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Il meurt lors de son interpellation
NDLR : Attention école et ragots, gardez vos distances...
Il meurt lors de son interpellation
AFP Publié le 29/11/2011 à 16:38
Un homme, soupçonné par la rumeur d'être un "pervers sexuel", est mort d'une crise cardiaque hier soir à Brest peu après son interpellation par la police qui croyait intervenir en flagrant délit d'enlèvement d'une fillette, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.
Un malheureux concours de circonstances a désigné un retraité de 65 ans, placé sous curatelle et à l'aspect négligé, comme étant un "pervers sexuel" qui aurait sévi aux alentours d'une école maternelle dans un quartier populaire de Brest. "On nous a signalé la présence d'un pervers sexuel, un homme d'un certain âge dans le quartier de Bellevue. Il a été poursuivi par des passants et rattrapé à l'entrée de son immeuble", a déclaré le commissaire de la sûreté de Brest, Yves Floc'h.
Autre circonstance aggravante aux yeux des passants, une petite fille se trouvait par hasard dans le hall de l'immeuble au moment où ceux-ci sont intervenus pour se saisir du retraité. L'homme a été désigné à la police comme ayant sévi à proximité de l'école hier ou les jours précédents, ce qui a motivé son interpellation en flagrant délit, selon la police.
"Il a été menotté et positionné dans un véhicule de police. Il n'y a pas eu de violence mais, brusquement, cette personne a fait un malaise", a poursuivi M. Floc'h. Le retraité est décédé peu avant 18 heures malgré la tentative de réanimation des policiers puis d'une équipe du Samu.
"A ce stade (de l'enquête), aucun élément négatif ne peut être mis en exergue accréditant la moindre thèse que cet homme ait eu des intentions malveillantes à l'encontre d'un enfant, soit en terme d'enlèvement, soit d'atteinte sexuelle", a également déclaré le commissaire.
Quelques jours plus tôt, le même homme avait été vu en compagnie d'une fillette qui avait échappé à l'attention de sa mère. Il l'avait prise par la main et l'avait ramenée devant l'école avant de la remettre à un membre du personnel. Une main courante a été établie au commissariat de proximité de Bellevue par les parents de la fillette égarée. "Tout porte à croire qu'il y a eu une interprétation de ce geste par d'autres parents de bonne foi par rapport à ce monsieur qui avait l'habitude d'évoluer autour de l'école", a souligné le policier. Le parquet de Brest a demandé une autopsie du retraité afin de définir les causes de la mort.
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AFP Mis à jour le 03/12/2011 à 12:48 | publié le 03/12/2011 à 12:45
Le parquet de Dax (Landes) a classé la plainte de l'homme agressé début novembre dans les Landes après avoir été présenté par la gendarmerie comme susceptible de faire monter des enfants dans sa voiture, voire de les agresser sexuellement, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
"La plainte (pour violences légères) a été classée sans suite dans la mesure où l'auteur des faits n'a pas pu être identifié", la victime ayant donné un signalement de son agresseur "des plus vagues", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Dax, Frédérique Porterie.
Joint par une correspondante de l'AFP, le plaignant, un homme de 45 ans résidant près de Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques), a indiqué avoir reçu jeudi la notification de classement. "Mon avocat (Me Sébastien Binet) va déposer une autre plainte" au TGI de Dax "avec constitution de partie civile", ce qui implique la désignation d'un juge d'instruction, a-t-il ajouté.
Il avait été giflé et insulté par un père de famille le 9 novembre à Peyrehorade (Landes). La plainte déposée le lendemain à la gendarmerie de Saint-Palais avait été transmise au parquet de Dax. L'agression était survenue après la diffusion par la gendarmerie de Bidache auprès des écoles de Bidache, Came et Bardos (Pyrénées-Atlantiques) d'un communiqué reproduit dans le cahier de liaison des élèves.
Le texte mettait en garde contre "un homme, connu des services de police, âgé de 45 ans, circulant à bord d'un véhicule Peugeot 104 vert foncé" et "susceptible d'inviter les enfants à monter dans sa voiture". A la même période, un autre message était diffusé dans la presse locale et sur internet. Une plainte pour diffamation visant ce texte avait aussi été déposée auprès du parquet de Dax. Elle a été transmise au parquet de Bayonne, chargé de l'instruire, ces faits ayant été commis dans les Pyrénées-Atlantiques, selon Mme Porterie.
Le plaignant fait l'objet d'une instruction pour des faits délictueux. Rien n'indique qu'il "a commis ou tenté de commettre des agression sexuelles", avait insisté le parquet de Bayonne, soulignant que le message d'alerte avait été diffusé "à l'initiative de la gendarmerie locale".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/03/97001-20111203FILWWW00426-agressionpedophile-plainte-classee.php
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