Catégorie: La protection de l'enfance
Sous l'horreur, les questions
Sous l'horreur, les questions
leJDD.fr, Mercredi 30 Avril 2008, extrait
Selon le quotidien Abendzeitung, l'électricien avait entrepris la construction en 1971 de ce qui était alors un abri antiatomique. Les travaux sont officiels et signalés à l'administration de la ville d'Amstetten. En pleine Guerre froide, cette prudence ne soulève aucune interrogation. A cette date, Josef n'a d'ailleurs pas encore porté atteinte à sa fille. Le premier inceste aura lieu six ans plus tard. En 1999, la chaudière, au sous-sol, est inspectée. Mais personne ne se doute que derrière le mur se déroule l'inimaginable. Les inspecteurs repartent sans le moindre soupçon. De même, les voisins, ou même les services sociaux, qui ont effectué une vingtaine de visites pour suivre le parcours des trois enfants que Josef a sorti de la cave et adopté avec sa femme, n'ont rien relevé d'anormal.
Le père incestueux, condamné au milieu des années 1960 pour agression sexuelle, a donc pu pendant 24 ans retenir une famille sans être inquiété. L'électricien de formation aurait plusieurs affaires immobilières qui lui permirent de mener une double vie, avec six enfants, trois enfermés dans la cave et les trois autres adoptés.
L'Autriche s'interroge sur la maison de l'horreur
Par EuroNews
euronews - Mardi 29 avril, 07h45
Comment cette histoire sordide a-t-elle pu se produire, au nez et à la barbe des voisins, des autorités, des services sociaux. Trois des enfants nés de l'inceste avaient été adoptés par le père et sa femme Rosemarie, Josef Fritzl lui avait dit qu'ils étaient les enfants que Elisabeth, rentrée dans une secte, avait abandonné.
"Les services sociaux avaient enquêté et trouvé que l'atmosphère familiale était bonne, explique le gouverneur de la région, la mère prenait bien soin des enfants adoptés, qui avaient un bon niveau d'éducation."
Josef Fritzl a reconnu avoir construit dans la cave de sa maison un réduit de 60 m2, y avoir séquestré depuis 1984, Elizabeth, et trois des enfants nés de la relation incestueuse. Au total ily a eu sept naissances : un bébé qui est mort, les trois enfants emprisonnés, et les trois adoptés.
Kismet était une amie de l'un d'eux : "Elle était un peu étrange et très émotive. On ne passait que quelques heures avec elle parce qu'elle n'avait pas le droit de sortir."
Dans l'école, personne n'ont plus n'a rien vu de ce drame invraisemblable qui bouleverse bien au delà des frontières autrichiennes.
L'Autriche sous le choc
"Comment cela a-t-il été possible ici", titrait lundi le quotidien Die Presse à la recherche de réponses sur ce calvaire interminable dans ce que la presse a baptisé la "maison de l'horreur" à Amstetten, une bourgade à 100 kilomètres à l'ouest de Vienne.
Les journaux s'interrogeaient sur l'"aveuglement" des autorités, qui "comme avec Natascha Kampusch", se sont révélées incapables de découvrir le drame plus tôt, qualifié par le quotidien Österreich du "pire crime" dans l'histoire des faits divers du pays.
Le père de l'Autrichienne séquestrée pendant 24 ans passe aux aveux
LE MONDE | 28.04.08 | Extrait
"Nous sommes confrontés à un crime incompréhensible. Tout ce qui s'est produit ici dépasse l'imagination", a déclaré le ministre de l'intérieur, Günther Platter.
AMSTETTEN (AFP) - L'Autriche sous le choc chercha
it à comprendre lundi comment Josef Fritzl, 73 ans, a pu séquestrer pendant 24 ans sa fille dans sa cave et avoir avec elle des relations d'où sont nés sept enfants, sans jamais éveiller les soupçons de son entourage ni des autorités.
L'homme, auteur d'un scénario diabolique et sophistiqué, selon les premiers éléments de l'enquête, est passé lundi aux aveux complets.
Une Autrichienne séquestrée 24 ans par son père
Ni les voisins, ni les services sociaux ne semblent avoir été alertés dans cette affaire qualifiée de cas le plus dramatique de l'histoire criminelle autrichienne. Elle rappelle celui de Natascha Kampusch, retenue pendant huit ans et demi dans le sous-sol d'un pavillon de la banlieue de Vienne entre mars 1998 et août 2006 lorsqu'elle a réussi à s'échapper. Son ravisseur s'est suicidé le soir de l'évasion.
