse. Les femmes ont beau être en campagne permanente pour trouver un conjoint, elles sont aussi de plus en plus exigeantes. La génération en âge de procréer est née entre les années 70 à 90 et a vécu les pires années de fluctuations économiques, d’où une recherche de sécurité maximale. Cette appréhension bride les couples. Une angoisse qui n’avait pas tant lieu d’être dans les années 50, où les hommes signaient des contrats pour un emploi à vie.
Pourquoi vie active et maternité semblent-elles incompatibles au Japon ?
Les structures de gardes d’enfants n’ont pas été mises en place lorsque les femmes se sont mises à travailler. ...
Luc Chatel veut donner un "nouvel élan" à la maternelle
LE MONDE | 31.08.09 | 11h26 • Mis à jour le 31.08.09 | 11h34, extrait
La première initiative du nouveau ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel devrait porter sur la maternelle. M. Chatel en a fait le premier point de sa conférence de rentrée, lundi 31 août. Il a annoncé un plan national de formation des enseignants de ce niveau et la mise en place dans chaque département de pôles regroupant ces "petites" écoles sous l'œil d'inspecteurs spécifiques. L'évaluation des acquis des jeunes élèves devrait aussi être renforcée.
L'année dernière, à la même époque, la question de l'avenir de l'école maternelle était au cœur de l'actualité. Et de la polémique, suite à la diffusion d'une vidéo montrant Xavier Darcos, alors ministre de l'éducation nationale, s'interrogeant, devant la commission des finances du Sénat, sur l'opportunité de recruter à bac+5 "des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches". M. Darcos avait ensuite expliqué qu'il avait voulu ouvrir le débat sur la généralisation de "la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans", et qu'il n'avait "d'aucune manière, d'aucune sorte" le "moindre projet de porter atteinte à l'école maternelle".