« Plateforme Total : la torchère éteinte, reste à colmater la fuite | France 3, UDAF : « relaxes confirmées » » |
Disneyland : la grève ne doit pas se poursuivre dimanche
LE FLASH > Présidentielle
Alexandre: meurtre "mafieux" (Sarkozy)
AFP Mis à jour le 31/03/2012 à 15:24 | publié le 31/03/2012 à 15:04
Nicolas Sarkozy s'est à nouveau prononcé aujourd'hui pour renforcer la "fermeté" contre les mineurs délinquants en citant l'exemple du "règlement de compte mafieux" qui a coûté la vie lundi au jeune Alexandre, exécuté par quatre adolescents dans une forêt de Seine-Maritime. "La fermeté doit également s'appliquer aux mineurs délinquants. Je sais bien qu'entre l'angélisme et la caricature, peu de gens regardent la réalité en face. La réalité, c'est que les mineurs des années 1990 n'ont rien à voir avec les mineurs d'après-guerre", a estimé Nicolas Sarkozy lors d'un colloque organisé par l'Institut pour la justice.
"Si vous n'en étiez pas convaincus, pensez au terrible fait divers de Beauvoir-en-Lyons. Des adolescents de 15 à 17 ans, l'un deux était au collège, ont tendu un piège mortel à un de leurs camarades. C'est un règlement de comptes mafieux orchestré par des adolescents qui n'en sont plus", a-t-il ajouté. "Le procureur de la République lui-même a dit, je cite, 'la radicalité des faits par des auteurs de cet âge nous interpelle'. Si nous sommes interpellés, il faut répondre. Ou alors on fait un colloque ?", a-t-il ironisé, "pour moi, c'est toute la société française qui attend des actes".
Lors de son intervention, le candidat de l'UMP a également proposé de modifier la fonction de juge des enfants. "La fonction de juge des enfants doit être scindée en deux. D'un côté un juge pour la famille, d'un autre côté le juge pour les mineurs", a-t-il souhaité. Nicolas Sarkozy a ouvert pendant son premier mandat le chantier controversé d'un nouveau code pénal des mineurs censé rénover l'ordonnance de 1945 en gommant certains spécificités de la justice des mineurs. Ainsi, les mineurs récidivistes de plus de 16 ans sont désormais jugés par un tribunal correctionnel et non plus le tribunal pour enfants.