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Affaire de pédophilie : à Boulogne et non rue Porte Gayole
NDLR : Ces réctifications et précisions géographiques semblent avoir une certaine importances...
S'agit-il d'une affaire d'Outreau bis ? « Pas du tout, répond le procureur. Les filles ne dénoncent pas plus que ce qu'on voit sur les photos et les vidéos. » Le fait qu'elles ne mettent en cause que le couple de voisins et leur père éloigne le spectre d'un réseau pédophile.
Actualité Lens
Affaire des viols à Boulogne : un Lensois en détention provisoire
Jeudi 17.09.2009, 04:47 - La Voix du Nord
C'est une affaire aux relents sordides, sur fond d'alcoolisation massive et de pratiques plus que déviantes. Un père de famille est soupçonné d'avoir violé ses deux filles, à l'époque mineures, en compagnie d'un couple d'amis au domicile de ces derniers. Le frère du père, un Lensois, aurait lui aussi violé les deux adolescentes à une autre période. Tous ont été placés en détention provisoire la semaine dernière.
Me Geneau, l'avocat du père de famille, parle de photos et d'une vidéo « bien glauques » sur lesquelles on reconnaît les deux victimes et le couple d'amis âgés d'une soixantaine d'années. Les viols se sont déroulés à leur domicile à Boulogne et non dans l'habitation rue Porte Gayole où le père occupait un appartement.
Ce couple a reconnu les faits de viol qu'on lui reproche et a mis en cause le père. Mais ce dernier dit « ne pas se souvenir de tout, ne reconnaît pas l'intégralité des faits » selon son avocat. Le frère du père, un Lensois de 49 ans, a reconnu « a minima » selon le procureur de la République « une agression sexuelle ». Déjà connu pour d'autres affaires de moeurs, il est aussi soupçonné d'avoir violé les filles à une autre période que celle de cette affaire.
Entendues pour une autre affaire
L'enquête a démarré fin 2008 quand les deux filles de J.-G, auditionnées dans le cadre d'une autre affaire de moeurs, ont révélé avoir été victimes de viols de la part de leur père, d'un couple d'amis de ce dernier et de leur oncle. Les faits se sont produits pendant 5 ans, jusqu'à l'an dernier, alors qu'elles étaient âgées de 12 à 17 ans. Elles ont déposé plainte dans la foulée de leurs révélations. Elles sont aujourd'hui jeunes majeures (18 et 19 ans), l'une vit à Boulogne, l'autre dans le sud de la France.
« Pas une affaire d'Outreau bis »
La semaine dernière, la police judiciaire a interpellé en même temps les quatre protagonistes. Placés en garde à vue, ils ont ensuite été mis en examen pour viols en réunion, viols par ascendant et viols sur mineur de moins et plus de 15 ans. Ils ont été incarcérés dans diverses prisons de la région.
Ils encourent au minimum 20 ans d'emprisonnement.
L'enquête se poursuit pour établir précisément le rôle de chacun, visionner toutes les vidéos saisies et aussi pour identifier et tenter de retrouver deux filles, peut-être des connaissances des deux victimes, qui apparaissent sur les photos mais ne participent pas aux scènes sexuelles.
S'agit-il d'une affaire d'Outreau bis ? « Pas du tout, répond le procureur. Les filles ne dénoncent pas plus que ce qu'on voit sur les photos et les vidéos. » Le fait qu'elles ne mettent en cause que le couple de voisins et leur père éloigne le spectre d'un réseau pédophile. •
ROMAIN DOUCHIN