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Les Lejaby écrivent leur "indignation" à Nicolas Sarkozy
TF1/LCI, le 23 janvier 2012 à 15h46 , mis à jour le 23 janvier 2012 à 16h52
Les ouvrières de l'usine Lejaby, en Haute-Loire, fermée à la suite de la reprise du fabricant de lingerie par un consortium associant son sous-traitant tunisien, ont exprimé leur "indignation" lundi dans une lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy, refusant les licenciements.
"Nous sommes victimes des délocalisations des productions et de la recherche permanente de la baisse de la rémunération du travail", dénoncent les signataires de cette lettre, dont l'AFP a eu copie. Les ouvrières de l'usine Lejaby de Haute-loire, fermée après la reprise du fabricant de lingerie par un consortium associant son sous-traitant tunisien, ont écrit lundi une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy. "Nous refusons les licenciements et voulons continuer à gagner notre vie en travaillant", poursuivent les ex-salariés, en grande majorité des femmes.
Elles réclament le redémarrage de leur atelier et la réindustrialisation du site Yssingeaux, après la décision mercredi par le tribunal de commerce de Lyon de choisir Alain Prost et ses associés comme repreneurs, entraînant le licenciement de 255 salariés et la fermeture de l'usine de Haute-Loire. "Beaucoup d'entre nous ont plus de 35 ans d'ancienneté. Nous préférons être préretraitées plutôt que chômeurs ou percevoir le RSA", ajoutent les signataires, demandant "la mise en place d'une préretraite à 55 ans".
Dénonçant les "primes de licenciement dérisoires", les ouvrières réclament en outre "une prime de licenciement à la hauteur de la prime précarité, soit 10 % de nos salaires travaillés". "Nous resterons mobilisés jusqu'à la réponse à ces exigences", concluent les signataires, qui veulent des "réponses concrètes", assurant que leur "détermination est à la hauteur de (leur) colère contre l'injustice qui (leur) est faite".
le 23 janvier 2012 à 15:46