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Carlton de Lille : la garde à vue de DSK prolongée
16.02.12 à 05h00, l'Est Républicain
INTERVIEW LA MINISTRE TOULOISE NADINE MORANO EST UN ATOUT DE POIDS DANS LE DISPOSITIF OFFENSIF DU PRÉSIDENT NADINE MORANO : « IL N’EST PAS DU GENRE À SE DÉFILER »
TAGS ELYSÉE 2012 | FRANCE - MONDE | POLITIQUE
Nicolas Sarkozy vient de se déclarer candidat à sa succession. Soulagée ?
En ces circonstances de crise économique internationale, je n’ai jamais douté que Nicolas Sarkozy serait au rendez-vous de la responsabilité et du courage. La France a besoin à sa tête d’un homme solide, capable de prendre les bonnes décisions. Pour bien le connaître et travailler à ses côtés, je savais qu’il mettrait une nouvelle fois à la disposition de notre pays, son énergie, sa compétence, son expérience et sa stature internationale. Il n’est du genre à renoncer ou à se défiler !
En 2007, il avait fait campagne sur la rupture. Sa stratégie pour 2012 ?
Nous sommes dans un contexte totalement différent. En 2007, c’était un changement de génération tant à gauche qu’à droite. Nous étions dans une situation économique plus favorable mais déjà Nicolas Sarkozy avait anticipé et fait campagne en tenant un langage de vérité. Il n’avait pas hésité à dire aux Français qu’il ferait la réforme des régimes spéciaux de retraite, la non-reconduction d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ou bien encore la réduction des déficits publics et des dépenses de l’État. Depuis 2008, les Français sont conscients des réalités engendrées par la crise, ils en voient les conséquences chez nos voisins européens. C’est grâce aux réformes structurelles que nous avons menées que notre pays a mieux tenu que les autres. Nous nous engageons pour une France forte qui permette aux Français d’envisager leur avenir et celui de leurs enfants avec confiance et espérance.
Le président du pouvoir d’achat ayant été rattrapé par la crise, comment envisage-t-il d’améliorer le quotidien des Français ?
Sur le pouvoir d’achat, il avait dit qu’il permettrait aux salariés qui le souhaitent de travailler plus pour gagner plus avec des heures supplémentaires défiscalisées. Engagement tenu : 9 millions de Français, ouvriers, employés, enseignants bénéficient grâce à ce dispositif de 400 euros de pouvoir d’achat supplémentaire. Pour améliorer le quotidien de nos concitoyens, il nous faudra encore adapter notre modèle français.
Les économistes assurent que sous son mandat, la dette de la France a bondi de 500 milliards d’euros. N’est-ce pas paradoxal pour un libéral converti à l’État providence ?
Tout d’abord, la dette a mécaniquement augmenté parce que la chute des recettes a durement impacté les rentrées financières dans les caisses de l’État. Ensuite parce qu’il a fallu préserver nos entreprises en mettant en œuvre le plan de relance de 36 milliards d’euros. Je vous rassure Nicolas Sarkozy n’est pas un libéral pas plus qu’il n’est l’otage d’une doctrine. C’est un pragmatique capable de s’adapter aux circonstances.
Quelle fut l’erreur majeure du mandat écoulé ?
Les difficultés que nous avons subies me portent à l’humilité, tout comme lui. Tout n’a sans doute pas été parfait, mais beaucoup a été fait et beaucoup reste à faire. Cinq ans c’est tellement court !
La réussite la plus marquante ?
La plus courageuse, celle des retraites !
Plus que Chirac encore, Nicolas Sarkozy est considéré comme un animal politique. Faut-il s’attendre à une hypercampagne, sur-vitaminée ?
Il aime profondément la France, il se battra pour elle, pour les Français avec énergie, détermination, sincérité.
Sécurité, immigration, contrôle des chômeurs, la tonalité s’appuie clairement sur des valeurs de droite. S’agit-il d’un pari sur l’impossibilité pour Marine Le Pen de se présenter ?
Ce sont avant tout des valeurs républicaines ! Nicolas Sarkozy sait à quel point il est indispensable de continuer à adapter la France. Et s’il y a des blocages, il n’hésitera pas à donner la parole aux Français.
Un coup de barre à droite ne compliquera-t-il pas au second tour le soutien nécessaire des centristes modérés ?
