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Campagne d'affichage. Deux ministres aux discours bien différents
NDLR : Des algues ou des produits de grande consommation, toxiques ? Quelle idée ! C'est comme la justice rendue par Nanterre et Versailles, sa cour de confirmation : sans le moindre danger, tout est fabuleux, surtout pour les enfants, lorsqu'ils sont les premiers concernés. « Gros menteur » ? Mais qui donc ?
France
Campagne d'affichage. Deux ministres aux discours bien différents
16 février 2011 à 18h37 - Le Télégramme, extraits
Quelle cacophonie ! Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, défend "le droit d'expression" des ONG en ce qui concerne la campagne d'affichage de France Nature Environnement, Bruno Le Maire, son collègue en charge de l'agriculture, évoque un "scandale".
[...] "FNE a choisi d'affirmer ses inquiétudes sur un certain modèle agricole avec des visuels un peu chocs. C'est un style contemporain qu'on trouve dans d'autres campagnes de communication, y compris dans certaines campagnes de l'Etat, a estimé la ministre de l'Ecologie. De façon évidente, il ne faut pas prendre les visuels au pied de la lettre. Ils sont là pour faire réagir".
« Ne pas prendre les visuels au pied de la lettre, ils sont là pour faire réagir »
Bretagne
Campagne choc. Le conseil régional porte plainte
16 février 2011 à 18h14 - Le Télégramme, extraits
Nouveaux rebondissements dans l'affaire de la campagne choc proposée par France Nature Environnement. La RATP a décidé de ne pas diffuser trois des six affiches présentées, notamment les deux visuels évoquant le problème des algues vertes. Le Comité régional du tourisme de Bretagne a, lui, saisi l'ARPP, le gendarme de la publicité. Et on vient d'apprendre que Jean-Yves Le Drian, président de la Région, "va défendre les intérêts de la Bretagne en justice". FNE va être assignée devant le tribunal de grande instance de Paris.
[...] Ce soir, on a appris que le conseil régional va porter plainte. Ce qu'explique Jean-Yves Le Drian, président de la Région, dans un communiqué : "Face au préjudice que constitue cette campagne de communication, le conseil régional a décidé, au nom de la défense des intérêts des Bretons, d’assigner, devant le tribunal de grande instance de Paris, l’association France Nature Environnement, notamment pour atteinte à son image, en présentant la première région agricole de France comme source de pollution et de mise en danger de le vie d’autrui".
"La Région mandate donc le cabinet Lysias aux fins d'engager la procédure la plus rapide, afin que cesse le préjudice d'atteinte à son image, son patrimoine, son intégrité et son crédit moral pour une collectivité dont l'engagement pour le développement durable et le respect de la santé est constant".
7 commentaires
AFP, 21/02/2011 | Mise à jour : 16:28
Eva Joly, candidate à la candidature écologiste pour la présidentielle de 2012, a justifié aujourd'hui les publicités controversées de France Nature Environnement sur les algues vertes ou les OGM, estimant que "c'est la réalité qui est violente", pas les photos.
"Quand on pense aux algues vertes en Bretagne et quand on voit la violence que génèrent les affiches qui montrent la réalité - personne ne dit que ces photos sont truquées -, on dit qu'elles sont violentes, les photos", a relevé Eva Joly lors d'un point-presse dans une ferme bio à Millançay (Loir-et-Cher). "Ce n'est pas les photos qui sont violentes, c'est la réalité qui est violente. Et c'est ça que nous allons changer", a-t-elle ajouté.
"C'est une campagne de vérité, a estimé l'eurodéputée, en marge d'une visite dans le Loir-et-Cher pour soutenir les candidats d'Europe Ecologie-Les Verts dans ce département. Je ne pense pas qu'on puisse combattre un problème qu'on ne peut pas nommer".
La campagne choc de France Nature Environnement sur les organismes génétiquement modifiés, les pesticides et les algues vertes, a été jugée "particulièrement déplacée" par le président Nicolas Sarkozy. Elle a provoqué de nombreuses réactions hostiles, notamment en Bretagne, où le Conseil régional a annoncé qu'il allait assigner en justice la fédération écologiste pour "atteinte à son image"
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/21/97001-20110221FILWWW00528-joly-justifie-les-photos-chocs-de-fne.php
"Nous allons continuer les actions de ramassage sur terre et en mer des algues vertes parce que c'est capital pour l'activité du tourisme (...) l'Etat sera présent auprès des collectivités", a assuré M. Sarkozy lors d'une table ronde sur la protection du littoral à Crozon.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/07/97001-20110707FILWWW00495-algues-vertes-l-etat-va-aider-sarkozy.php
De source http://www.france-info.com/sciences-tech-environnement-2011-08-06-sangliers-bretons-la-piste-des-algues-vertes-se-confirme-554573-29-31.html
AFP Publié le 07/09/2011 à 12:03
L'Agence de sécurité sanitaire de l'environnement (Anses) a estimé aujourd'hui "hautement probable" que la mort de 36 sangliers, cet été en Bretagne, soit due à du sulfure d'hydrogène produit par les algues vertes, sans pouvoir affirmer qu'il s'agissait du seul facteur.
