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Bayonne : un prévenu en état de manque gazé au tribunal
07.05.11 23:54, 1609 vues, Catégories: La justice de qualité
NDLR : Tiens, « Nicolas connaît bien le juge des enfants »... Voir également Pékin invite les internautes à enquêter.
Bayonne : un prévenu neutralisé avec des gaz lacrymogènes
France Info - 09:59, un son. Pour Alain Tessier Flohic, les gaz lacrymogènes était la solution la plus adaptée. (0'38")
6 mai 2011 11h42 | Par Emmanuelle fère, Sud-Ouest, extrait
Bayonne : un prévenu en état de manque gazé au tribunal
Nicolas, le prévenu a eu 18 ans en octobre dernier. Il habite le Pays basque intérieur, chez ses grands-parents, présents hier. En détention provisoire depuis lundi soir, il comparaissait pour six vols à l'arrachée, commis depuis le début de l'année, à Biarritz et à Bayonne. Nicolas connaît bien le juge des enfants, et que trop les stupéfiants - cocaïne, résine de cannabis, etc.
Encore gosse aux yeux bleus ébahis, déjà un peu boxé par la vie, Nicolas avait demandé hier à comparaître dès 14 heures. Phobie de l'enfermement, envies déclarées de suicide. En sevrage depuis deux mois. « Ils ne m'ont pas donné le bon dosage de cachets à la maison d'arrêt », a t-il dit lorsque l'audience a finalement repris, après intervention des pompiers, et du Samu. Nicolas comparaîtra mardi a t-il été décidé. Il a été maintenu en détention. Remenotté. « Je ne peux pas voir mes grands-parents ? Je ne peux rien faire alors ? » Et encore ce regard traqué, sans réponse.
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Un prévenu en état de manque gazé dans sa cellule avant de comparaître devant tribunal
LEMONDE.FR avec AFP | 06.05.11 | 21h18 • Mis à jour le 06.05.11 | 22h45, extrait
Selon le journal Sud-Ouest, qui a révélé l'affaire, le toxicomane, torse nu, hurlait dans la salle des comparutions immédiates et se tordait de douleur en s'épongeant les yeux lorsqu'il a pénétré dans la salle, contraignant la magistrate présidant l'audience, Marie-Hélène Ville, à la suspendre et à appeler le service d'aide médicale d'urgence.
Le prévenu "hurlait et se tapait la tête contre les murs", explique le président du TGI, Alain Tessier-Flohic, précisant que la scène durait depuis "deux ou trois heures" quand il a donné l'ordre de le gazer. On "ne pouvait pas imaginer qu'il était en état de manque", a-t-il ajouté.
Selon Alain Tessier-Flohic, on pouvait "soit le ramener à la raison", "soit lui faire administrer une piqûre" de tranquillisants "par un médecin, mais, en ce cas, il n'aurait plus été en mesure de se défendre. Nous avons choisi une autre solution pour qu'il puisse comparaître : le gaz pour le neutraliser", a indiqué le magistrat. "Il s'est débattu, a retiré ses vêtements (...). Lorsqu'il a été transféré en salle d'audience, il était dans un état de grande excitation", a-t-il expliqué.
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Le jeune homme âgé 19 ans, très agité car en état de manque, avait subi avant sa comparution jeudi dernier des pulvérisations de gaz lacrymogènes, à la demande du président du TGI de Bayonne. Ce geste, à l'origine du report de l'audience, a donné lieu à une vive controverse et une demande d'explications de la Chancellerie.
Les magistrats et avocats présents à l'audience correctionnelle de ce mardi ont souligné que cet incident - qui pourrait faire l'objet de diverses suites - ne devait pas intervenir dans le déroulement de l'affaire jugée en comparution immédiate.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/10/97001-20110510FILWWW00587-prison-ferme-pour-le-prevenu-gaze.php
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