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Karachi : « Les déclarations de Sarkozy sonnent comme un aveu »
Karachi : procédures judiciaires (Juppé)
AP, 21/11/2010 | Mise à jour : 14:25, extrait
Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a affirmé sur Canal+ qu'"aucune preuve n'existe" attestant de l'existence d'un lien entre l'attentat de Karachi et "l'interruption décidée par le président de la République de l'époque, Jacques Chirac, du versement de commissions", en marge de la vente de trois sous-marins au Pakistan. Il a souligné qu'à Karachi, "il y avait des attentats contre les intérêts européens pratiquement tous les jours, parce que les extrémistes islamistes avaient décidé de mener cette politique terroriste".
Concernant le versement éventuel de rétro-commissions dans cette affaire, il a dit n'avoir "aucune preuve qui permette de le penser". Il a souligné que pour faire de telles allégations, il fallait "des preuves, et pour cela il y a des procédures judiciaires". "Il y a quatre juges d'instruction, c'est à eux de faire le travail", a-t-il ajouté.
Vendredi, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a déploré une "succession d'insinuations" et des "allégations calomnieuses" à l'encontre de Nicolas Sarkozy dans l'affaire liée à l'attentat de Karachi. Dans un communiqué, après l'intervention télévisée de l'ancien Premier ministre et secrétaire général de l'Elysée Dominique de Villepin, Claude Guéant a affirmé que l'affaire liée à l'attentat de Karachi "ne concerne en rien" le chef de l'Etat. "Le devoir de vérité auquel chacun doit contribuer dans cette affaire douloureuse ne doit pas favoriser pour autant les interprétations les plus fantaisistes", a ajouté Claude Guéant.
Faits divers
ENQUETE SUR LES RETROCOMMISSIONS
Karachi : «Les déclarations de Sarkozy sonnent comme un aveu»
Le Parisien | Propos recueillis par Nicolas Jacquard | 21.11.2010, 07h00, extraits
[...] Dans un livre qui vient de paraître*, deux filles de salariés décédés le 8 mai 2002, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, racontent la pression incessante des autorités, et ces petites mesquineries ou ces gros mensonges qui n’ont fait que renforcer leur détermination au fil de huit ans de combat pour la vérité. Entretien avec Magali Drouet.
[...] Avez-vous encore confiance dans les autorités françaises ? Non. Le divorce est consommé. Si nos dirigeants avaient été plus malins et plus respectueux, nous n’aurions pas développé le caractère que nous avons aujourd’hui. Ils nous ont méprisées, et ils sont tombés sur deux petites pestes qui ne lâcheront rien. Karachi a été pour nous comme une école de la vie. Ce combat, c’est le dernier cadeau que l’on puisse faire à nos pères et à nos mères.
[...] Le livre que vous venez de publier a des allures de réquisitoire contre la DCN ? Non, c’est juste un constat. Je raconte par exemple que c’est moi qui ai dû annoncer la mort de mon père à ma mère, ou comment la DCN a poussé pour la faire interner, et nous faire placer mes sœurs et moi.
* On nous appelle « les Karachi », de Magali Drouet et Sandrine Leclerc, Fleuve Noir, 250 p., 17,5 €
Chronique, le 30/06/2009, par Daniel Schneidermann, sur @SI
Magali Drouet, victime de deuxième zone
Dans n'importe quel pays, le visage de Magali Drouet vous serait familier. Vous auriez suivi dans les journaux télévisés, au jour le jour, son combat pour connaître la vérité sur la mort de son père, Claude Drouet, chef d'équipe, mort en 2002 dans l'attentat de Karachi. Mais nous sommes en France, et depuis 2002, les médias, pourtant si friands de victimes de toutes sortes, se sont soigneusement tenus à l'écart de ces hommes et de ces femmes-là. Comme si les victimes de Karachi n'...
Mots-clés : attentat, Birenbaum, Drouet, Karachi, Le Point, Ligne J@une, Mediapart, Sarkozy, secret d'état
Religion | 20 Novembre 2010 | Mise à jour le 21 Novembre 2010, le JDD
Préservatif: Le premier pas du pape
C'est une première dans l'histoire de l'Église catholique. Le pape Benoit XVI admet l'utilisation du préservatif "dans des cas particuliers", "pour réduire les risques de contamination" du virus du sida. C'est ce qu'on peut lire dans un livre d'entretiens à paraître mardi, dont les bonnes feuilles ont été publiées samedi. Jusqu'à présent, le Vatican s'était toujours fermement opposé à toute forme de contraception autre que l'abstinence.
6 commentaires
AFP, 21/11/2010 | Mise à jour : 18:37
Dominique de Villepin a affirmé ce soir sur TV5Monde qu'il n'y avait "pas de preuve formelle de rétrocommissions" mais seulement des "soupçons", dans le cadre du contrat d'armement avec le Pakistan au coeur de l'affaire de l'attentat de Karachi.
