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La ville qui veut en finir avec la polygamie
Le Parisien | Yves Fossey | 22.02.2005
C'est une première en France. Aux Mureaux (Yvelines), le maire vient de proposer aides et appartement aux familles polygames qui acceptent de décohabiter. Une idée qui provoque déjà de nombreux remous...
EN PLEINE rénovation urbaine, la ville des Mureaux (Yvelines) lance un vaste programme incitant quelque 80 familles, toutes d'origine africaine et totalisant près de 1 000 enfants, à se séparer et à s'installer dans des appartements différents. Une structure spécialisée sera même prochainement mise en place pour pousser les femmes à « décohabiter ». Si elles acceptent, elles se verront attribuer un logement à part avec leurs enfants et bénéficieront d'aides diverses. De plus, celles qui sont en situation irrégulière devraient obtenir une carte de résident. Alors que Les Mureaux s'apprêtent à démolir et à reconstruire près de 1 000 logements, la municipalité dirigée par François Garay (DVG) est formelle : les familles polygames ne seront pas relogées ensemble dans des HLM. Celles qui persisteront dans cette voie n'auront aucune garantie pour l'avenir en matière d'attribution de logement. Jusqu'alors, ces grandes fratries vivaient toutes sous le même toit, parfois en réunissant plusieurs appartements sur un palier. Une situation que Les Mureaux, qui souffrent de problèmes sociaux chroniques, ne veulent pas reconduire. Une mesure de « décohabitation » qui sera appliquée en douceur A l'instar du ministère des Affaires sociales, la municipalité estime que la polygamie ne favorise pas l'intégration des femmes et nuit à l'éducation des enfants. Une circulaire ministérielle de 2001 facilite ainsi la délivrance de titres de résident aux femmes « qui sortent de la polygamie ». La municipalité affirme que cette mesure dite de « décohabitation » - une première en France - va être appliquée en douceur pour éviter les traumatismes et les déchirements. Une maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale (MOUS) sera chargée « d'accompagner et de faire des propositions aux familles pour mieux les reloger », explique Marie-Françoise Savigny, l'élue chargée du dossier. La mission de ces spécialistes devrait commencer dès cette rentrée pour une durée de trois ans. Elle s'inscrit dans le cadre des démolitions et des reconstructions d'immeubles qui viennent d'être lancées. « Pensez à ces femmes qui vivent dans des situations très difficiles, elles doivent faire toutes les tâches ménagères, surtout les repas et la lessive pour vingt personnes, raconte Marie-Françoise Savigny. Les conditions d'hygiène ne sont pas respectées, tout le monde ne peut pas se laver dans de bonnes conditions. Quant aux enfants, agglutinés dans des logements inadaptés, ils préfèrent passer du temps dans la rue. » Les loyers de celles qui s'installeront seules avec leurs enfants dans un nouvel appartement seront pris en charge par un organisme de tutelle pendant un an. Il faudra aussi répartir les allocations familiales. Celles-ci s'élèvent parfois à 1 700, 1 800 ou même 2 000 selon la composition du couple. Déjà l'idée provoque des remous. Certaines grandes familles des Mureaux sont contre le projet (lire encadré). « Mais décohabitation n'est pas synonyme de rupture totale et il faut que les enfants conservent des liens avec leur père, souligne une bénévole d'Afrique Service. Ce sont surtout les hommes qui s'opposent généralement à cette mesure pour des raisons financières. » Selon cette association spécialisée, c'est pourtant la meilleure solution pour « régulariser de nombreuses femmes qui vivent aujourd'hui clandestinement en France ».
Le Parisien
Cet article a été publié dans la rubrique Vivre Mieux
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AFP, 12/04/2011 | Mise à jour : 12:12
Une femme intégralement voilée a été interpellée ce matin à Saint-Denis et amenée au commissariat, où un rappel à la loi entrée en vigueur hier lui a été notifié, a indiqué la préfecture de Seine-Saint-Denis.
La femme, interpellée dans la rue dans le quartier de la Basilique à Saint-Denis, a été amenée au poste après avoir refusé de se dévoiler sur la voie publique. Elle a retiré son niqab au commissariat et a déclaré qu'elle n'était pas contrainte de porter le voile, a expliqué une source policière à Saint-Denis, soulignant qu'une telle contrainte représente désormais un délit.
Un rappel à la loi lui a été notifié par écrit et les policiers lui ont expliqué le nouveau texte en vigueur avant de la laisser quitter le commissariat, a poursuivi cette source.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/12/97001-20110412FILWWW00438-niqab-interpellation-a-saint-denis.php
(AFP) – Il y a 52 minutes
PARIS — Le ministre chargé des Collectivités territoriales Philippe Richert a affirmé mardi devant l'Assemblée nationale que quatre femmes voilées avaient été "verbalisées" depuis lundi, pour avoir enfreint la loi interdisant le port du voile intégral.
"Depuis lundi, quatre personnes ont été verbalisées par les services de police pour le port du voile, deux à Paris, une dans les Yvelines et une en Seine-Saint-Denis", a déclaré M. Richert, répondant au député Geneviève Lévy (UMP).
"En cas de difficultés de contrôle, la personne sera invitée à rejoindre les locaux de police ou de gendarmerie. Il n'y aura aucun placement en garde a vue", a assuré le ministre Richert, qui dépend du ministre de l'Intérieur Claude Guéant.
Les déclarations de M. Richert n'étaient toutefois pas complètement corroborées par des informations recueillies par l'AFP lundi et mardi à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans les Yvelines.
La suite: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iy7-32DZhjQhPK7NL8MVcOWS38zA?docId=CNG.bac94e854372ae980d470d6a363b9991.901