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Raillée sur Internet, l'Hadopi assume sa campagne de pub
Mots clés : campagne de publicité, PUR, Emma Leprince, Marie-Françoise Marais, Hadopi, La Quadrature du net
Le Figaro, 16/06/2011 | Mise à jour : 13:28, extrait
Selon la Haute autorité chargée de la lutte contre le piratage, les détracteurs de sa campagne de publicité manquent d'humour.
Non, l'Hadopi ne regrette rien. Ni le ton de ses publicités, ni leur détournement par des internautes pour le moins inspirés. Bien au contraire : la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet s'avoue même plutôt satisfaite de l'intérêt médiatique suscité par son opération de communication, qui n'a officiellement débuté que lundi matin. Sa présidente, Marie-Françoise Marais, assure ainsi «très bien vivre cette campagne». « Nous l'avons lancée pour le grand public, avec un sens particulier et sur un mode décalé», précise-t-elle au figaro.fr. «Nous savions que certaines internautes allaient la détourner, mais cela fait partie de la liberté d'expression, et ce n'était pas ce genre de personnes que nous ciblions», ajoute-t-elle, mettant en avant le côté «clin d'œil» et «grand public» des publicités, deux expressions devenues les pierres angulaires de la Haute autorité face aux reproches venus du net.
Brandi comme défense, l'humour développé lors de cette campagne ne répond cependant pas à toutes les critiques. Le terme «PUR», choisi pour désigner le label des plates-formes légales de musique et de vidéo, est aussi jugé douteux. «Nous avons choisi le mot PUR parce qu'il était très usité dans le langage des jeunes. Mais aussi parce qu'il est très difficile de trouver trois lettres pour un acronyme qui veuille dire quelque chose», répond Marie-François Marais. Pas question donc de sous-entendu à peine voilé sur la purification du net de ses pirates. Il s'agit seulement de parler au grand public, et plus précisément aux jeunes.
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L'ancien styliste de Dior a été condamné à 4.000 euros d'amende avec sursis pour un incident survenu le 24 février 2011 à La Perle, et à 2.000 euros d'amende avec sursis pour un autre incident, le 8 octobre 2010, dans le même établissement du quartier du Marais.
Il devra également s'acquitter d'un euro de dommages et intérêts auprès des victimes de ses insultes, proférées en état d'ébriété, ainsi qu'auprès de cinq associations antiracistes qui s'étaient portées parties civiles. Il devra également rembourser les frais de justice de SOS Racisme, du Mrap, de l'UEJF et de la Licra.
A l'audience du 22 juin, le parquet avait requis une condamnation à au moins 10.000 euros d'amende.
De source http://www.lexpress.fr/styles/minute-mode/peine-legere-pour-galliano_1028154.html