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La « prière sauvage » de militants anti-IVG devant l'hôpital Tenon
NDLR : Un exemple de gestion puis de dispersion de manifestations ou de rassemblements « sauvages » par des civilisés... Au tout début du « printemps Arabe », MAM avait pensé que nous pourrions former les forces de l'ordre tunisiennes. Il faudra songer à former celles du Gard ou de Rodilhan aussi
PROVOCATION ANTI-GUEANT 15/10/2011 à 16h48, Rue89, extraits
La « prière sauvage » de militants anti-IVG devant l'hôpital Tenon
Sébastien Leban
Étudiant
Samedi matin, 10h30. Aux abords du square Edouard Vaillant (XXe arrondissement de Paris), des mégaphones crépitent et viennent troubler la tranquillité du marché installé rue de Chine.
Près de 200 manifestants se sont massés devant la grille de l'hôpital Tenon à l'appel du Collectif Tenon. La raison de ce rassemblement : lutter contre un groupe d'intégristes catholiques, SOS Tout-petits, venu remettre en cause la réouverture du centre IVG de l'hôpital au mois d'avril, obtenue après de longs efforts.
Des dizaines de policiers anti-émeute, épaulés par les gendarmes, sont postés de chaque côté de l'établissement et filtrent le passage pour éviter aux contre-manifestants d'accéder au groupe religieux.
Installée 150 mètres plus loin sur le boulevard Gambetta, à l'entrée du métro Pelleport, la cinquantaine de militants anti-IVG récite des extraits de la Bible et crie sa volonté de mettre fin à la « peine de mort pour les tout-petits ».
La tension est palpable aux abords de l'hôpital et les quelques mètres qui séparent les deux groupes sont scrupuleusement balisés par les forces de l'ordre installées à chaque carrefour.
[...] 12h30, les participants décident de mettre fin à leur action et se dispersent doucement. Un gendarme intervient et leur conseille d'attendre quelques instants que « la zone soit sécurisée ». Un militant anti-IVG s'empare du micro pour donner la consigne : « Ne bougez-pas, la police va nous escorter. »
Cette prière sauvage ainsi que l'attitude des forces de l'ordre ce samedi matin contrastent avec l'interdiction de prier dans la rue, entrée en vigueur le 15 septembre, et les déclarations de Claude Guéant :
« Je le répète, j'avais dit que la pratique des prières dans la rue devait cesser et elle cessera à la date prévue. Nous pourrions aller jusqu'à l'emploi de la force si nécessaire, mais c'est une hypothèse que j'écarte car le dialogue qui a été conduit porte ses fruits. »
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