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Gdansk : M. De Crem salue les discours « très modérés »
Nucléaire/Iran : la menace "exagérée"
AFP, 01/09/2009 | Mise à jour : 18:36
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradeï, juge "exagérée" la menace nucléaire iranienne et affirme que rien ne laisse penser que le pays puisse se doter de l'arme nucléaire à court terme. Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui quittera ses fonctions à la fin de l'année, répond aux critiques qui l'accusent de couvrir les ambitions nucléaires de l'Iran. "Je pense que la menace a été exagérée", déclare-t-il. "Oui, les intentions de l'Iran sont un sujet de préoccupation et l'Iran doit être plus transparent avec l'AIEA et la communauté internationale", dit-il. "Mais l'idée que demain, à notre réveil, l'Iran se sera doté de l'arme nucléaire est une idée qui ne résiste pas à l'épreuve des faits".
Guerre 40-45
Gdansk: M. De Crem salue les discours "très modérés"
BELGA, mis en ligne le 01/09/2009
Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a salué mardi les discours "très modérés" prononcés par les dirigeants européens à Westerplatte près de Gdansk, en Pologne, lors des cérémonies du 70e anniversaire du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. "La page du 20e siècle est tournée, on est véritablement entré dans le 21e siècle", a affirmé M. De Crem à l'agence BELGA à l'issue de cette commémoration où il a représenté la Belgique - et en particulier le Premier ministre Herman Van Rompuy, retenu à Bruxelles par la reprise des activités gouvernementales. M. De Crem a qualifié les discours de mardi de "très modérés", y compris celui du Premier ministre russe Vladimir Poutine. Le chef du gouvernement russe - et ancien président - a notamment affirmé que tous les pactes conclus avec l'Allemagne nazie entre 1934 et 1939 étaient "moralement inacceptables", incluant parmi ceux-ci le pacte germano-soviétique Molotov-Ribbentrop signé en août 1939 et qui a conduit à l'invasion de la Pologne le 1er septembre suivant, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. Des dirigeants d'une vingtaine de pays dont la Russie et l'Allemagne ont célébré mardi à Gdansk le 70e anniversaire du début de ce conflit, qui a fait quelque 60 millions de morts en plus de cinq ans. La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part rendu un hommage plein d'émotion aux victimes de la Seconde Guerre mondiale et admis que son pays avait provoqué la pire tragédie de l'histoire européenne en déclenchant le conflit le 1er septembre 1939. "Il y a 70 ans a été ouvert, avec l'attaque allemande contre la Pologne, le chapitre le plus tragique de l'histoire de l'Europe", a déclaré Mme Merkel. Selon M. De Crem, le message de cette journée était à la fois "plus jamais cela" et que les structures existent désormais pour éviter la répétition d'un tel drame.