Mais que veut dire un coup de barre à droite ? C’est ridicule. Nous devons donner à la France tous les atouts pour qu’elle soit forte. Une France forte ce sont des Français mieux protégés !
Vous êtes à la fois adulée par les militants et vilipendée sur la blogosphère et à gauche, mais vous étiez la première et serez la dernière des sarkozystes. Ne redoutez-vous pas qu’au sein de l’UMP, certains manquent d’engagement, voire parient sur le coup d’après, c’est-à-dire 2017 ?
Je crois en lui et je n’ai jamais eu à le regretter. Ma loyauté dérange et je suis attaquée par nos adversaires y compris par François Hollande, ça m’est totalement égal. Ce qui m’importe c’est la France ! Vous avez entendu sa sincérité, sa volonté d’aller à la rencontre des Français, de leur parler de faire des propositions. Je le connais depuis longtemps, je connais son incroyable capacité à agir. Il saura entraîner à ses côtés le plus large rassemblement possible.
Votre rôle précis dans la bataille ?
Mon portefeuille ministériel revêt une importance déterminante pour l’avenir du pays. Il ne vous a pas échappé que la formation professionnelle est une priorité de son action. J’ai beaucoup agi mais aussi identifié les améliorations à apporter à notre système pour le rendre plus performant. C’est un enjeu majeur. Je serai avec lui pour construire une France forte !
Propos recueillis par Alain DUSART
6 commentaires
Lefigaro.fr Publié le 21/02/2012 à 21:13
Au cours d'une conversation avec le maire de Sarcelles, François Pupponi, évoquée ce soir sur lemonde.fr, Dominique Strauss-Kahn affirme que les journalistes sont "vraiment des pourris, tous". La discussion remonte au 4 octobre 2011, soit deux semaines avant que le nom de l'ancien patron du Fonds monétaire international ne soit cité dans la presse dans l'affaire du Carlton. L'ancien ministre renchérit un peu plus loin en affirmant, qu'il ne va "pas les rater".
François Pupponi, dont les domiciles et la mairie ont été perquisitionnés une semaine avant dans le cadre de l'affaire du cercle de jeux Wagram, affirme de son côté que "ça fuite de partout". "Mais y'a plus aucun respect, c'est un pays qui part en vrille complètement", ajoute-t-il. Ce à quoi DSK lui répond: "Absolument, [inaudible] déliquescence complète putain. Je suis placé pour le savoir".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/21/97001-20120221FILWWW00592-dsk-les-journalistes-sont-des-pourris.php
Par Rédaction (avec agence) mardi 21 février 2012, à 19h22 | 2749 vues
Plus de: Christian Vanneste, UMP, droite populaire, Jacques Myard, Brigitte Barèges, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca, Philippe Meunier
L'exclusion du député du Nord, auteur de propos polémiques il y a une semaine, sera à l'ordre du jour du bureau politique de l'UMP mercredi. Ses collègues de la Droite populaire sont montés au créneau aujourd'hui pour sa défense.
Neufs députés de la Droite populaire sont revenus aujourd’hui sur «l'affaire Vanneste» et ont prévenu qu'en cas d'exclusion du député du Nord des rangs de l'UMP, ils «ne pourront l'accepter». «Si l'UMP venait à exclure Christian Vanneste, elle serait en apostasie avec ses principes fondateurs. Nous ne pouvons pas l'accepter!», écrivent conjointement dans un communiqué neuf députés de l'aile droite de l'UMP, la Droite populaire, dont Jacques Myard, Brigitte Barèges, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca et Philippe Meunier.
Son exclusion à l’ordre du jour demain
Dans une vidéo datée du 10 février et diffusée sur internet, Christian Vanneste, déjà accusé d'homophobie, avait évoqué «la fameuse légende de la déportation des homosexuels» pendant la Seconde Guerre mondiale. Mercredi dernier, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé avait dénoncé ces propos «inacceptables» et décidé d'inscrire à l'ordre du jour du prochain bureau politique de demain mercredi 22 février l'exclusion du parti de Christian Vanneste et la suspension immédiate de son investiture pour les législatives.
«L'affaire Vanneste, s'il y a une affaire Vanneste, est malheureusement symptomatique de la dérive du bien penser et du politiquement correct qui s'installent dans notre pays au mépris de la raison», écrivent les députés de la Droite populaire.
