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Ce que le BEA n'a pas dit sur l'AF447
NDLR : Je me doutais que c'était une affaire pour des hackers, pour des sources proches du dossier, des bavards, et des journalistes
INFO FIGARO - Ce que le BEA n'a pas dit sur l'AF447
Fabrice Amédéo, le Figaro. Mis à jour le 05/08/2011 à 17:55 | publié le 05/08/2011 à 17:55
Des enregistrements contenus dans les boîtes noires n'ont pas été portés à la connaissance du public. Une source proche de l'enquête a donné accès au Figaro à une partie de ces enregistrements dans le cockpit (le CVR). Ils révèlent notamment que, dans un premier temps, les pilotes n'ont pas modifié leur route en dépit de conditions météo défavorables. Lire l'intégralité de l'article en cliquant ici.
ACTUALITÉ Société
AF 447 : ce que les enquêteurs du BEA n'ont pas dit
Mots clés : AF 447, BEA, CRASH, PARIS-RIO, BRESIL
Par Fabrice Amedeo, Le Figaro. Publié le 05/08/2011 à 17:49, extrait
Il est 0h15 à bord du vol AF 447. Alors que tous les avions présents sur la zone ont choisi ou vont choisir de modifier leur route pour éviter une zone de cumulonimbus, le commandant de bord du vol AF 447 dit à son collègue: «On ne va pas se laisser emmerder par des cunimbs.» Les «cunimbs» sont les cumulonimbus chargés de glace qui peuvent entraîner un givrage des sondes Pitot. L'AF 447 est le seul avion, la nuit du 1er juin, à avoir poursuivi sur une route rectiligne. Il ne modifiera sa trajectoire que de 12 degrés en arrivant à proximité du phénomène météo. Il sera alors trop tard pour l'éviter. Vingt minutes avant le crash, le commandant de bord annonce: «Ça va turbuler quand je vais aller me coucher.» Puis au moment de quitter le cockpit: «Bon allez, je me casse.» Le commandant de bord est donc allé se coucher en connaissance de cause juste avant les turbulences qui ont marqué le début du drame.
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Il y aurait deux raisons à la non-diffusion de ces extraits, selon le quotidien : ils n'expliqueraient pas précisément les causes du crash, et mettraient surtout en cause les deux pilotes.
"Ca va turbuler quand je vais me coucher"
Ces conversations "ne reflètent pas le professionnalisme que la corporation des pilotes cherche à dépeindre depuis le début de la semaine", estime Le Figaro. A l'écoute des enregistrements, il apparaîtrait notamment que les pilotes n’ont pas modifié leur route malgré des conditions météo difficiles.
De source http://www.europe1.fr/France/Les-enregistrements-caches-de-l-AF-447-658115/