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Sarkozy : «Non au RMI Jeunes, oui à la banque de la Jeunesse»
Le Parisien | Publié le 31.03.2012, 10h30 | Mise à jour : 22h49, extrait
Placé presque systématiquement en tête dans les intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a recommencé à croire à une victoire le 6 mai prochain, face à François Hollande.
Alors qu'il a placé la sécurité et l'immigration au coeur de sa campagne, le candidat UMP a défendu le droit des victimes, tout en attaquant «la pensée unique» des magistrats. Cet après-midi, c'est sur le terrain de la jeunesse qu'il est monté au créneau lors d'un meeting porte de Versailles avec les Jeunes UMP. Dans une charge contre son rival socialiste qu'il accuse de défendre une politique d'assistanat, «une injure à la jeunesse», il a annoncé la création d'une banque destinée à financer les projets des jeunes entrepreneurs.
François Hollande, toujours donné vainqueur au second tour, est, lui, en déplacement dans l'océan Indien. Confronté à la progression du candidat du Front de Gauche, il assure ne rien changer sur le fond à sa campagne. En revanche, il s'est fait très offensif sur la forme, attaquant à Mayotte comme à La Réunion le «candidat sortant», «président des promesses non tenues».
Autre candidat qui entend maintenir le cap face «au spectacle» donné par le PS et l'UMP, François Bayrou. Alors que l'UMP s'est lancé dans une opération séduction des électeurs centristes, le leader du MoDem prône «une loi qui change sévèrement les règles de financement de la vie publique en France». Dans sa ligne de mire : les «soupçons» sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, sur fond d'affaire Bettencourt.