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L’affaire Cassez embarrasse les entreprises
Finances > Economie
L’affaire Cassez embarrasse les entreprises
Par Europe1.fr avec Martial You
Publié le 16 février 2011 à 11h40
Mis à jour le 16 février 2011 à 12h03, extrait
Sponsors de l’Année du Mexique, elles risquent de perdre une occasion de faire du lobbying.
L’affaire Florence Cassez, qui complique les relations franco-mexicaines depuis vendredi dernier, est aussi une source de préoccupation pour les entreprises française. L’Année du Mexique en France, à laquelle Mexico menace de ne pas participer si elle est dédiée à Florence Cassez, est en effet un évènement sur lequel les entreprises françaises investissent beaucoup, dans l’espoir d’y obtenir des contrats.
Derrière la culture, le lobbying ...
France
Alliot-Marie avait téléphoné à Ben Ali lors de ses vacances en Tunisie
Politique, mercredi 16 février 2011, Ouest-France, extrait
Michèle Alliot-Marie n'a pas fin d'entendre parler de ses vacances tunisiennes. Contrairement à ce qu'elle avait d'abord affirmé, la chef de la diplomatie française, a eu «un bref entretien téléphonique» avec le président tunisien Ben Ali durant ses vacances controversées fin 2010 en Tunisie. C'est ce qu'a indiqué, ce mercredi le cabinet du ministre, confirmant une information du site Mediapart.
«A cette période, Mme Alliot-Marie a eu un bref entretien téléphonique avec M. Ben Ali comme elle en a eu avec beaucoup d'autres chefs d'Etat ou ministres des Affaires étrangères», a déclaré un membre du cabinet.
«C'est tout simplement le métier du ministre des Affaires étrangères que d'avoir quotidiennement des entretiens téléphoniques ou des entrevues avec des autorités gouvernementales étrangères", a fait valoir la même source proche du ministre.
Des chauffards meurtriers et «hilares» devant la justice
Mots clés : Accident, Procès, Chauffards, Paris, Elodie Monteiro, Parquet, Correctionnelle
Par Flore Galaud
Le Figaro, 16/02/2011 | Mise à jour : 12:35
Après avoir mortellement percuté en voiture Elodie Monteiro, une cyclomotoriste de 23 ans, les deux jeunes s'étaient contentés de rire avant de s'enfuir. Leur procès s'ouvre mercredi en correctionnelle.
Embardées, zigzags, accélérations, feux rouges brûlés... puis le choc. Deux jeunes comparaissent à partir de ce mercredi en correctionnelle pour avoir mortellement percuté en voiture Elodie Monteiro, une jeune femme de 23 ans qui circulait en deux-roues dans le IVe arrondissement de Paris.
Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2010, trois jeunes originaires de Champigny-sur-Marne (94) «s'amusent» avec une voiture qu'on leur a prêté, une Toyota Yaris, sur le quai de Gesvres. Mais à l'angle de la rue Saint-Martin, le conducteur brûle le feu de trop : lancé à 75 k/h, il percute une cyclomotoriste qui rentrait chez elle après avoir terminé son service dans un bar. Il est 2h10 du matin.
L'impact est d'une violence inouïe. Elodie Monteiro est projetée à une dizaine de mètres. Les trois jeunes descendent alors du véhicule pour aller voir la victime. Là, scène surréaliste : ils «rient» et «insultent» les passants qui tentent de venir en aide à la jeune femme. Puis prennent la fuite à pieds. Sans prévenir les secours.
Contactés par les témoins du drame, les secours interviennent rapidement sur place. Elodie Monteiro, qui souffre de multiples lésions - dont un grave traumatisme facial - est transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Elle y décède quelques heures plus tard.
Tests de drogue et d'alcool positifs
Rapidement, les enquêteurs parviennent à retrouver la trace des chauffards. Le conducteur, âgé de 20 ans, est interpellé dans la nuit. Tout comme les deux passagers du véhicule : un jeune de 20 ans et un autre de 17. Les tests de dépistage révèlent qu'ils ont tous consommé de l'alcool et de la drogue. Les trois jeunes reconnaissent les faits, bien qu'ils arguent que le feu était orange, ce que l'enquête a réfuté.
Les deux jeunes, aujourd'hui âgés de 21 ans, comparaissent à partir de mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris. Le conducteur est poursuivi pour «homicide involontaire avec circonstances aggravantes» et l'autre pour «non-empêchement de délit». Le troisième passager sera jugé prochainement par un tribunal pour enfants.
«Ce sont des assassins, ils devraient tous passer devant une cour d'Assises», s'est insurgée mercredi la mère d'Élodie sur RTL. «Ils ont bu, se sont drogués (...), ils roulaient vite, ont brûlé des feux rouges, ont failli avoir un accident juste avant et cela ne les a pas arrêtés, ils ont continué à slalomer entre les voitures, à brûler des feux (..). Quand vous faites ça, vous êtes un tueur. Ce ne sont pas juste des jeunes qui voulaient s'amuser», a-t-elle estimé.
En correctionnelle, les deux jeunes encourent au maximum une peine de dix ans de prison pour des faits qui sont considérés comme un «délit routier».
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16/02/2011 | Mise à jour : 15:48
La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a rejeté aujourd'hui devant l'Assemblée nationale les appels à la démission lancés par l'opposition, en affirmant que "répéter des mensonges n'en font pas des vérités" et en jugeant "abjectes" les attaques contre ses parents".
Déjà fragilisée par une controverse sur ses vacances en Tunisie, la ministre est appelée à la démission par l'opposition après de nouvelles révélations du site Mediapart et de l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné sur un coup de fil à Ben Ali en pleine révolution et une transaction entre ses parents et un grand patron tunisien.
"Vous aurez beau répéter des mensonges, ça n'en fera pas des vérités", a-t-elle martelé une première fois à un député qui lui demandait de démissionner. "Depuis quelques semaines, a-t-elle ajouté, certains médias et hommes de gauche passent ma vie, tant publique que privée, au peigne fin. Faute d'y avoir trouvé quoi que ce soit d'illégal à me reprocher, c'est aujourd'hui sur la vie privée de mes parents qui ont 92 ans que l'on enquête".
"Est-ce que, a poursuivi la ministre, ils ont fait quelque chose d'illégal? Non! Cette campagne est indigne. Je veux vous dire tout simplement combien je regrette que vous ayez la petitesse, l'abjection d'essayer d'utiliser mes parents pour vous en prendre à moi et pour m'attaquer politiquement".
Elle a reçu le soutien du gouvernement en conseil des ministres, ainsi que du président Nicolas Sarkozy qui lui a envoyé un message manuscrit.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/16/97001-20110216FILWWW00518-tunisie-mam-se-defend-a-l-assemblee.php