Dans ce rapport publié au lendemain de celui de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) arrivant à des conclusions similaires, l'Anses a estimé "au regard de l'ensemble de données disponibles, que l'hypothèse d'une intoxication par le sulfure d'hydrogène (H2S) est la plus probable sans pouvoir affirmer qu'il s'agit du seul facteur contributif de la mortalité massive."
L'Anses avait été chargée par le ministère de l'Agriculture d'examiner les causes de la mort de ces animaux sauvages dans la baie de Morieux située dans l'estuaire du Gouessant.
L'agence avait déjà recommandé en juillet dernier de ramasser les algues vertes le plus rapidement possible après échouage pour éviter la putréfaction. Elle conseillait aussi de doter les personnels d'un détecteur de sulfure d'hydrogène et d'équipements de protection.
Dans son rapport de mercredi, elle préconise cependant de procéder à "des travaux complémentaires" à la recherche d'éventuelles cyanotoxines sur les organes des animaux morts et qui ont été conservés.
De même l'Anses suggère de se pencher sur les enjeux sanitaires associés à la décomposition d'algues vertes et la production de H2S dans les vasières, les fonds d'estuaires et des lits de certaines rivières.
En juillet l'Anses rappelait que la prolifération des algues vertes "est principalement liée à des concentrations élevées de nitrates dans les eaux, apportés par les activités humaines, en particulier l'agriculture, et une configuration physique du littoral" breton et du Cotentin. "Pour l'origine des algues vertes et les causes de leur prolifération, il n'y a pas tellement de mystère, ce sont des rejets d'azote sous forme de nitrate et de phosphore dans certains cas", a rappelé Gilles Salvat, directeur de la Santé animale à l'Anses.
Pour limiter ces déchets plusieurs solutions, selon lui : "limiter les déchets d'origine animale et les engrais inorganiques pour les cultures, choisir des cultures qui demandent plus ou moins d'azote ou encore instaurer une rotation des cultures". "Cela prend un peu de temps pour restituer aux sols leurs capacités d'absorber l'azote", a-t-il ajouté en référence au plan algues mis en place l'an dernier par le gouvernement après la mort d'un cheval sur une plage polluée par les algues vertes en décomposition. "Malgré les gros progrès réalisés notamment en Bretagne, tant qu'on ne sera pas descendu en-dessous du seuil de 10 ppm de nitrate dans les rivières, on ne verra pas forcément un effet des efforts entrepris sur la prolifération des algues vertes", a souligné M. Salvat. Il a noté qu'actuellement les rivières bretonnes connaissaient des concentrations de nitrates aux alentours de 30 ou 35 ppm, "ce qui est très très faible par rapport à ce que l'on avait il y a 20 ans".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/07/97001-20110907FILWWW00388-sangliers-morts-dus-aux-algues-vertes.php
De source http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/l-affaire-morfoisse-relancee-par-un-juge-d-instruction-09-09-2011-1423555.php
Par LeFigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 15/04/2013 à 18:52
Publié le 15/04/2013 à 18:48
L'Etat a été condamné par le tribunal administratif de Rennes à verser quelque 7 millions d'euros au département des Côtes d'Armor pour l'indemniser des sommes engagées jusqu'en 2009 dans la lutte contre les algues vertes.
Le retard de l'Etat dans la transposition en droit français de directives européennes sur la qualité de l'eau, ainsi que "sa carence" dans l'application aux élevages de la réglementation sur les installations classées constituent "une faute", souligne le tribunal administratif dans sa décision rendue vendredi et dont l'AFP a obtenu une copie aujourd'hui.
Ces manquements ont entraîné "des apports excessifs de nitrates d'origine agricole dans les cours d'eau", à l'origine du phénomène des algues vertes, expliquent les juges administratifs. Ils pointent du doigt "un lien direct et certain de cause à effet entre ces carences fautives de l'Etat et le dommage que constitue la pollution par les masses d'algues vertes" sur le littoral costarmoricain.
L'Etat a ainsi été condamné à verser 5.143.007 euros au titre de l'aide financière apportée par le département breton aux communes pour le ramassage et le traitement des algues vertes.
Il devra aussi payer 1.516.100 euros pour les études concernant les interventions menées et 387.410 euros pour le remboursement des actions préventives.
Le département des Côtes d'Armor réclamait 10,7 millions d'euros à l'Etat.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/15/97001-20130415FILWWW00601-algues-vertes-l-etat-condamne-a-payer.php