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USA: un texte anti-contraception rejeté
AFP Publié le 01/03/2012 à 18:39
Le Sénat des Etats-Unis a rejeté un texte anti-contraception, au coeur d'une polémique qui agite la classe politique américaine à huit mois des élections de novembre 2012.
Les élus ont écarté cet amendement à un projet de loi sur les Transports, proposé par le sénateur républicain Roy Blunt, par 51 voix contre 48. Une sénatrice républicaine, Olympia Snowe, a voté contre ce texte. L'amendement Blunt aurait permis aux employés et assureurs de refuser de fournir une couverture pour la contraception, pour des raisons religieuses ou morales.
En pleine campagne pour les élections présidentielle et législatives de novembre 2012, les républicains les plus conservateurs s'opposent à la volonté de l'administration d'appliquer des dispositions sur le remboursement de la contraception issues de la réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010. Dans une campagne qui penche à droite, les républicains bataillent contre les politiques sociales de l'administration Obama et évoquent le premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté religieuse.
Peu avant le vote, le sénateur Blunt a fustigé la mesure initiée par l'administration sur le remboursement de l'avortement. "Ce problème ne disparaîtra pas, sauf si l'administration décide de s'en débarrasser en donnant aux personnes croyantes les protections du premier amendement", a-t-il dit. Mais la question est un terrain miné pour les candidats à l'investiture républicaine qui risquent de perdre le vote des femmes.
Le Chrétien conservateur Rick Santorum est favorable à l'amendement Blunt. De son côté, le modéré Mitt Romney a affiché une position ambiguë, affirmant dans un premier temps lors d'une interview à une radio locale dans l'Ohio qu'il n'était "pas pour l'amendement". Le candidat s'est ensuite rétracté, assurant qu'il avait mal compris la question. La mesure a été jugée "extrême" et "idéologique" par le chef de la majorité démocrate Harry Reid. M. Reid a souligné que cet amendement était susceptible de toucher d'autres soins tels que les mammographies ou les vaccinations anti-grippe.
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AFP Publié le 01/03/2012 à 21:22
François Fillon a estimé jeudi que "les incidents" survenus jeudi à Bayonne, en référence aux huées et insultes essuyées par Nicolas Sarkozy, n'étaient "pas dignes d'une démocratie moderne", ajoutant que "chaque candidat se grandirait à condamner ces dérives inacceptables".
"Les incidents survenus à Bayonne ne sont pas dignes d'une démocratie moderne", a affirmé dans un communiqué François Fillon, selon qui "la démocratie ça n'est pas la violence et les insultes" mais "le respect des autres".
"Chaque candidat se grandirait à condamner ces dérives inacceptables", a encore estimé le chef du gouvernement, qui tenait en début de soirée une réunion publique de soutien au président-candidat à Besançon (Doubs).
Nicolas Sarkozy a été accueilli à Bayonne sous les huées et insultes de centaines d'opposants, dont il a aussitôt rendu responsable François Hollande, accusé d'avoir "échauffé les esprits de la base". De son côté François Hollande a affirmé jeudi qu'il fallait dans cette campagne "ne jamais céder à la polémique inutile, à la violence verbale et encore moins à la violence physique".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/01/97001-20120301FILWWW00760-huees-a-bayonne-fillon-reagit.php