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Santé
Des gélules pour nourrir notre cerveau
La Parisienne | Claire Chantry | 18.03.2012, 09h11, extrait
Après la console Wii dans les maisons de retraite et les jeux de mémoire du docteur Kawashima sur Nintendo DS, ce sont maintenant des exercices sur Internet associés à la prise de gélules qui s’intéressent à la santé de nos méninges. Alors que s’achève aujourd’hui la Semaine du cerveau, qui met en avant les progrès faits par la recherche, le premier complément alimentaire allié à un coaching par ordinateur et destiné à « nourrir et entretenir votre cerveau » vient d’arriver en pharmacie et parapharmacie.
Une association inédite. Phytalzéal capital cérébral est vendu dans sa boîte de 30 capsules pour 15 € avec un code d’accès pour quinze jours d’entraînement spécial neurones.
« Le produit est un complexe mélangeant la DHA — un oméga 3 favorisant le fonctionnement optimal des neurones — et les vitamines B6, B12 et B9, permettant une bonne circulation sanguine qui évite que le cerveau vieillisse trop rapidement », explique Sophie Lagay, responsable scientifique du laboratoire Phythea, créateur du complément alimentaire. « Ces ingrédients ont été reconnus par la communauté scientifique comme permettant le fonctionnement normal du cerveau et contribuant à des fonctions neurologiques et psychologiques », poursuit-elle. Un discours validé par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui, dans le cadre d’une nouvelle réglementation européenne, veille à ce que les messages marketings ne trompent le consommateur. Conforme à la loi, le laboratoire peut donc revendiquer que son produit « nourrit et entretient le cerveau ».
Les plus de 45 ans ciblés
« Notre complément alimentaire se situe sur le marché de la prévention. Il ne s’agit pas de viser les malades d’Alzheimer, mais de cibler des populations non malades à partir de 45 ans qui pourraient perdre des fonctions cognitives, autrement dit souffrir de petits problèmes de mémoire, de langage, de troubles de l’orientation ou du comportement », poursuit Sophie Lagay. « Il est établi qu’à partir de 45 ans on perd 3,5% de nos fonctions cognitives tous les dix ans. »