« Liliane Bettencourt mise sous tutelle | La « prière sauvage » de militants anti-IVG devant l'hôpital Tenon » |
La tension monte d’un cran entre pro et anti-corrida
NDLR : On apprend que les élus du midi vont soutenir la boucherie artisanale ou culturelle tandis que dans le même pays, la France, les élus tendent d'avantage à condamner l'abattage dit rituel, la maltraitance, la torture... ou tendent encore à promouvoir la qualité, le label bio et l'étourdissement. Je note que le sujet d'une prochaine manifestation des « anti » a pu être « évoqué » devant le préfet du Gard. A Paris ainsi qu'ailleurs, dans ce même pays, nos forces de l'ordre savent dissuader, empêcher et disperser toutes formes de manifestations ou rassemblements « non autorisés » ou « embarrassants »... Je suis curieux de lire les prochains coupons de presse ainsi que ce qui bruissera, grouille déjà ou grenouillera encore, ailleurs que dans la presse, sur Internet ou sur Facebook. Ai-je bien lu ou copié/collé le contenu de Midi Libre, la prochaine manifestation des « anti » devra être « silencieuse » ? Entendrons nous encore les « pros » nous lancer « Liberté », d'abord ou principalement les leurs, ou les « pro » devront-ils également se taire, au titre de l'« Egalité » ? Vive la France, sa boucherie artisanale, le commerce de ces spectacles, et si t'es pas d'accord, tu te tais ou tu va rouspéter beaucoup plus loin
Nîmes. La tension monte d’un cran entre pro et anti-corrida après les violences de Rodilhan
Midi Libre, 16/10/2011, 06 h 00, extrait
Après la manifestation des anti-corrida du 8 octobre dernier sur le sable des arènes de Rodilhan, en marge de la finale de Graines de toreros, qui a entraîné des scènes de violence rarement vues (lire nos précédentes éditions), la tension n’est pas vraiment retombée.
Ce qui pourrait ne rien augurer de bon avant le rassemblement du 21 octobre devant la statue de Nimeño II organisé par un collectif d’aficionados, là-même où les anti-corrida avaient manifesté le 17 septembre dernier en pleine feria des Vendanges.
[...] Toutefois, pour le rassemblement de vendredi prochain, à l’appel d’une bonne dizaine d’associations qui invitent "toutes les entités ou personnalités" à les rejoindre, il semble que toutes les mesures aient été prévues pour que la manifestation se déroule dans le silence et le respect. D’ailleurs, d’après les informations recueillies au cours d’une récente cérémonie de remise de médailles, les autorités municipales n’ont pas manqué d’évoquer le sujet devant le préfet du Gard. Côté mairie, une forte mobilisation est attendue de la part des élus. Afin de montrer, comme ce fut le cas dans le passé, la force du "peuple du Midi" pour défendre culture et traditions.
Gard, début 2011
Des manifestants pacifiques gazés par un gendarme
Pages: 1 · 2
2 commentaires
Interrogée sur la portée symbolique de la manifestation de partisans de l’abolition de la corrida devant la statue de Nimeño II, Claire Starozinski préfère éoquer le recours de l’Alliance anti corrida au tribunal administratif afin que la corrida ne soit pas inscrite à la liste des biens immatériels du patrimoine culturel français. Elle annoncera par ailleurs en novembre une action d’envergure des anti corrida à Nîmes l’an prochain. Et elle sera différente de celle du Crac et du Clam.
Publié en septembre dernier: http://www.midilibre.fr/2011/09/19/l-alliance-anti-corrida-ne-veut-pas-semer-la-haine,390121.php
« Même à 800 km des corridas, on est concernés par la souffrance animale »
dimanche 16.10.2011, 05:25 - La Voix du Nord
Lutter contre ces formes de « torture animale », cette « barbarie », c'est l'engagement de Franck. Sensible à la cause depuis toujours, il s'y investit particulièrement depuis un an, avec son épouse Laurence. Ils ont voulu créer cette délégation Nord du CRAC, portés par le dégoût ressenti lors d'un séjour dans le sud-ouest, près de Mimizan : « On a vu ces images de corrida étalées dans des journaux, des magazines, comme on voit des photos et des comptes rendus de pièces de théâtre ici... », raconte Franck, écoeuré. Comme il l'a été par la décision prise cette année, en catimini, par le ministère de la Culture, qui a inscrit la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France, au même titre que... la tarte tatin.
Alors que la Catalogne vient de l'interdire et qu'environ deux tiers des Français sont opposés à la corrida, l'argument de la « tradition » est toujours avancé par les aficionados, mais évidemment battu en brèche par les membres du CRAC, qui soutiennent la proposition de loi abolitionniste des députées Muriel Marland-Militello (UMP) et Geneviève Gaillard (PS). Il s'agit en effet de supprimer l'alinéa 7 de l'article 521-1 du code pénal. Celui-ci précise que les « courses de taureaux » et les « combats de coqs » ne tombent pas sous le coup de la loi (interdiction d'exercer des sévices envers les animaux, actes passibles de deux ans de prison et 30 000 euros), lorsqu'une « tradition locale ininterrompue peut être invoquée ». Une exception pour le moins incongrue, mais qui laisse libre cours à « la barbarie ».
Extrait de source http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Roubaix/actualite/Secteur_Roubaix/2011/10/16/article_meme-a-800-km-des-corridas-on-est-conce.shtml