« La révolte des magistrats se généralise | Fillon juge la réaction des magistrats « excessive » » |
Magistrats : Baroin critique le mouvement
Baroin réaffirme "la confiance" à MAM
AFP, 08/02/2011 | Mise à jour : 08:48, extrait
François Baroin a réaffirmé mardi la confiance du gouvernement à Michèle Alliot-Marie, dont l'opposition réclame la démission après ses vacances en Tunisie, indiquant qu'il n'y "aucune difficulté pour qu'elle poursuive (sa) mission" comme ministre des Affaires étrangères.
Né sous X: pourvoi en cassation en vue
AFP, 08/02/2011 | Mise à jour : 06:50, extrait
L'avocat de la mère du bébé né sous X, dont la cour d'appel d'Angers avait confié la garde aux grands-parents contre l'avis de la mère, a affirmé qu'il allait demander au parquet et au conseil général de se pourvoir en cassation, a annoncé le quotidien Ouest-France mardi.
Magistrats: Baroin critique le mouvement
AFP, 08/02/2011 | Mise à jour : 09:51
François Baroin a estimé que la protestation des magistrats contre les déclarations de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Laetitia était "pour une large part orchestrée par des syndicats" opposés au gouvernement et qui refusent "d'assumer leurs responsabilités". "Ce mouvement, certainement pour une large part sincère, est pour une large part organisé ou orchestré par des syndicats qui sont en opposition avec l'action du gouvernement", a déclaré le porte-parole du gouvernement sur France 2.
Les magistrats qui protestent "s'appuient sur ce qui est un fait divers pour eux" et qui est "pour nous un drame épouvantable, auquel nous devons apporter des réponses", a-t-il ajouté.
Selon lui, "ça n'est pas juste de la part des magistrats" de parler d'exploitation de la part du gouvernement. Le meurtre de Laetitia "n'est pas un fait divers supplémentaire, un élément statistique sur des dossiers de magistrats, c'est une épreuve collective et donc il est normal que le président de la République s'adresse d'abord aux Français".
"C'est le président de la République qui reçoit la douleur des familles, qui reçoit ce cri. C'est une douleur pour lui" et "sur ces sujets, il n'accepte pas la fatalité, il n'accepte pas que la société ne soit pas capable d'apporter des réponses, il n'accepte pas qu'il n'y ait pas des évolutions pour sauver nos enfants", a-t-il insisté. Il a également souligné que le budget de la justice était le seul avec celui de l'enseignement supérieur et de la recherche à être "épargné par les suppressions de postes et par la RGPP (Révision générale des politiques publiques".
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Le ministre du Budget François Baroin a cependant souligné lundi sur France 2 que le budget augmentait depuis 2002, ainsi que les effectifs. "C'est pas un problème de moyens, c'est un problème d'état d'esprit", a-t-il estimé.
"Il ne faut pas un repli sur soi, il ne faut pas donner l'impression de ne pas accepter le sens des responsabilités, de ne pas accepter qu'il y ait eu des fautes", a-t-il ajouté, parlant de "corporatisme".
François Fillon a qualifié lundi d'"excessive" la réaction des magistrats, tout en annonçant un rapport sur les moyens dont dispose la justice française.
Le Parti socialiste dit de son côté soutenir le mouvement et le député André Vallini, spécialiste des questions de justice, a exhorté le gouvernement à proposer des moyens supplémentaires.
Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
Extrait de source http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-revolte-des-magistrats-se-generalise-08-02-2011-136756_240.php
De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/magistrats-le-tribunal-de-paris-s-associe-a-la-grogne-08-02-2011-1305890.php