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Bakchich : l’Iran pique une crise de jalousie contre la Syrie
Nucléaire : l'Iran cherche à séduire et diviser ses interlocuteurs pour éviter des sanctions
LE MONDE | 02.09.09 | 14h36 • Mis à jour le 02.09.09 | 15h52, extraits
Main tendue à l'Iran : la politique instaurée par le président américain, Barack Obama, dès le début de sa présidence, notamment par un discours en mars où il se disait prêt à un "respect mutuel" et à un "dialogue direct" avec la "République islamique", entre dans une phase délicate. L'Iran, non sans dextérité, multiplie les initiatives et les signaux difficiles à interpréter. Téhéran a commencé cet été à déployer une stratégie active, apparemment destinée à neutraliser certaines critiques visant son programme nucléaire, mais sans pour autant répondre de façon nette aux demandes qui lui ont été faites depuis 2006 par le Conseil de sécurité des Nations unies. [...] L'administration Obama risque d'être placée devant un choix difficile. L'offre de coopération faite par les Six à l'Iran est conditionnée à un "gel" des activités d'enrichissement d'uranium. Mais la définition exacte de ce gel est sujette à interprétation. Dans son dernier rapport, remis le 28 août, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a critiqué fortement l'Iran, mais constaté aussi un recul ponctuel dans l'alimentation des centrifugeuses (appareils permettant l'enrichissement). Ce détail, dont personne ne semble pouvoir déterminer la portée exacte pourrait-il être invoqué pour considérer que l'Iran a de facto procédé à un gel, même s'il ne le proclame pas ? Les Etats-Unis semblent entretenir une ambiguïté, à la recherche d'un arrangement diplomatique. Mardi, la Maison Blanche a parlé de la nécessité d'"instaurer la confiance dans la nature exclusivement pacifique" des activités nucléaires de l'Iran. Sans parler de gel. La Russie a mis en garde contre l'"isolement" de l'Iran.
MONDE / MOYEN-ORIENT
Clotilde Reiss, l’Iran pique une crise de jalousie contre la Syrie
Querelle d’égos / jeudi 3 septembre, bakchich.info, par Catherine Graciet, extrait
Mais Téhéran — qui observe d’un œil circonspect la lune de miel entre la Syrie et ce que le Guide suprême Khamenei appelle l’« Arrogance mondiale » (l’occident et en particulier les États-Unis) qui cherche à diviser le « camp de la résistance » — n’entend pas tout céder à l’ami syrien. Pour les mollahs, le leadership régional incombe à l’Iran, et seulement à l’Iran.
Dans l’affaire Clotilde Reiss, Téhéran a par conséquent voulu signifier à l’Elysée que, dorénavant, mieux valait dialoguer en direct, plutôt que de passer par la Syrie. Les remerciements appuyés de Nicolas Sarkozy à Damas donnent l’impression que l’intermédiation de Bachar el-Assad a pesé lourd dans la remise en liberté conditionnelle de Reiss le 16 août. Il n’en reste pas moins que la jeune Française est toujours bloquée en Iran.
Pourquoi cette attente ? La diplomatie iranienne a multiplié les contacts à Paris avec l’espoir de prendre langue avec Claude Guéant. Leur message, qu’explique à Bakchich un des amis du régime, est clair : que Paris les aide à trouver un cadre général pour régler l’ensemble des contentieux, dont le nucléaire, et pas seulement la libération d’une otage. Avec un additif sans ambiguïté : tout sauf Kouchner et ses déclarations peu diplomatiques.
PARIS (AFP), 16 sept. 2007 — Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a estimé dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran et a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.
"Il faut se préparer au pire", a dit M. Kouchner, invité de l'émission radio-télévisée le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Interrogé pour savoir ce que cela signifiait, il a répondu sans précaution diplomatique: "c'est la guerre".
Actualité Béthune
La lutte pour libérer Florence Cassez sur le terrain artistique
Mardi 01.09.2009, 04:47 - La Voix du Nord, extrait
Sur la braderie, les parents de Françoise Cassez étaient accompagnés de Frédéric Ponthieux. Ce professeur de guitare au conservatoire d'Arras emprunte la voix artistique pour soutenir la Béthunoise, emprisonnée au Mexique.