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Face aux « affaires », Sarkozy dénonce la « calomnie »
NDLR : La présomption d'innocence, un concept pour ses amis, ses proches et les fonctionnaires ? Il me semble que selon Sarkozy, Colonna comptait plutôt d'office parmi les coupables. « Laissez la justice faire son travail » ? Mon billet d'avril dernier, Avec des mensonges, tout peut paraitre très bien motivé, a pu heurter...
Société
Face aux «affaires», Sarkozy dénonce la «calomnie»
Créé le 27/10/2011 à 22h45 -- Mis à jour le 27/10/2011 à 23h00 - 20 Minutes, extrait
«Et je trouve particulièrement odieux qu'on utilise la douleur de familles qui ont perdu leurs proches dans un attentat ignoble au service d'intérêts politiciens, de magouilles, et pour tout dire dans la volonté de salir les gens», a-t-il ajouté.
Dans cette affaire, Nicolas Bazire, un proche de Nicolas Sarkozy, est déjà mis en examen, ainsi que Thierry Gaubert, autre proche du président de la République, et l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine. Nicolas Sarkozy a apporté son soutien à son «ami» Nicolas Bazire, qui avait été son témoin lors de son mariage avec Carla Bruni.
«Laissez la justice faire son travail»
«Il a été le directeur de cabinet d'Edouard Balladur, ce qui n'est pas infamant à ma connaissance», a-t-il dit. «Il a toute ma confiance et toute mon amitié, je sais que c'est un homme profondément honnête». «Naturellement il ne sortira rien de cela et tout le monde le sait», a ajouté le président, avocat de formation.
Le chef de l'Etat a par ailleurs demandé que la présomption d'innocence soit respectée dans le cas du chef du renseignement français Bernard Squarcini, mis en examen dans une affaire d'espionnage présumé de journaliste et laissé à son poste. «Laissez la justice faire son travail», a dit le président. A la question de savoir si le fonctionnaire devait être suspendu, Nicolas Sarkozy a répondu: «Bien sûr, comme ça on vous sanctionne momentanément en respectant la présomption d'innocence, ça s'appelle la présomption de culpabilité».
1 commentaire
La note : 14/20. Alléluia! On peut faire une émission politique sans déborder d'une heure, comme ce fut le cas pour certains débats de la primaire PS. Ainsi, cet entretien de Nicolas Sarkozy (1h15) fut bien rythmé, avec peu d'interminables réponses, à l'exception du premier tiers de l'émission. Dommage que les deux intervieweurs aient été assez passifs, sauf quand...
Le top: Yves Calvi. Sauf quand, donc, l'un d'eux, Yves Calvi, a attaqué le sujet des affaires. Il a poussé le chef de l'Etat dans ses retranchements et l'a contraint à se défendre des soupçons de financements occultes avec deux arguments bancals. 1) Depuis 17 ans, la justice aurait trouvé une anomalie si elle existait. C'est oublier le secret défense et la non-publication des informations par le Conseil constitutionnel. 2) Il n'y a rien dans ce dossier, vous le savez comme moi.
De source http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/12-millions-de-personnes-ont-regarde-le-sarko-show_1045666.html?xtor=x&google_editors_picks=true
Plus loin, par Benjamin Sportouch, service Politique...
Le flop: son agacement sur les affaires. C'était très perceptible, à tel point que son propos est devenu très énigmatique lorsqu'il a renvoyé la balle à la gauche en évoquant les affaires du "Nord" de la France (proxénétisme au Carlton de Lille) et les frasques présumées de Dominique Strauss-Kahn... mais sans jamais citer le nom de ce dernier.