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Fillon juge la réaction des magistrats « excessive »
NDLR : Je suis assez d'accord avec Marc Trévidic. 959 réactions, déjà ? C'est rare, tout à fait exceptionnel.
L'UMP vole au secours de MAM
AFP, 07/02/2011 | Mise à jour : 19:52 Réactions (25), extrait
La direction nationale de l'UMP a apporté aujourd'hui son soutien à la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, face aux appels à la démission de la gauche et à l'embarras de la droite, sur fond de polémique autour de ses vacances privées en Tunisie. "Jean-François Copé et l'UMP soutiennent la ministre des Affaires étrangères dans la tourmente qu'elle affronte", a déclaré l'entourage du secrétaire général Jean-François Copé, interrogé par l'AFP sur les difficultés de la chef de la diplomatie française qui embarrassent la droite et l'exécutif.
Fillon juge la réaction des magistrats «excessive»
Mots clés : Justice, Magistrats, grève, France, Nantes, Nicolas Sarkozy, Michel Mercier, François Chérèque, USM, SM
Par Flore Galaud
Le Figaro, 07/02/2011 | Mise à jour : 19:22 Réactions (959), extrait
La haute hiérarchie est même sortie de sa réserve habituelle : la conférence des premiers présidents des cours d'appel (qui regroupe les 35 chefs de cour) a en effet mis en garde vendredi contre la tentation «de reporter sur les magistrats et les fonctionnaires (…) la responsabilité» du fonctionnement des tribunaux.
Fillon reste ferme
Car pour les professionnels de la justice, les seules défaillances dans le suivi de Tony Meilhon sont liées au manque de moyens de la juridiction nantaise, dont les responsables avaient à plusieurs reprises informé qu'ils avaient des dizaines de dossiers en attente. Sur France Info, lundi matin, Marc Trévidic, le juge antiterroriste qui préside l'Association française des magistrats instructeurs a estimé que Nicolas Sarkozy était un «multirécidiviste» dans ses attaques contre les magistrats et que sa politique en matière de justice n'était «que du pipeau». Interrogé dans Libération, le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, a de son côté expliqué voir dans cette mise en cause présidentielle «une espèce de point d'orgue à toutes les attaques dont le corps judiciaire a fait l'objet au cours de ces dernières années».
La révolte est assez inédite. Si les tensions entre les magistrats et Nicolas Sarkozy ne datent pas d'hier, jamais la mobilisation n'a semblé aussi forte. D'autant que l'exécutif ne semble pas prêt à lâcher du lest. A l'issue d'une réunion avec Michel Mercier et Brice Hortefeux, François Fillon a estimé lundi en fin d'après-midi que la réaction des magistrats était «excessive» et qu'elle risquait d'être mal comprise des Français. Le premier ministre a lui aussi promis de sanctionner les juges qui se seraient rendus coupables de négligence dans le suivi du meurtrier présumé de Laëtitia. «Il était prévu qu'il (Tony Meilhon) soit suivi par un service de probation. Il ne l'a pas été. C'est un dysfonctionnement et ce dysfonctionnement est suffisamment grave dans ses conséquences pour le gouvernement ne puisse accepter de s'en tenir là», a jugé François Fillon.