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Valérie Garbani demande « la tranquillité »
Affaire kadhafi, mardi 1 septembre 2009, Le Temps, extrait
La guerre des mots
Max Göldi, otage en Libye, le 23 avril 2009 dans Le Temps: «Chacun fait face à sa manière et développe sa propre stratégie pour gérer la peur, la colère, le désespoir, la frustration et la déception. Les gens qui n’ont jamais vécu cela ne peuvent probablement pas comprendre combien cette situation est stressante et comment on se sent.»
Hans-Rudolf Merz, lors de sa conférence de presse à Berne, le 21 août 2009: «Je prends la responsabilité de ma décision avec toutes les conséquences qu’elle implique […] Je suis prêt à faire un deuxième voyage pour m’assurer que les otages rentrent. Et si je n’y arrive pas, s’ils restent bloqués en Libye, alors je perdrai la face […] Il fallait atteindre deux objectifs: ramener les deux Suisses retenus et normaliser les relations entre les deux pays. Je ne voulais pas rentrer de ce voyage et dire que rien n’avait bougé […] J’ai connu des voyages plus agréables […] Si le parlement me dit que ce contrat n’est pas acceptable, j’assumerai.»
Justice, 12:27, Le Temps, extrait
Valérie Garbani demande «la tranquillité»
L’ancienne conseillère communale socialiste de Neuchâtel a été condamnée ce matin à 60 heures de travail d’intérêt général pour l’esclandre qui a entraîné sa démission. Ironie du calendrier, le policier auteur de la fuite qui avait lancé «l’affaire Garbani», en avril 2008, a comparu lui aussi pour violation du secret de fonction.
Valérie Garbani ne s’est pas déplacée pour entendre le verdict du Tribunal de police de Neuchâtel. Représentée par son avocat, Me Yves Grandjean, elle a été condamnée à 60 heures de travail d’intérêt général, à une amende de 100 francs et à payer 1200 francs de frais de justice. Une peine relativement clémente: le ministère public demandait 240 heures de travail d’intérêt général.