Une Autrichienne séquestrée 24 ans par son père
dimanche 27 avril 2008, 20h30 | AFP, le Parisien, extrait
VIENNE (AFP), extrait - Une nouvelle affaire spectaculaire de séquestration a éclaté en Autriche avec la révélation dimanche du cas d'une femme séquestrée pendant plus de 20 ans par son propre père qui lui aurait fait sept enfants, selon les enquêteurs.
Dans un état psychologique et physique précaire, Elisabeth Fritzl, 42 ans, a affirmé à la police avoir vécu enfermée dans la cave de la maison familiale à Amstetten en Basse-Autriche (est) depuis le 28 août 1984.
Ce jour-là, le père, Josef, aujourd'hui âgé de 73 ans et mis sous les verrous samedi soir, lui aurait administré un produit anesthésiant et l'aurait menottée dans une pièce en sous-sol.
Officiellement, elle avait été portée disparue et aurait même envoyé une lettre à ses parents demandant qu'on arrête les recherches pour la retrouver. Les autorités en avaient déduit qu'elle était tombée entre les griffes d'une secte.
En réalité, elle a dû endurer des années de calvaire dans la cave du petit immeuble où résidait la famille au cours desquelles son père a "régulièrement abusé" d'elle, comme elle l'a raconté à la police. Elle aurait ainsi eu sept enfants de son père pendant sa détention.
VIENNE (AFP), extraits - Au cours d'une conférence de presse à Amstetten, un porte-parole du parquet de Sankt-Pölkten, Gerhard Sedlacek, a qualifié de "crédibles" les déclarations de Mme Fritzl qui accuse son père de "crimes massifs".
L'Autriche a connu ces dernières années plusieurs cas de séquestrations spectaculaires, dont le cas de la jeune Natascha Kampusch retenue par un homme pendant huit ans dans le sous-sol d'une maison de la banlieue de Vienne avant qu'elle ne réussisse à s'enfuir et celui de trois petites filles obligées par leur mère, malade mentale, à vivre recluses pendant sept ans près de Linz.
Lancement d'une réforme visant à durcir la justice des mineurs
La réforme matérialise une promesse de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, durant laquelle gauche et droite avaient rivalisé de propositions "dures", la candidate PS Ségolène Royal proposant même un "encadrement militaire".
L'incitation à l'anorexie sera désormais punie
lefigaro.fr avec AFP
15/04/2008 | Mise à jour : 18:52
Les députés ont adopté mardi un texte de loi visant à sanctionner notamment les sites ou blogs pro-anorexiques qui présentent la maladie comme un « mode de vie ».
PARIS (Reuters) - Rachida Dati a lancé mardi la réforme de l'ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, suggérant une sévérité accrue, nécessaire à ses yeux pour répondre à l'explosion de la délinquance et la criminalité des plus jeunes.
La ministre de la Justice a installé une commission de réflexion, qui devra formuler des propositions d'ici novembre pour refondre ce texte. Pilier du système pénal français, l'ordonnance a déjà été modifiée 31 fois, dont plusieurs sous le précédent gouvernement.
Etude sur le devenir des enfants placés
Le conseil général de la Seine-Maritime vient de lancer une étude sur le devenir des enfants de ce département placés dans des institutions ou des familles d'accueil, a-t-on appris auprès du cabinet de son président Didier Marie (PS).
"L'objectif est d'améliorer notre schéma départemental de l'enfance et de la famille en s'adressant à ceux qui sont les principaux intéressés", a indiqué Michel Fouquet, vice-président DVG du conseil général chargé de l'évaluation des politiques publiques.
Le département a lancé un appel à témoignages en direction des adultes âgés aujourd'hui de plus de 25 ans qui ont été confiés dans leur jeunesse à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et placés dans des institutions ou des familles d'accueil. L'enquête qui est confidentielle et basée sur le volontariat doit s'étendre de mars à octobre 2008.
Source : AFP, le Figaro
Etude sur le devenir des enfants placés
Madonna : des avocats malawites essayent de bloquer l'adoption de David
Par News de Stars
News de stars - Vendredi 11 avril, 10h04
Alors que l'adoption de David Banda par Madonna semblait sur le point d'être définitive, des avocats malawites font des pieds et des mains pour bloquer la procédure.
