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Sarkozy balaye toute polémique après sa visite à un hôpital
Sarkozy balaye toute polémique après sa visite à un hôpital de Villejuif
LEMONDE.FR avec AFP | 18.09.09 | 09h16 • Mis à jour le 18.09.09 | 15h23, extrait
En visite à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif à l'occasion de la 2 500e greffe de foie de l'établissement, Nicolas Sarkozy a été confronté aux accusations du syndicat SUD-Santé de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui s'indignait du coût du déplacement. Evoquant un "état de siège", le syndicat parle d'un déplacement qui a coûté 200 000 euros, soit "au bas mot à l'équivalent de huit infirmières sur un an". Le chiffre a été démenti par le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, qui a dénoncé une "polémique absolument ridicule". Le chef de l'Etat a dit ne pas comprendre les raisons de cette polémique. "Je trouve particulièrement incompréhensible qu'il puisse y avoir la moindre polémique liée à la présence du président de la République au milieu des greffés, au milieu des équipes médicales, parce ce que ce qui serait scandaleux, c'est que je n'y sois pas", a-t-il déclaré.
Vers un troisième tour à l'Unesco, Farouk Hosni reste favori
Reuters, 18.09.09 | 20h20, extrait
PARIS (Reuters) - Aucune majorité n'a été trouvée vendredi soir lors du deuxième tour de scrutin destiné à désigner le nouveau directeur général de l'Unesco, compliquant la tâche de l'Egyptien Farouk Hosni. Les deux premiers tours ont consacré le statut de favori du ministre égyptien de la Culture, candidat controversé en raison de ses déclarations jugées anti-israéliennes, voire antisémites par plusieurs personnalités de la communauté juive. En compétition avec huit autres candidats, il a obtenu vendredi soir 23 voix (une de plus que la veille) sur les 58 que compte le Conseil exécutif de l'organisation des Nations unies dédiée à la science, l'éducation et la culture, et dont le siège se trouve à Paris. Les délégations égyptienne, autrichienne, béninoise, équatorienne, russe et bulgare avaient maintenu leurs candidats respectifs au deuxième tour.
La suppression du juge d'instruction pourrait mettre à mal l'affaire des "biens mal acquis"
LEMONDE.FR | 18.09.09 | 18h35 • Mis à jour le 18.09.09 | 19h01, extrait
L'affaire dite des "biens mal acquis" vient de prendre une nouvelle dimension. Depuis la première plainte déposée en mars 2007, ses promoteurs mettent en cause les richesses accumulées en France par des chefs d'Etat africains et se heurtent au refus du parquet (contrôlé par le gouvernement) de valider la procédure. Jeudi 17 septembre devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, ils ont mis en garde contre un nouveau risque : que la réforme voulue par Nicolas Sarkozy visant à supprimer le juge d'instruction ne tue dans l'œuf leur initiative. La procédure, qui vise les présidents Omar Bongo du Gabon (aujourd'hui décédé), Denis Sassou-Nguesso (Congo) et Teodoro Obiang Nguema (Guinée-Equatoriale), a été relancée, le 5 mai dernier, par la décision inattendue de la doyenne des juges d'instruction de Paris, Françoise Desset, qui a déclaré recevable la plainte déposée par l'association Transparency International (TI) pour "recel de détournement de fonds publics" visant ces chefs d'Etat africains.