Catégorie: Les photocopieuses
WikiLeaks : la photocopieuse vers un procès en cour martiale
Monde
WikiLeaks: Le soldat Manning vers un procès en cour martiale
Mis à jour le 13.01.12 à 08h22, 20 Minutes
L'officier chargé de l'enquête sur Bradley Manning, un soldat américain accusé d'être à l'origine de la diffusion de milliers de documents confidentiels sur le site WikiLeaks, a recommandé jeudi que ce dernier soit traduit devant une cour martiale.
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Le Canard Enchaîné, assigné par Bouygues, défend son enquête
NDLR : J'attends avec impatience qu'un bavard ou qu'un imprudent critique mes sources
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"Pentagone français": Le Canard Enchaîné, assigné par Bouygues, défend son enquête
LEMONDE.FR | 18.01.12 | 14h14 • Mis à jour le 18.01.12 | 22h35, extrait
"Pentagone français", volet délit de presse. Mercredi 18 janvier se tenait à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris l'audience opposant le groupe Bouygues au Canard enchaîné. Le géant du BTP a assigné l'hebdomadaire satirique en diffamation et lui réclame la somme de 9 millions d'euros pour un article l'impliquant dans d'éventuels faits de corruption dans le cadre du contrat de construction et de gestion du futur ministère de la défense.
En décembre, Le Canard enchaîné avait révélé qu'une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris pour "corruption active et passive", "trafic d'influence" et "atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics". Le 14 décembre, le PDG du groupe, Martin Bouygues, avait affirmé aux Echos que le géant du BTP allait saisir la justice "afin de défendre son image et sa réputation" face à de "fausses accusations gravement diffamatoires qui lui portent considérablement préjudice tant en France qu'à l'international".
"HUIT SOURCES DIFFÉRENTES"
Les auteurs de l'article ont défendu mercredi la rigueur de leur enquête. Trois journalistes du Canard se sont succédés à la barre pour décrire les étapes de leurs investigations depuis la première information obtenue par l'un deux, recoupée par ses collègues, jusqu'à la parution finale, après plusieurs semaines d'enquête. "Nous ne nous communiquons pas nos sources entre nous, nous en faisons part au rédacteur en chef qui vérifie que ce ne sont pas les mêmes", a développé Christophe Nobili, l'un des auteurs de l'article. Avec un total de "huit sources différentes", il a estimé que l'hebdomadaire satirique avait pris "toutes les précautions s'imposant".
L'avocat du groupe Bouygues, Me Olivier Metzner a fait feu de tout bois pour montrer que cette affaire est "le procès du ragot, de la rumeur, de tout ce qui est anonyme". "On vous affirme des choses que tout le monde dit […], on va comme ça à l'aventure, on se contente de bruits qui n'ont pas l'autorité de la chose jugée", a ajouté Me Olivier Metzner, s'interrogeant sur l'identité des "sources" : "celui qui fait les photocopies ? Celui qui fait le café ?".
"UNE SOMME TOTALEMENT DÉLIRANTE"
Pour attester de sa crédibilité, Le Canard avait fait citer deux journalistes de l'AFP et de Reuters qui avaient eu, de source judiciaire, confirmation de l'information de l'hebdomadaire sur l'ouverture d'une instruction confiée à deux juges parisiens sur les conditions d'attribution de ce marché de grande envergure.