"À ma connaissance, il n'y a aucun lien. Nous sommes dans un cas en 1995, nous sommes dans l'autre cas en 2002, ce n'est pas le même gouvernement pakistanais, ce ne sont pas les mêmes circonstances au Pakistan", a déclaré Dominique de Villepin.
"Ce qui a été arrêté dans le contrat pakistanais, ce ne sont pas les commissions qui étaient dues légalement à des intermédiaires pakistanais" et "le président de la République a choisi d'arrêter les commissions dues à des intermédiaires non pakistanais, a précisé Dominique de Villepin à propos de la décision d'arrêter des versements. L'intermédiaire libanais Ziad Takkieddine apparaît dans l'enquête du juge financier Renaud van Ruymbeke sur d'éventuelles rétrocommissions.
Karachi : le juge demande à nouveau la déclassification des documents
22/11/10 11:42
Marc Trévidic, qui enquête sur l'attentat de 2002, a écrit au ministre de la Défense Alain Juppé, pour obtenir les documents classés "secret défense" qu'il réclame depuis plusieurs mois.
Marc Trévidic, juge d'instruction antiterroriste qui enquête sur l'attentat de Karachi en 2002, a écrit au ministre de la Défense Alain Juppé, pour demander à nouveau la déclassification de certains documents, révèle France Info lundi 22 novembre.
Le juge avait déjà fait une demande en ce sens le 5 mai et n'a pas obtenu de réponse. La commission consultative chargée de se prononcer sur la déclassification n'a toujours pas été saisie, alors que le délai habituel est de deux mois, selon une source judiciaire citée par France Info.
Dans son courrier, le juge indique qu'il n'a pas obtenu les documents classés "secret défense" qu'il réclame depuis plusieurs mois.
(Nouvelobs.com)
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101122.OBS3348/karachi-le-juge-demande-a-nouveau-la-declassification-des-documents.html
KARACHI
Karachi : l’avocat des familles demande à Sarkozy d'« arrêter de mentir »
bourdinandco - Bourdin & Co | RMC.fr | 22/11/2010
Invité de Bourdin Direct ce lundi, l’avocat des familles de victimes de l’attentat de Karachi, Me Olivier Morice, demande à Nicolas Sarkozy d’« arrêter de mentir ». Il réclame la transmission de documents, selon lui, indispensables à l'enquête.
Karachi : l'audition d'Alain Juppé demandée
BFMTV
BFMTV — 22 novembre 2010 — Me Olivier Moric, l'avocat des familles de victimes de l'attentat de Karachi, interviewé sur notre plateau a demandé à Nicolas Sarkozy d'arrêter de mentir. Il a aussi indiqué que la partie civile allait demander l'audition d'Alain Juppé.
AFP, 22/11/2010 | Mise à jour : 16:22, extrait
Le premier ministre François Fillon a refusé au juge Renaud Van Ruymbeke l'autorisation de perquisitionner les locaux de la DGSE à Paris dans un des volets de l'enquête sur l'affaire de Karachi, a-t-on appris aujourd'hui de source proche du dossier.
AFP, 23/11/2010 | Mise à jour : 08:29
Le ministre de la Défense Alain Juppé a déclaré aujourd'hui sur RTL que "les documents qui pourraient intéresser les juges d'instruction" dans l'affaire de l'attentat de Karachi seront "déclassifiés", après avis de la commission sur le secret défense.
Alain Juppé a par ailleurs indiqué qu'il était prêt, "comme tout citoyen", a répondre à une éventuelle convocation de la justice dans ce dossier. Interrogé sur RTL sur le refus du premier ministre d'autoriser une perquisition dans les locaux de la DGSE - qui dépend du ministère de la Défense - après avis de la commission consultative sur le secret de la défense nationale, il a estimé que l'avis de cette commission "était très argumenté".
"Elle a expliqué que ce lieu devait être un lieu secret si nous voulons préserver la crédibilité de nos services de renseignement", a-t-il souligné. "En revanche, aussi bien le Président de la République, que le Premier ministre, que moi-même, avons dit que les documents qui pourraient intéresser les juges d'instruction seront évidemment, après avis de la même commission, déclassifiés", a poursuivi Alain Juppé. "La réponse s'applique à tous les juges d'instruction et à toutes les demandes", a-t-il précisé.
Attentat/Karachi: perquisition à Bercy
AFP, 23/11/2010 | Mise à jour : 06:40, extrait
Le juge Renaud Van Ruymbeke a perquisitionné récemment au ministère du Budget à Bercy où il aurait saisi des notes sur les "montages financiers opaques" mis en place autour du contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan, affirme ce matin Le Parisien/Aujourd'hui en France.
"Il y a une dizaine de jours, dans la plus grande discrétion, le juge Renaud Van Ruymbeke a perquisitionné la Direction générale des Impôts, au ministère du Budget à Bercy", affirme le quotidien.
"Lors de sa perquisition, le juge du pôle financier aurait mis la main sur des documents 'extrêmement intéressants'", écrit Le Parisien, qui précise qu'il "s'agirait de notes manuscrites, non signées, datées de fin 2006".