Rebondissement dans l'adoption du petit David Banda par Madonna ! Alors qu'on croyait la polémique engendrée par cette adoption définitivement éteinte, voilà que des avocats du Malawi remettent le couvert alors même que la justice de leur pays s'apprêtait à officialiser l'adoption.
Justin Dzonzi, l'un des avocats affirme : "nous avons beaucoup de questions à poser avant que l'adoption puisse être accordée."
Le groupe d'avocat redoute que l'adoption de David par Madonna encourage les étrangers à venir adopter au Malawi, c'est pourquoi il réclame un changement de loi pour empêcher l'adoption d'enfants malawites par des étrangers.
Mortalité infantile : les Objectifs du millénaire seront difficilement réalisables
Mortalité infantile : les Objectifs du millénaire seront difficilement réalisables
LEMONDE.FR avec AFP | 11.04.08 | Extraits
Huit ans après leur adoption, les Objectifs du millénaire en matière de résorption de la mortalité maternelle et infantile (objectifs 4 et 5) pourront-ils être tenus ? Les conclusions d'un bilan à mi-parcours, cité par l'hebdomadaire The Lancet permettent d'en douter.
Le rapport 2008 du "Compte à rebours 2015" dresse un bilan intermédiaire pessimiste : "Un progrès rapide est possible, mais bien davantage peut et doit être fait", notent ses auteurs. En effet, moins d'un quart des 68 pays qui concentrent la quasi-totalité de la mortalité maternelle et infantile sont sur la voie d'atteindre les objectifs qui leur étaient fixés, soit, en particulier, une diminution de deux tiers de la mortalité des enfants de moins de 5 ans entre 1990 et 2015 (objectif 4).
... La situation en Afrique reste à l'inverse particulièrement préoccupante : "Au moins la moitié de la mortalité infantile et maternelle concerne l'Afrique sub-saharienne", souligne Richard Horton, rédacteur en chef de l'hebdomadaire.
Fugues, suicides, violences scolaires (...) : la police fait le point
PARIS (AFP) - 87.000 fugues, 43 suicides, 1.365 violences scolaires: une note interne de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) livre une série de chiffres bruts sur la violence des mineurs en France constatée en 2007 par la police.
A l'Ecole nationale de la magistrature, la réforme inquiète les futurs juges
A l'Ecole nationale de la magistrature, la réforme inquiète les futurs juges
LE MONDE | 09.04.08 | Extrait
es valises encombrent le hall de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM). Vendredi 28 mars, la promotion 2006 vit son dernier jour à Bordeaux. Les futurs magistrats s'apprêtent à effectuer un stage de spécialisation, avant d'être nommés à leur premier poste. Ils sont arrivés en plein débat de la commission d'enquête sur le fiasco de l'affaire d'Outreau, conduite par le jeune juge Fabrice Burgaud, ils repartent en contestant une réforme de l'école qui s'est faite en son nom. Le 25 mars, une centaine d'entre eux étaient en grève et deux cents manifestaient. Leurs critiques sont partagées par les autres promotions, les syndicats et les enseignants. Le conseil d'administration de l'école s'en est fait l'écho, mardi 8 avril. Le président de la Cour de cassation et du conseil d'administration de l'ENM, Vincent Lamanda, a demandé à la direction de tenir compte de ces réserves.
Les mesures les plus critiquées sont l'instauration d'un test psychologique lors de l'examen d'entrée, et la réduction de la formation généraliste.
Reportage
Des femmes roms disent leurs maux
LE MONDE | 09.04.08 | Extrait
es poêles dégagent une fumée acre, l'air est difficilement respirable. Des monceaux d'ordures bordent le terrain. Un unique robinet d'eau a été posé à l'extérieur, sur le trottoir. Les enfants, eux, cavalent dans les ruelles boueuses, jouent avec rien, supplient en riant d'être pris en photo. Ils sont toute la richesse de cette communauté rom venue de Roumanie.
