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Elle tenait son amant en laisse: 10 € d'amende avec sursis et fou rire
Michel Fourniret dépose une QPC
lefigaro.fr, 09/04/2011 | Mise à jour : 10:04
Michel Fourniret fait à nouveau parler de lui. Le Parisien révèle ce matin que le tueur en série réclame l’annulation de sa mise en examen pour l’assassinat en avril 1988 de Farida Hammiche, crime qu’il a avoué en 2003 mais qu’il estime prescrit. Dans ce but, son avocat, Me Grégory Vavasseur, a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), la nouvelle arme offerte aux justiciables pour contester une loi ou un point de droit.
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Elle tenait son amant en laisse: 10 € d'amende avec sursis et fou rire
Le Parisien | Claude Massonnet | Publié le 09.04.2011, 07h00
Ces amants-là ont fait sensation vendredi au tribunal correctionnel de Carcassonne. Le 9 février dernier, Claire-France, une joyeuse retraitée de 63 ans, flânait devant les boutiques de la principale rue piétonne de Carcassonne en tenant en laisse Stefan, 50 ans. L’homme cheminait à ses côtés, le sexe hors du pantalon, au bout d’une chaînette que sa « maîtresse » lui avait passée autour des testicules.
L’improbable attelage avait déambulé de commerce en commerce devant les passants médusés avant de finir en garde à vue pour attentat à la pudeur.
« Nous avons fait ça pour nous amuser, nous étions en plein délire », s’exclame à la barre cette coquette et dynamique sexagénaire brune, « portée sur la chose » comme il est mentionné dans le dossier du tribunal. « Je ne voulais pas sortir. J’ai dit à Claire-France : Si tu veux que je vienne, il faut que tu m’attaches », raconte Stefan, un chômeur roumain. Passant de la parole au geste, la prévenue tente de démontrer que le sexe n’était pas sorti du pantalon de son « soumis ».
Elle se penche vers la braguette de Stefan pour indiquer la bonne position de la chaîne et du pénis. La présidente ouvre des yeux ronds. La « maîtresse » n’ira pas jusqu’au bout de cette reconstitution spontanée. Elle éclate d’un rire, jusqu’aux larmes, qui se propage à l’ensemble de la salle d’audience, juges compris. C’est à peine si la présidente parvient à évoquer les faits reprochés — l’exhibition — et la gêne que cela pouvait représenter pour les passants.
« Vous auriez eu 20 ans, cela aurait pu intéresser des jeunes filles ou des jeunes femmes », lance le procureur Antoine Leroy, qui n’échappe pas, lui non plus, à l’hilarité générale. Le magistrat se dit également persuadé que cette affaire pourrait donner des idées à pas mal de couples. La retraitée confirme : « Tous mes voisins voulaient venir à l’audience. Vous savez, à la retraite, souvent, on s’ennuie. » Sur le mode humoristique, le procureur reprend la parole. « Je réclame une peine extrêmement sévère de 10 € d’amende avec sursis. Pas 69 €, mais 10 € avec la destruction de la chaîne. » A peine remise de son fou rire, la présidente condamne le couple à 10 € avec sursis et leur demande de réserver leurs jeux à l’intimité de leur domicile.
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