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Ankara : France « trop mise en avant »
Actualité > Japon : séisme, tsunami et risque nucléaire
EN DIRECT. Japon : évacuation du personnel de la centrale de Fukushima
Le Parisien, | Publié le 21.03.2011, 08h21 | Mise à jour : 10h39, extrait
20 000 morts ou disparus... Humainement, le tribut colossal du séisme de magnitude 9 et du tsunami, qui ont secoué le Japon le 11 mars, devrait encore s'alourdir. Sur le plan économique, ils pourraient coûter au Japon jusqu'à 4% de sa production nationale, soit entre 86 à 165 milliards d'euros. Mais la reconstruction, qui pourrait durer cinq ans, devrait aider à la relance de l'économie, a estimé la Banque mondiale lundi. Pendant ce temps, la course contre la radiocativité continue.
10 heures. Une fumée grise s'échappe du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est). Il s'agit du premier incident notable depuis mercredi dans la centrale. Le réacteur 3 est au centre des préoccupations depuis plusieurs jours. Gravement touché par une explosion qui a soufflé la partie supérieure du bâtiment, il est chargé de combustible MOX, un mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium, dont les rejets sont particulièrement nocifs.
USA: le Coran brûlé par le pasteur Jones
AFP, 21/03/2011 | Mise à jour : 10:23, extrait
Le pasteur intégriste américain Terry Jones a mis à exécution hier sa menace de mettre en scène un autodafé public d'une copie du Coran, un projet qui avait suscité un tollé il y a six mois dans le monde musulman mais aussi chrétien.
Les condamnations de dizaine de chefs d'Etat et du pape Benoît XVI contre ce que l'Organisation de la conférence islamique (OCI) avait qualifié de "grossière provocation" s'étaient succédées et le pasteur avait renoncé à son projet, définitivement avait-il alors déclaré.
Mais hier, affirmant avoir "tenté de donner au monde musulman l'opportunité de défendre son livre" et n'avoir pas reçu de réponse, il a fait brûler un exemplaire du Coran lors d'une cérémonie ouverte au public à Gainesville (Floride), en présence d'une trentaine de personnes.
Ankara: France "trop mise en avant"
AFP, 21/03/2011 | Mise à jour : 10:37
La Turquie ne comprend pas que la France se soit comportée comme si elle assumait le leadership des opérations militaires en cours en Libye, a affirmé aujourd'hui le ministre turc de la Défense, Vecdi Gönül.
"Il nous est difficile de comprendre le fait que la France se soit trop mise en avant dans ces opérations", a-t-il dit à des journalistes. "Nous avons un peu du mal à comprendre que la France agisse comme si elle était le principal exécuteur de la résolution" 1973, votée par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, a souligné le ministre.
Celui-ci a fait remarquer qu'après le déclenchement des frappes contre le régime de Mouammar Kadhafi, "il était bien clair que les Etats-Unis devaient assurer le commandement" des opérations.
Samedi, la France a pris durant quelques heures le leadership de l'opération sous l'égide de l'ONU. Premiers à intervenir, les avions français ont procédé aux premières frappes. Mais dès samedi soir, les Etats-Unis sont passés à l'offensive avec des frappes de missiles de croisière, de même que la Grande-Bretagne.
La Turquie a réclamé hier que l'Otan réexamine les plans opérationnels qu'elle prépare depuis des semaines pour la Libye, car elle juge que l'intervention armée de la coalition change la donne, selon des diplomates.
2 commentaires
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Libye: Le front allié se fissure
Les membres de la coalition contre le régime de Mouammar Kadhafi étaient divisés lundi sur la suite de leur action. Certains d'entre eux veulent en confier le commandement à l'Otan. Paris s'y refuse.
Les attaques aériennes sur la Libye se poursuivaient lundi soir, mais sur le terrain diplomatique, le ciel s'obscurcissait. Les pays de la coalition internationale s'opposent en effet sur la question de la direction des opérations. Plusieurs capitales souhaitent en effet que l'Otan prenne les commandes, ce que refuse Paris. Au cours d'une réunion, les ambassadeurs d'une majorité des 28 pays membres ont confirmé leur souhait que l'alliance relaie au plus tôt la coalition qui a lancé la campagne de bombardements samedi, selon les diplomates.
Ainsi, le Luxembourgeois Jean Asselborn explique son souhait d'évolution: "mon pays comme beaucoup d'autres, n'a qu'un seul moyen de s'engager, c'est dans le cadre de l'Otan." La France s'y oppose. Elle estime que, si l'Otan dirige l'intervention, les pays arabes ne voudront pas s'y rallier et, pire, finiront par la dénoncer. Paris semble toutefois bien isolé. A l'heure actuelle, les opérations sont menées par une coalition emmenée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Les actions sont nationales et coordonnées par les QG américains de Ramstein (ouest de l'Allemagne) et Naples (sud de l'Italie).
Paris inflexible
Lundi soir, Barack Obama a, lui aussi, ouvert la porte à une inflexion. "L'Otan jouera un rôle" dans un délai "de jours, non de semaines", a-t-il lancé. ...
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