Dans l'une des cabanes de ce bidonville de la banlieue parisienne, cinq femmes fixent une mallette ouverte : à l'intérieur, un préservatif, un stérilet, une plaquette de pilules. Antoaneta Popescu, chargée de projet de la mission rom de Médecins du monde (MDM), propose à l'une d'elles d'enfiler un tablier sur lequel est imprimé un schéma de l'appareil reproducteur féminin. Ce mercredi de mars, une pédiatre et une sage-femme bénévoles, accompagnées de deux interprètes, proposent des consultations de périnatalité là où vivent environ 600 Roms roumains. Comme souvent, la consultation a commencé avec une femme, puis des amies se sont jointes à elle. Les hommes sont priés d'attendre à l'extérieur.
C'est un moment précieux car, en France, les Roms se trouvent quasiment exclus, de fait sinon de droit, du système de santé.
SNCF : la fin des tarifs sociaux suscite la polémique
LEMONDE.FR avec AFP | 09.04.08 | Extrait
Le désengagement de l'Etat dans le financement de la carte famille nombreuse et autres tarifs "sociaux" de la SNCF, annoncé vendredi 4 avril, suscite l'inquiétude de la part des syndicats, d'associations familiales ou de consommateurs. L'Union nationale des associations familiales (UNAF) a dénoncé, mercredi 9 avril, "les économies faites sur le dos des familles".
Les associations familiales craignent de "voir à terme les avantages de cette carte se réduire, ou n'être de fait accessibles qu'aux familles les mieux informées", ajoutant par ailleurs que "ce n'est pas aux autres voyageurs à supporter le surcoût de cette mesure". La carte famille nombreuse permet aujourd'hui à près de 4 millions de personnes "de couvrir et de prévoir à long terme leurs dépenses de transport", ont-elles indiqué.
« Il avait besoin d'être encadré », assure sa grand-mère, Philomène
Mort en prison à 19 ans
LE MONDE | 05.04.08 | Extrait
Jérémy Martinez avait 19 ans quand il a été retrouvé inanimé dans sa cellule de la maison d'arrêt de Valence (Drôme), mardi 4 mars. Un suicide, a d'abord dit l'administration pénitentiaire quand elle a prévenu la famille. Impossible, ont immédiatement rétorqué la mère et la grand-mère du détenu. Pour elles, il s'agit d'un meurtre - le corps présentait des traces de coups, notamment dans le dos et au niveau du cou. Le jeune homme avait un sac plastique scotché sur la tête. Elles ont porté plainte pour "non-assistance à personne en danger".
Une information judiciaire pour "homicide volontaire" a également été ouverte par le parquet de Valence, qui dira si le jeune homme a été la victime d'un de ses codétenus et, indirectement, de la surpopulation carcérale, une réalité visible à Valence comme dans de nombreuses autres prisons françaises. Moins d'un mois après le décès de Jérémy Martinez, deux jeunes détenus de cet établissement vétuste ont tenté de mettre fin à leurs jours, tous deux par pendaison, le 31 mars et le 1er avril. Ils ont 27 et 25 ans.
Jérémy Martinez avait commencé sa vie d'adulte en prison, après une enfance ballottée entre deux familles et une adolescence frottée à la petite délinquance du côté de Sorbiers (Loire), où il habitait avec sa mère. Il avait ce qu'on appelle "une bonne tête", un air attachant qui avait séduit la famille d'accueil où il avait été placé, puis le propriétaire d'un restaurant de Cléon-d'Andran (Drôme), où il apprenait le métier de serveur, et aussi quelques jeunes filles.
Sa première fugue, une poignée d'heures à peine, avait eu lieu avant ses 10 ans. D'autres, plus longues, ont suivi : à 15 ans, il retrouvait parfois deux copains dans un squat. Premiers larcins, premières fréquentations des tribunaux pour enfants. Dégradations, falsifications de chèques, vols de téléphones portables, de voitures et autres : "Cinq ou six dossiers", selon Me Marie-Christine Buffard, son avocate. A sa majorité, après un ultime "coup" dans un bureau de tabac, ses sursis sont tombés et il a été condamné à plus d'un an de détention. Quelque temps auparavant, il avait rédigé une lettre à l'attention du juge pour enfants ; il demandait à être suivi après sa majorité. "Il avait besoin d'être encadré", assure sa grand-mère, Philomène.
Il était enfermé depuis trois mois quand il a été retrouvé gisant dans sa cellule.
« C'est un comportement qui a duré quatre ans », selon l'avocat général
L'avocat général, Elisabeth Gayet, avait requis 20 ans. "Il n'y a pas eu un moment d'égarement, c'est un comportement qui a duré quatre ans. Elle a considéré Julien comme une poupée de chiffon", a-t-elle plaidé.
