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Hadopi, et maintenant ?
On se souvient maintenant de la définion du « bon père de famille », ceux qui alimentent le site du monde.fr viennent de nous y renvoyer. Le 4 novembre 2005, sur le site du bicentenaire du Code civil (aujourd'hui, indisponible), j'avais relevé celle-ci : « Standard de référence, représentant un individu moyennement diligent, raisonnable ou avisé, qui permet l’appréciation de l’attitude d’un sujet de droit in abstracto (c’est-à-dire indépendamment de ses qualités et facultés propres dont la prise en compte conduirait elle à une appréciation in concreto) aux fins de déterminer s’il a manqué à ses obligations. »
Ce que je pourrais penser plus globalement de ce grand plongeon ou de ce retour à ces fondamentaux du début du XIXe siècle et à l'arbitraire du patriarcat - ou de l'abonné(e) - au sein des foyers, des familles, n'importera que peu. Je suis le plus débile à moins que, pour beaucoup, le parasite de l'histoire. Je crois que le corbeau et le pasteur d'Uhrwiller confirmeront ; elles obtiendront probablement le soutien de la magistrature française, très souvent chahutée dans ce pays, à moins que, plus certainement, le soutien du château et de sa chancellerie. Aux plus sceptiques de mes lecteurs, n'insistez pas : Versailles a toujours tout confirmé, c'est moi le plus débile !
Ces jours-ci, j'ai appris que Florence Cassez, au Mexique, et Clotilde Reiss, en Iran, se portent toutes les deux très bien. C'est parfait, nous pouvions nous inquiéter, surtout pour Florence Cassez. Par moments, j'ai le sentiment d'en savoir plus à leurs sujets qu'à celui de ma fille aînée, encore « placée » en Alsace. J'avais déjà des sentiments similaires par le passé, alors que Ingrid Betancourt était retenue par les Farc, dans la jungle colombienne.
Cette semaine, j'ai aussi relevé un mea culpa des services sociaux. C'est d'autant plus courageux qu'il y aurait aussi comme une sorte d'opération de diversion en cours, dans un autre secteur géographique, rue de la Porte-Gayole, chez les ch'ti. J'attends aussi un exemplaire du journal l'Union du 4 courant ; quel fourre-tout, ce blog, qui serait à faire « supprimer » pour faire plaisir à certains juges et partis... à moins qu'à faire sensurer plus, « dans l'intérêt de ma fille ». A l'instant, je viens de voir une vidéo AFP, sur Nouvel Obs. Frédéric Mitterrand nous fait savoir que « les artistes se souviendront que nous avons eu le courage politique de rompre enfin avec le laisser faire et de protéger le droit [face à ceux qui veulent faire du net le terrain de leur utopie libertarienne] ». J'ai cru voir MAM sur cette même vidéo. Ces déclarations de Mitterrand vont me laisser pour un moment encore songeur.
On va maintenant supprimer aussi le Défenseur des Enfants ? A quoi ou à qui ça pouvait servir ? Ici, en France, chez les occidentaux, nous avons des travailleurs sociaux et des tiers « dignes de confiance » pour les enfants ainsi que de bons tribunaux et des psys polyvalents pour les parents et autres « pas contents », surtout peut-être lorsque sa justice est saisie. La Cour confirmera : les résultats d'une psychothérapie se font attendre.
Que contient Hadopi II ?
LEMONDE.FR | 15.09.09 | 17h40 • Mis à jour le 15.09.09 | 18h51, extraits
L'Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi dit Hadopi II contre le téléchargement illégal, par 285 voix contre 225. Retour sur les principaux aspects du texte.Suspension de l'abonnement Internet, amende et prison. [...] Le retour du juge. [...] Obligation de sécuriser sa connexion Internet. Le projet de loi introduit le délit de "négligence caractérisée". Les abonnés sont responsables de leur connexion Internet. Après avoir reçu un premier courrier recommandé, ils s'exposent à une amende de 1 500 euros et à une suspension de leur abonnement pour une durée maximum d'un mois s'ils ne sécurisent pas leur accès "en bon père de famille". Il reviendra aux juges d'établir l'absence ou non de moyens de sécurisation compatibles avec la configuration de l'ordinateur et du réseau.
Grand corps malade.
LeMonde.fr, article publié le 18 Octobre 2007, par Alain Salles, extrait
En comparant les magistrats à des « petits pois », Nicolas Sarkozy a alourdi le contentieux entre le pouvoir et les juges. La profession est plus désorientée que jamais. Le président Nicolas Sarkozy, élu depuis peu, est sagement assis, ce 30 mai, devant un parterre solennel de robes rouges rehaussées d'hermine et de collections de médailles rutilantes. Il essaie de ne manifester ni impatience ni ennui en écoutant les interminables discours de ces hauts magistrats de la Cour de cassation qui n'en finissent pas de le remercier de sa présence à l'installation de leur nouveau président, Vincent Lamanda. La scène est surréaliste.
Vague de protestations après la suppression de la défenseure des enfants
LEMONDE.FR avec AFP | 16.09.09 | 20h21 • Mis à jour le 16.09.09 | 20h37, extrait
La suppression envisagée du poste de défenseur des enfants, dont les attributions seraient fondues dans celles du futur défenseur des droits, a déclenché, mercredi 16 septembre, une cascade de protestations dans les monde associatif, syndical et politique. Dominique Versini, nommée à ce poste en 2006 pour six ans, a déclaré mardi soir avoir découvert "avec stupeur" que deux projets de loi présentés la semaine dernière en conseil des ministres détaillaient le fonctionnement de cette future autorité, créée par la réforme constitutionnelle de 2008. Ses attributions incluront celles aujourd'hui exercées par le défenseur des enfants, le médiateur de la République et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), chargée depuis 2000 de veiller au respect de la déontologie par les forces de sécurité (policiers, gendarmes, surveillants de prison).
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L'anonymat du réseau BitTorrent mis en cause
LEMONDE.FR | 08.05.10 | 10h07, extrait
"Nous ne pensons pas qu'il soit facile d'empêcher ces fournisseurs de contenus d'alimenter BitTorrent", notent les chercheurs, "mais il est frappant qu'un si petit nombre de personnes puissent être à l'origine de milliards de téléchargements". Implication pratique : "Il est donc surprenant que les groupes de lutte contre le téléchargement illégal essayent de stopper des millions de télécharger, au lieu de se concentrer sur une poignée de fournisseurs de contenus".
2.4 The Torrent Files
Once we have identified the IP address for the content
providers and big downloaders, we use the .torrent files
to profile them. A .torrent file contains the hostname
of the tracker, the content name, its size, the hash of
the pieces, etc. Without .torrent file, a content identifier
is an opaque hash therefore, an adversary must collect
as many .torrent files as possible to profile BitTorrent
users. For instance, an adversary can use the .torrent
files, to determine if the content is likely to be copyrighted,
the volume of unique contents distributed by a
content provider, or the type of content he is distributing.
Clearly, .torrent files must be public for the peers
to distribute contents however, it is surprisingly easy to
collect millions of .torrent files within hours and from a
single machine. By exploiting the .torrent files, an adversary
can focus his spying on specific keywords and
profile BitTorrent users.
De source http://hal.inria.fr/inria-00470324/fr/