«Inopportun ne signifie pas condamnable»
«Soyons clair et direct, nous considérons que les propos de Christian Vanneste (...) sont inopportuns» mais «inopportuns ne signifie pas condamnables dès lors qu'il s'agit d'événements historiques sur lesquels il n'existe pas de décision de justice établissant les faits sans appel et qui font l'objet de débats entre historiens».
«Admettre le contraire, c'est établir une vérité officielle et conduire des procès en sorcellerie pour quiconque met cette vérité en doute», ajoutent-ils. «Tout cela serait méprisable s'il ne s'agissait pas de la liberté d'expression (...) L'antisémitisme, la haine sociale et l'homophobie sont inacceptables et nous les condamnons sans appel. Mais en l'occurrence il ne s'agit pas de cela, il s'agit de savoir si un citoyen, un député peut évoquer des événements historiques sans risquer l'opprobre et le bannissement».
De source http://www.tetu.com/actualites/france/exclusion-de-vanneste-demonstration-de-force-des-deputes-de-la-droite-populaire-21087
De source http://www.tetu.com/actualites/france/exclusion-de-vanneste-demonstration-de-force-des-deputes-de-la-droite-populaire-21087
Par Marie-Amélie Lombard Mis à jour le 22/02/2012 à 19:45 | publié le 22/02/2012 à 19:37
Dominique Strauss-Kahn est convoqué le 28 mars chez les juges d’instruction de Lille en vue de sa mise en examen pour proxénétisme aggravé et recel d’abus de biens sociaux, a indiqué mercredi soir au Figaro une source judiciaire.
L’ex-patron du FMI dispose donc de plus d’un mois pour préparer ce rendez-vous avec les trois magistrats qui instruisent l’affaire dite du Carlton.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/22/97001-20120222FILWWW00589-dsk-convoque-le-28-mars-a-lille-pour-etre-mis-en-examen.php
DSK est donc ressorti libre de sa garde à vue. Mais Dominique Strauss-Kahn n’en a toutefois pas terminé avec la justice. De source judiciaire, l’ancien directeur du FMI serait convoqué le 28 mars par les juges d’instructions qui pourraient le mettre en examen dans l’affaire du Carlton de Lille
Fin de garde à vue pour DSK avant un nouveau rendez-vous avec les juges
le Mercredi 22 Février 2012 à 18:18
Extrait de source http://www.franceinfo.fr/justice/fin-de-garde-a-vue-pour-dsk-avant-un-nouveau-rendez-vous-avec-les-juges-536277-2012-02-22
AFP Mis à jour le 22/02/2012 à 23:46 | publié le 22/02/2012 à 23:22
Une première audience dans la procédure civile intentée contre Dominique Strauss-Kahn à New York par la femme de chambre Nafissatou Diallo aura lieu le 15 mars à New York, a-t-on appris aujourd'hui auprès du tribunal.
Cette audience aura lieu à 14H00 locales au tribunal du Bronx, a précisé le tribunal, précisant sans autres détails qu'il s'agirait de "plaidoiries orales sur les motions" déposées dans cette affaire.
Nafissatou Diallo, qui accuse Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle dans sa suite du Sofitel le 14 mai dernier, avait porté plainte au civil contre DSK le 8 août, en parallèle à la procédure pénale, abandonnée le 23 août. Le 26 septembre, l'avocat de DSK a demandé le classement de la plainte au civil, au motif que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI. Le juge Douglas McKeon, en charge du dossier au tribunal du Bronx, quartier new-yorkais où vivait la femme de chambre, aura au final à se prononcer.
Des procédures très longues
Les procédures civiles sont en général très longues et peuvent prendre plusieurs années si aucun accord négocié n'intervient entre les parties. La plainte au civil déposée par Nafissatou Diallo est indépendante de la procédure pénale, qui a été abandonnée le 23 août, en raison notamment de doutes sur la crédibilité de la femme de chambre, qui avait menti à plusieurs reprises aux enquêteurs.
Dans leur plainte au civil, les avocats de Nafissatou Diallo demandent des dommages et intérêts d'un montant non précisé, pour l'agression "sadique et violente" de la femme de chambre dans la suite du Sofitel de New York occupée par Dominique Strauss-Kahn le 14 mai.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/22/97001-20120222FILWWW00672-dskdiallo-1ere-audience-civile-le-153.php