ORLEANS (AFP) - Une jeune femme, âgée de 23 ans, a été condamnée vendredi à 12 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Loiret, à Orléans, pour avoir laissé mourir de faim son fils de quatre ans, en 2006 à Beaugency (Loiret).
La PMI n'a décelée aucune anomalie
La fille d'un couple végétalien meurt de malnutrition
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
03/04/2008 | Mise à jour : 18:58
Ses parents ont été mis en examen pour «privation de soins ou d'aliments».
Le «manque de soins» a été fatal à une petite fille de 11 mois à Saint-Maulvis, près d'Oisemont dans la Somme, de l'aveu même de ses parents. Jeudi, ceux-ci ont été mis en examen pour «privation de soins ou d'aliments» et écroués après le décès de leur enfant.
Tenanciers d'un magasin de produits biologiques en Seine-Maritime, les deux parents suivaient un régime végéralien, qui proscrit tout aliment d'origine animale. Leur petite fille était exclusivement allaitée par la mère.
Mais l'enfant se portait mal. Au point que les parents ont fini par appeler les pompiers, le 25 mars dernier. Ceux-ci n'ont pu que constater le décès. L'autopsie a révélé des signes d'infection multiples et un défaut de soin et d'hygiène. Surtout, la fillette ne pesait que 5,7 kilos contre 8 pour un enfant moyen de 11 mois.
L'enquête devra notamment déterminer comment la Protection maternelle et enfantine, venue rendre visite au couple en novembre, n'a décelé aucune anomalie. La fille aînée du couple, âgée de 9 ans, a été confiée à ses grands-parents.
Un enfant d'Outreau en prison
Un enfant d'Outreau en prison
Europe 1, vendredi 28 mars 2008 10h18
Kévin Delay, le fils aîné de Myriam Badaoui, victime de viols de la part de ses parents dans le cadre de l'affaire d'Outreau, est en prison depuis mardi soir. Il est en détention pour des cambriolages et des vols avec violences. Agé de 18 ans, livré à lui-même, le jeune homme vivait comme un SDF.
Triste entrée dans le monde adulte. Kévin Delay-Badaoui, victime de viols de la part de ses parents dans le cadre de l'affaire d'Outreau, a été écroué mardi soir. Ce jeune homme de 18 ans, livré à lui-même à Boulogne-sur-Mer, qui a vécu les pires horreurs, est en détention pour des cambriolages et des vols avec violence. Il risque, sur le papier, 5 ans de prison.
Kévin Delay-Badaoui vivait comme un sans domicile fixe. Cette triste affaire souligne l'échec des services sociaux pour un jeune particulièrement fragile. Selon le conseil général du Pas-de-Calais, il a refusé toute aide matérielle comme psychologique à sa majorité. Avant sa majorité, il avait été placé dans un centre spécialisé en Belgique où il était suivi médicalement.
Décès d'un enfant par malnutrition, les parents végétaliens mis en examen
LILLE (AFP) - Un couple, adepte du régime végétalien qui proscrit tout aliment d'origine animale, a été mis en examen jeudi à Amiens et écroué pour "privation de soins ou d'aliments" après la mort de sa fillette de 11 mois, a-t-on appris de source judiciaire.
Le père, âgé de 42 ans, qui tenait un magasin de produits biologiques au Tréport (Seine-Maritime), "reconnaît un manque de soins" à sa fille, a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Amiens, Patrick Beau.
Inquiets de l'affaiblissement de leur enfant, née en avril 2007, les parents avaient appelé les pompiers le 25 mars à leur domicile de Saint-Maulvis, près d'Oisemont (Somme). Ces derniers n'avaient pu alors que constater le décès de l'enfant.
Une autopsie a mis en évidence de multiples signes d'infection et un défaut de soins et d'hygiène remontant à la naissance, selon le procureur. La fillette ne pesait que 5,7 kilos contre une moyenne de 8 kilos au moins à cet âge.
Souffrant avant son décès d'une diarrhée et d'une bronchite non soignées, la fillette était exclusivement allaitée par sa mère, âgée de 37 ans.
Une visite de la Protection maternelle et infantile (PMI) en novembre 2007 n'avait cependant révélé aucune anomalie.
La fille aînée du couple, âgée de 9 ans, a été confiée à ses grands-parents.