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Pédophilie/Bruges : ex-évêque en cavale
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Art : la photo controversée d'un crucifix détruite au musée d'Avignon
Le Parisien | Publié le 17.04.2011, 19h15 | Mise à jour : 20h39, extrait
Le collectionneur des lieux, Yvon Lambert, est encore sous le choc. «C'est incroyable. Deux oeuvres foutues pour toute cette histoire, ça devient insupportable.» Depuis l'inauguration de son exposition intitulée «Je crois aux miracles» le 12 décembre dernier, il a dû faire face à plusieurs menaces et moyens de pressions pour retirer l'oeuvre de Serrano. «Je suis persécuté au téléphone. J'ai reçu 30 000 mails, je n'exagère pas, 30 000 mails des intégristes. Cette ignorance, cette intolérance... c'est le Moyen Age qui revient à grand pas !» s'emporte-t-il.
Une indignation partagée par le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand, qui a condamné «une atteinte à un principe fondamental, celle de la liberté de création et d'expression qui s'inscrit dans le cadre de la loi».
Pédophilie/Bruges: ex-évêque en cavale
AFP, 17/04/2011 | Mise à jour : 18:20
Roger Vangheluwe, l'ancien évêque de Bruges convaincu de pédophilie mais dont les crimes sont prescrits, a quitté la communauté religieuse française où le Vatican l'avait cloîtré pour une destination inconnue, a annoncé aujourd'hui à l'AFP la supérieure de la communauté religieuse. "Il est parti hier soir (samedi)", a déclaré la mère supérieure de la Fraternité de Jérusalem, une communauté religieuse établie à La Ferté Imbault, dans le centre de la France.
Interrogée sur la destination prise par l'ancien évêque après son départ de la Ferté Imbault, la religieuse a répondu: "Je ne sais pas. Pour toute information (sur cette affaire), on renvoie à la nonciature de Belgique", a-t-elle dit. Le Vatican avait ordonné à Roger Vangheluwe de se soumettre à "un traitement spirituel et psychologique" et de se faire oublier. Mais l'ancien évêque n'a pas respecté les consignes.
Contraint de démissionner en 2010 après avoir reconnu avoir abusé sexuellement un de ses neveux mineurs pendant treize années, il a confessé jeudi dernier avoir abusé d'un deuxième enfant pendant près d'une année et a minimisé ses actes, décrits comme "un jeu", "une sorte d'habitude". La retraite obligée demandée par le Vatican "n'est pas une punition, mais une période de réflexion", a-t-il en outre affirmé, se vantant de nombreux témoignages de soutien, notamment de communautés religieuses.
Ses déclarations, dont il a admis qu'elles ont été une erreur, ont replongé l'Eglise de Belgique dans la tourmente. Sa hiérarchie est accusée de vouloir le protéger et plusieurs évêques ont demandé au Vatican d'agir très vite et de le sanctionner sous peine de ruiner les efforts entrepris pour regagner la confiance des fidèles.
Le problème vient du fait que les crimes de Roger Vangheluwe, commis entre 1973 et 1986, sont prescrits pour la justice civile, comme pour la justice ecclésiale.
Seul le pape peut trancher, car le droit canon ne prévoit pas la possibilité de déchoir un évêque de son état clérical, soulignent les théologiens.
Société
15 avril 2011, 09h14, France Soir, extrait
Sexe au Vatican : Enquête choc sur les dessous du Saint-Siège
Sexe au Vatican est un livre révélations sur les mœurs des prêtres à Rome. Abus sexuels sur des religieuses, avortements forcés, chèques du Vatican pour acheter le silence des mères élevant des fils et filles de prêtres... L'auteur Carmelo Abbate dit tout !