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07.10.11 12:02, 3051 vues, Catégories: La justice de qualité
Infos > France
Un adversaire politique de Morano condamné
Par Europe 1 avec AFP
Publié le 6 octobre 2011 à 17h30
Mis à jour le 6 octobre 2011 à 17h30
Le tribunal correctionnel de Nancy a condamné jeudi un adversaire politique local de Nadine Morano à 4 mois d'emprisonnement ferme pour avoir lancé une fausse alerte à la bombe au domicile de la ministre à Toul, en Meurthe-et-Moselle, début août.
Le procureur avait requis une peine de 6 mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve. Alain Oger, 44 ans, avait déjà été condamné en 2009 notamment pour une tentative de chantage sur Mme Morano.
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"Il y a eu des vérifications suffisantes, je suis persuadé qu'il y a eu un incident dans cet aéroport. J'ai trois sources distinctes", a expliqué à la barre le journaliste poursuivi, qui a indiqué que le commandant de bord avait refusé de lui communiquer le rapport de vol. "Après cette affaire, j'ai été confronté à des pressions, à une violence, à une volonté de me nuire", a-t-il ajouté.
Dans son réquisitoire, le procureur Raymond Morey a pourtant estimé que le journaliste n'avait "pas pris toutes les précautions, sans preuves directes". "J'estime que le journaliste n'est pas en mesure de démontrer qu'il a mené une enquête sérieuse, et qu'il a manqué de prudence", a-t-il expliqué, en soulignant que c'était "bien la ministre qu'on (voulait) atteindre, avec l'idée qu'on vise l'institution".
La veille, le rédacteur en chef de L'Est Républicain, Rémi Godeau, avait défendu son journaliste, en expliquant qu'il "a fait son travail, il a vérifié son information avant de rédiger un billet, au demeurant mesuré en comparaison avec ce qu'on peut lire ou voir par ailleurs sur la ministre".
MME MORANO S'EN ÉTAIT DÉJÀ PRIS AU QUOTIDIEN RÉGIONAL EN JANVIER
L'avocat de Mme Morano, Me Bernard Thibaut, a pour sa part pointé "la presse, qui s'érige en censeur et qui fait respecter les lois de la morale, mais qui doit aussi vérifier la réalité des choses qu'elle écrit". La ministre réclame 15 000 euros de dommages et intérêts. Une somme jugée "démesurée" par l'avocate de la défense, Me Marie-José Vohmann, qui s'est étonnée des réquisitions du parquet qui, "manifestement, a agi sur ordre".
"C'est un dossier extrêmement important qui touche à nos valeurs démocratiques, à la liberté d'information. Tout un chacun connaît Mme Morano : alors qu'on sait que la presse régionale est dans une situation difficile, on lui dit 'Taisez-vous, sinon...', en réclamant 15 000 euros!" "On a vraiment l'impression que Mme Morano cherche à museler la presse", a conclu l'avocate.
De source http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/07/1-500-euros-requis-contre-l-est-republicain-accuse-d-avoir-diffame-morano_1584092_823448.html
Dans son réquisitoire, le procureur Raymond Morey a pourtant estimé que le journaliste n'avait "pas pris toutes les précautions, sans preuves directes". "J'estime que le journaliste n'est pas en mesure de démontrer qu'il a mené une enquête sérieuse, et qu'il a manqué de prudence", a-t-il expliqué, en soulignant que c'était "bien la ministre qu'on (voulait) atteindre, avec l'idée qu'on vise l'institution".
La veille, le rédacteur en chef de L'Est Républicain, Rémi Godeau, avait défendu son journaliste, en expliquant qu'il "a fait son travail, il a vérifié son information avant de rédiger un billet, au demeurant mesuré en comparaison avec ce qu'on peut lire ou voir par ailleurs sur la ministre".
MME MORANO S'EN ÉTAIT DÉJÀ PRIS AU QUOTIDIEN RÉGIONAL EN JANVIER
L'avocat de Mme Morano, Me Bernard Thibaut, a pour sa part pointé "la presse, qui s'érige en censeur et qui fait respecter les lois de la morale, mais qui doit aussi vérifier la réalité des choses qu'elle écrit". La ministre réclame 15 000 euros de dommages et intérêts. Une somme jugée "démesurée" par l'avocate de la défense, Me Marie-José Vohmann, qui s'est étonnée des réquisitions du parquet qui, "manifestement, a agi sur ordre".
"C'est un dossier extrêmement important qui touche à nos valeurs démocratiques, à la liberté d'information. Tout un chacun connaît Mme Morano : alors qu'on sait que la presse régionale est dans une situation difficile, on lui dit 'Taisez-vous, sinon...', en réclamant 15 000 euros!" "On a vraiment l'impression que Mme Morano cherche à museler la presse", a conclu l'avocate.
De source http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/07/1-500-euros-requis-contre-l-est-republicain-accuse-d-avoir-diffame-morano_1584092_823448.html
08.10.11 @ 12:07