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Clearstream : les révélations d'Imad Lahoud relancent les spéculations
NDLR : Il y a peu, Royal aurait publié un communiqué tard dans la nuit ? Et alors ? J'aime bien certaines plumes de Libé même si des articles dans ses feuilles semblent assez souvent démoralisants pour leurs cibles.
Clearstream : les révélations d'Imad Lahoud relancent les spéculations
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.09.09 | 09h17 • Mis à jour le 05.09.09 | 20h00, extrait
A deux semaines de l'ouverture du procès de l'affaire Clearstream, le Journal du dimanche a présenté, samedi 5 septembre, une pièce inédite qui pourrait avoir des conséquences sur son déroulement. Imad Lahoud, soupçonné d'avoir falsifié les listings Clearstream, a affirmé devant le juge d'Huy, dans un procès-verbal datant du 9 décembre 2008, que "la cabale contre Nicolas Sarkozy était montée sous la connaissance de Dominique de Villepin".
Dans ce procès-verbal, Imad Lahoud reconnaît avoir lui-même ajouté sur les listings Clearstream le nom de Nicolas Sarkozy, sous les patronymes de Nagy Bocsa "à la demande de Jean-Louis Gergorin". Soupçonné d'être le falsificateur des fameux listings issus de la chambre de compensation Clearstream, il est poursuivi pour "dénonciation calomnieuse" et "faux et usage de faux". "En faisant cela, je contribuais à écarter Nicolas Sarkozy, je savais que Jean-Louis Gergorin était en contact avec Dominique de Villepin et que la cabale menée contre Nicolas Sarkozy était montée sous la connaissance de Dominique de Villepin", a expliqué Lahoud, selon les extraits de ce document cités par le JDD.
Le parisien du jour
Politiques, 03/09/2009 à 00h00, Libé, extrait
Une éléphante qui trompe effrontément
L’ex-candidate PS s’arroge des titres et des honneurs fantaisistes.
On n’est jamais aussi bien flatté que par soi-même. Ségolène Royal s’est lancée, ces derniers jours, dans une campagne d’autopromotion effrénée, vantant ses initiatives locales comme son rayonnement international. Quitte, parfois, à se pousser du col et à récolter quelques railleries. L’élue socialiste est notamment au cœur d’une polémique sur le rôle qu’elle joue auprès du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Lors de son discours à La Rochelle, vendredi, Royal s’était présentée comme «la représentante mondiale au niveau des Nations unies pour la coopération décentralisée sur les énergies renouvelables». Une présentation qui lui a valu un démenti du Pnud. «Mme Royal a bien été contactée par le Pnud, mais au titre de présidente de région. Elle ne jouit d’aucun titre ni fonction particulière. Le Pnud s’est lié à la région Poitou-Charentes comme avec plusieurs autres, y compris françaises», expliquait mardi à Libération un responsable de l’organisation, réfutant fermement le titre de «représentante mondiale».Hier, le service de presse de Ségolène Royal a diffusé un échange de courrier attestant que l’élue a bien été missionnée par l’institution, ce que le Pnud ne conteste pas.
Ces derniers jours, Royal s’est arrogée un autre titre, contesté, de championne d’Europe des énergies renouvelables. Mardi, elle affirmait, sur RTL, que la région Poitou-Charentes «venait d’être reconnue première région européenne pour les énergies alternatives et pour son plan photovoltaïque». Une distinction sur laquelle le service de presse de la région n’a su donner aucune précision à Libération. Certes, Royal a lancé un ambitieux plan photovoltaïque de 400 millions d’euros dont le financement public-privé a été reconnu comme «innovant» par la Banque européenne d’investissement. Cela fait-il pour autant de la région la première d’Europe ? «De quoi parle-t-on ? ironise un expert. Du classement de la région la plus à l’ouest ? Chacun sait qu’en matière de photovoltaïque, les Allemands, par exemple, sont loin devant. C’est de la pure gonflette médiatique.»