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Indonésie: un ado de 14 ans gardé à vue
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Indonésie: un ado de 14 ans gardé à vue
AFP Publié le 07/10/2011 à 07:12
Un Australien de 14 ans était toujours en garde à vue sur l'île indonésienne de Bali, après avoir été interpellé pour l'achat de près de sept grammes de haschich, a-t-on appris de source policière. L'adolescent a été arrêté hier en possession de 6,9 grammes de haschich, tandis qu'il rentrait à son hôtel dans la région de Kuta, station balnéaire de Bali, a-t-on précisé de même source. Selon les médias australiens, il aurait dit à la police avoir pris pitié du dealer, qui a affirmé n'avoir pas mangé depuis une journée, et lui a offert 250.000 roupies (21 euros) pour la drogue.
Les arrestations sont courantes, et les peines très sévères, en matière de stupéfiants en Indonésie. Mais la jeunesse de l'adolescent a cette fois-ci suscité une émotion particulière, en Australie notamment. Le ministre australien des Affaires étrangères, Kevin Rudd, a assuré jeudi que "tout sera fait pour ramener ce jeune chez lui".
Un porte-parole de la police balinaise a indiqué que les parents du garçon, un avocat ainsi que des "responsables australiens" sont arrivés sur l'île. En Indonésie, les enfants sont traduits devant les mêmes tribunaux que les adultes.
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Dans son réquisitoire, le procureur Raymond Morey a pourtant estimé que le journaliste n'avait "pas pris toutes les précautions, sans preuves directes". "J'estime que le journaliste n'est pas en mesure de démontrer qu'il a mené une enquête sérieuse, et qu'il a manqué de prudence", a-t-il expliqué, en soulignant que c'était "bien la ministre qu'on (voulait) atteindre, avec l'idée qu'on vise l'institution".
La veille, le rédacteur en chef de L'Est Républicain, Rémi Godeau, avait défendu son journaliste, en expliquant qu'il "a fait son travail, il a vérifié son information avant de rédiger un billet, au demeurant mesuré en comparaison avec ce qu'on peut lire ou voir par ailleurs sur la ministre".
MME MORANO S'EN ÉTAIT DÉJÀ PRIS AU QUOTIDIEN RÉGIONAL EN JANVIER
L'avocat de Mme Morano, Me Bernard Thibaut, a pour sa part pointé "la presse, qui s'érige en censeur et qui fait respecter les lois de la morale, mais qui doit aussi vérifier la réalité des choses qu'elle écrit". La ministre réclame 15 000 euros de dommages et intérêts. Une somme jugée "démesurée" par l'avocate de la défense, Me Marie-José Vohmann, qui s'est étonnée des réquisitions du parquet qui, "manifestement, a agi sur ordre".
"C'est un dossier extrêmement important qui touche à nos valeurs démocratiques, à la liberté d'information. Tout un chacun connaît Mme Morano : alors qu'on sait que la presse régionale est dans une situation difficile, on lui dit 'Taisez-vous, sinon...', en réclamant 15 000 euros!" "On a vraiment l'impression que Mme Morano cherche à museler la presse", a conclu l'avocate.
De source http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/07/1-500-euros-requis-contre-l-est-republicain-accuse-d-avoir-diffame-morano_1584092_823448.html