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Dette: 8 Français sur 10 sont inquiets
AFP Mis à jour le 13/08/2011 à 14:49 | publié le 13/08/2011 à 14:49
Dans le contexte de la crise de la dette de la zone euro, 82% des Français disent se sentir "inquiets" à l’égard du déficit public et de la dette, dont un quart "très inquiets".
D'autre part, un Français sur deux estime que la réduction de la dette publique devra figurer dans l'agenda politique de la rentrée, selon un sondage réalisé par l'Ifop et publié samedi par Sudouest.fr. Le gouvernement doit annoncer de nouvelles mesures le 24 août pour lutter contre le déficit.
Concernant les solutions avancées pour enrayer l’augmentation du déficit public, une majorité de Français préconise de revenir sur la baisse de la TVA accordée aux restaurateurs (62%) et de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires (57%), deux mesures phares du mandat de Nicolas Sarkozy.
Les Français se montrent plus partagés sur la poursuite et l’accélération de la politique de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (53%) ou la diminution de certaines prestations sociales (50%). Mais, moins du quart des personnes interrogées sont prêtes à accepter une augmentation des impôts pour résorber le déficit (24%).
En effet, si la lutte contre le chômage (59%), la santé (59%) et l’éducation (55%) sont placées en tête des priorités en matière d’action publique pour les mois à venir, l’étude indique que 50% des Français inscrivent la réduction de la dette publique dans l’agenda politique de la rentrée. Cette préoccupation est au coude à coude avec la lutte contre la délinquance (50%) et le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat (51%).
Selon l'Ifop, seuls 36% des personnes interrogées considéraient la réduction de la dette publique comme prioritaire au début de l’année 2010.
Le sondage a été réalisé en ligne du 9 au 11 août 2011 auprès de 1.003 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.
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Les raisons de la colère sociale en Israël
Mots clés : ECONOMIE, REVOLTE, IMMOBILIER, ISRAEL
Par Sophie Amsili, Constance Jamet Publié le 11/08/2011 à 10:07
Malgré une prospérité économique inédite depuis 1948, Israël est confronté depuis le début de l'été à un mouvement de contestation sociale sans précédent. Explications alors que de nouvelles manifestations sont annoncées ce samedi.
Les dirigeants du mouvement de contestation sociale ont appelé à de nouvelles manifestations ce samedi soir dans une douzaine de villes d'Israël. La semaine dernière, ils étaient plus de 250.000 à défiler à Tel Aviv.
Israël, un pays globalement prospère
Avec une croissance moyenne de 4,5% par an, l'économie israélienne n'est pas à plaindre. Le pays profite, entre autre, de sa spécialisation sur l'exportation de produits à haute valeur ajoutée, comme les composants électroniques, les ordinateurs ou les équipements médicaux et scientifiques.
Grâce à une politique fiscale bien menée, le cadre budgétaire n'a jamais été violé depuis huit ans. «Israël a constamment remboursé ses prêts et le ratio entre la dette publique et le PIB a chuté de 120% à 80%», souligne Haim Israel, directeur de recherche chez Bank of America Merrill Lynch en Israël. «Le pays a traversé la crise de 2008-2009 sans diminution de son PIB, ni augmentation du taux de chômage». À 6%, ce dernier est en effet historiquement bas, alors qu'il avait atteint 11% en 2004.
La flambée des prix des logements, élément déclencheur...
LA suite, sur le site du Figaro
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La délation fiscale à la mode en Grèce
AFP Mis à jour le 14/08/2011 à 16:25 | publié le 14/08/2011 à 16:25
La délation fiscale est en plein essor en Grèce, avec une multiplication par quatre des signalements de fraudeurs présumés auprès de la police financière en 2010, sur fond de grave crise économique, relevait dimanche le quotidien libéral Kathimérini.
Selon ce quotidien, la brigade anti-fraude, Sdoe, a reçu 18.500 signalements en 2010, contre 4.500 l'année précédente, et 4.000 en 2008, lors de la création, tardive, du service compétent.
Qu'elle atteste d'une prise de conscience fiscale dans un pays où la fraude généralisée a asséché les finances publiques, ou témoigne de la montée des aigreurs dans une société frappée par l'austérité, la tendance s'est maintenue au premier semestre 2011, avec 7.500 dénonciations.
Selon un responsable de la Sdoe cité par Kathimérini, les signalements, faits pour la plupart anonymement par téléphone et courrier électronique, concernent avant tout "les commerces n'émettant pas de tickets de caisse, et les médecins, avocats et autres professions libérales ne délivrant pas de reçus".
De source: http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/08/14/97002-20110814FILWWW00112-la-delation-fiscale-a-la-mode-en-grece.php
Le Cavaliere "a exposé à son interlocuteur le contenu du plan d'austérité approuvé vendredi par le Conseil des ministres. Et il a en particulier souligné la manière dont les mesures décidées permettront de parvenir à l'équilibre budgétaire dès 2013", précise le communiqué.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/14/97001-20110814FILWWW00181-austerite-entretien-berlusconi-sarkozy.php
La contestation sociale en Israël n'est désormais plus cantonnée aux grandes villes. C'est l'enseignement de la nouvelle mobilisation qui a eu lieu, samedi 13 août, et qui s'est étendue à une douzaine de localités du pays pour la première fois depuis le début du mouvement il y a un mois.
De source http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/08/14/en-israel-la-contestation-s-etend-a-tout-le-pays_1559544_3218.html
A la Une > Idées
La France peut-elle encore échapper à un scénario grec ?
Point de vue | LEMONDE | 11.08.11 | 15h49 • Mis à jour le 11.08.11 | 22h45
La machine infernale est en train de s'enclencher. Il est désormais possible que la France suive la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Italie et l'Espagne dans le club peu enviable des pays dont la dette publique est considérée comme toxique par les marchés financiers. Le scénario est bien rodé. La pression monte lentement mais inexorablement, la notation par les agences est abaissée, la panique s'installe et, au bout du chemin, il faut se résoudre à aller quémander de l'aide au FMI, aux partenaires européens et à la BCE, qui prennent le contrôle de la politique économique. La purge exigée en contrepartie des prêts est sévère. C'est le grand traumatisme national.
Ce processus est lent. Il a duré six mois pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Il durera sans doute moins longtemps pour l'Italie et l'Espagne. Pour la France, le point de non-retour n'est pas encore franchi, mais les prémices sont là. Une fois le point de non-retour franchi, le gouvernement ne peut plus rien faire pour empêcher le rouleau compresseur d'avancer.
Les marchés sont-ils fous et méchants ? La réaction de la classe politique est toujours la même : dénégation des risques et propos vengeurs à l'égard des spéculateurs et autres financiers sataniques qui veulent faire fortune sur le dos de la mère patrie. Mais les marchés ne sont ni fous ni méchants. Ils détiennent une grosse part de la dette publique de la France, quelque 1 700 milliards d'euros, soit 85 % de notre PIB, et ils sont effrayés de perdre une partie de leurs patrimoines. La panique n'est pas bonne conseillère, mais elle est très humaine. Faut-il leur en vouloir, voire les cadenasser ?
La suite, tout aussi drôle: http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/11/la-france-peut-elle-encore-echapper-a-un-scenario-grec_1558488_3232.html