« Une « détenue » cesse sa grève de la faim | Le père de Merah ne veut pas se taire » |
Le père de Merah juge que son fils a eu tort mais attaque le RAID
Actualité > Flash actualité - Politique
Violente charge de Sarkozy contre l'immigration qui menace le modèle social français
Le Parisien | Publié le 28.03.2012, 20h02
Nicolas Sarkozy s'est livré mercredi à une violente charge contre l'immigration en se posant comme le défenseur de modèle social français qui ne "résisterait pas" à un afflux d'étrangers, lors d'une réunion publique dans les Yvelines.
"Il y a un moment où nous devons dire par souci de l'équilibre de nos comptes sociaux et de la bonne marche de notre système d'intégration que nous ne pouvons pas accueillir tout le monde", a lancé M.
Sarkozy.
"Je ne demanderai pas d'efforts aux Français pour rétablir l'équilibre de nos comptes et, dans le même temps, je n'accepterai pas qu'il y ait une l'immigration qui vienne en France poussée par l'attrait pour nos prestations sociales parce que notre système social n'y résistera pas", a-t-il poursuivi sous les hourras de ses partisans.
"Qu'on ne vienne pas m'expliquer qu'on doit pouvoir faire venir sa famille si on n'a pas un logement décent. Qu'on ne vienne pas me dire qu'on doit pouvoir faire venir sa famille si on n'a pas un salaire pour la faire vivre", a insisté le candidat de l'UMP.
"Je n'accepterai pas qu'on fasse venir sa famille si celle-ci n'a pas préalablement à son entrée en France fait l'effort d'apprendre le français et de comprendre les valeurs de la République", a également promis le président candidat, "pensez à la femme, cloîtrée dans son appartement, par un mari qui ne respecte aucune des valeurs de la République".
Plus tard dans son discours improvisé, Nicolas Sarkozy a également reproché à son rival du PS François Hollande de ne pas avoir voté le texte de loi sur l'interdiction de la burqa. "Nous ne voulons pas sur les trottoirs de la République française des femmes en burqa, parce que ce n'est pas notre conception de la femme et de l'homme", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat s'est défendu de tenir un discours d'extrême droite. "Je ne plaiderai jamais pour la fermeture (...) le discours des extrémistes est un discours de haine et de peur", a-t-il plaidé, avant d'accuser la gauche d'avoir "laisser tomber les quartiers et les banlieues".
Mardi soir à Nantes, Nicolas Sarkozy avait également durci le ton sur l'immigration, mettant notamment en garde contre les effets d'une "vague migratoire incontrôlée".
AFP
1 commentaire
Rama Yade sera jugée pour inscription indue sur les listes électorales
Publié le 24.10.2012, 19h21 | Mise à jour : 20h13
L'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade va être jugée devant le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour faux et inscription indue sur les listes électorales de Colombes (Hauts-de-Seine) où elle est élue. C'est ce qu'ont indiqué mercredi des sources proches du dossier. Elle encourt jusqu'à un an de prison ferme pour le volet «faux», et 3 ans et 45 000 euros d'amende pour l'infraction au code électoral. La date du procès n'a pas encore été fixée.
Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire en décembre à la suite d'un signalement du maire (PS) de Colombes, Philippe Sarre. L'édile avait alerté le parquet peu après la radiation des listes électorales de Rama Yade, liée à un problème de domiciliation.
L'ex-secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme avait été radiée «d'office» le 15 décembre des listes électorales de Colombes parce qu'elle ne justifiait pas de son attache avec la ville où elle s'était installée en arrivant du Sénégal, son pays natal. Elle avait toutefois nié sa radiation, invoquant un «simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d'adresse».
Sa demande de réinscription rejetée
Quelques jours avant sa radiation, cette proche de Jean-Louis Borloo avait toutefois engagé les démarches nécessaires pour être inscrite dans un autre bureau de la ville. Peine perdue, la commission de révision des listes électorales de Colombes avait refusé début janvier sa réinscription.
Rama Yade avait alors saisi le tribunal d'instance de Colombes pour contester cette décision. Le 23 janvier, le tribunal rejetait sa demande, au motif que l'affectation du logement qu'elle avait déclaré à Colombes à l'usage de domicile «n'était pas encore réalisée».
LeParisien.fr avec l'AFP
De source http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/rama-yade-sera-jugee-pour-inscription-indue-sur-les-listes-electorales-24-10-2012-2262095.php