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Une éducatrice prise en otage à la prison pour mineurs de Meyzieu
NDLR : Il me semblait aussi que ces syndicalistes et surveillants pouvaient parfois raconter n'importe quoi.
ENQUETE. Jeudi dernier, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Lyon pour tenter d'éclaircir ce qu'il s'est véritablement passé le 27 mars dernier, lors de l'agression du surveillant pénitentiaire.
Lyon
Une éducatrice prise en otage à la prison pour mineurs de Meyzieu
Créé le 13.04.11 à 04h42 - Mis à jour le 13.04.11 à 08h50 - 20 minutes
FAIT-DIVERS - Elle a été séquestrée par un nouveau détenu pendant deux heures mardi...
L'angoisse aura duré plus de deux heures mardi à l'Etablissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu. Vers 16h30, une éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse a été prise en otage par un détenu de 16 ans, armé d'une lame de rasoir.
Elle a finalement été relâchée peu avant 19h, et prise en charge par le pôle médical. Le jeune homme s'est rendu sans incident après des négociations avec les forces de l'ordre. On ignorait hier les raisons de son geste.
Un établissement sous tension
Le détenu, récemment arrivé à Meyzieu et condamné à six mois puis un an de prison pour «menaces envers un agent de la sécurité publique» et «vols aggravés», était libérable en août 2011. «Il aurait profité d'un retour de mouvement au sein de la prison pour s'enfermer dans un bureau avec l'éducatrice», a précisé hier Emmanuel Chambaud, délégué Ufap/Unsa.
A plusieurs reprises ces dernières semaines, ce syndicat, majoritaire dans les prisons, avait alerté l'administration pénitentiaire de la recrudescence des actes de violence observés à Meyzieu. «Crachats, insultes, violence… Depuis un mois et demi, l'EPM, c'est la catastrophe», ajoute le syndicaliste. Fin mars, la tension était montée d'un cran après l'agression d'un surveillant de 41 ans par un détenu de 15 ans, transféré de Marseille à Meyzieu pour avoir commis «des actes de violence».
Dans les jours suivant cet incident, quatre autres personnels avaient été blessés en tentant de ramener l'ordre dans l'établissement. L'Ufap avait alors réclamé le transfert des détenus impliqués dans ces faits de violence et la mise en place du «régime différencié», déjà instauré dans plusieurs prisons. Ce système de bonus, permet aux détenus les plus respectueux, investis dans leur projet de réinsertion, de faire davantage d'activités que celles prévues au quotidien
Elisa Frisullo, Frédéric Crouzet